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 i told you to be patient, i told you to be fine (norah)

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MessageSujet: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptyMar 1 Sep - 15:09



- amères retrouvailles -
norah percy & morgan davis
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Il n’arrivait pas à y croire. Il ne pouvait tout simplement pas y croire. Assit sur son lit, il fixait le mur en face de lui, silencieux. Il était seul, chez lui, dans un silence des plus harmonieux. Il n’arrivait pas à y croire. Elle était là. Elle. Norah. Elle était partie depuis des années, et revenu, sans rien dire. Norah, c’était l’amour de jeunesse de Morgan. Mais, contrairement aux amours de jeunesse des garçons normaux, Morgan, lui, était resté amoureux d’elle. Cela faisait dix ans, mais il était toujours éperdument amoureux d’elle. Il savait que ce n’était pas si ridicule que ça. Après tout, ils étaient restés deux ans ensemble, à vivre le parfait amour. Elle lui avait fait découvrir tellement de choses et ils avaient construit tellement de souvenirs ensemble, qu’il n’arrivait pas à s’imaginer sans elle. Et pourtant, ils avaient bel et bien rompu. Depuis cinq ans, mais Morgan ne tournait toujours pas la page. Il avait pourtant tenté de l’oublier, mais avec la mauvaise personne. Mais ça, c’était une autre histoire. Depuis cinq ans, il n’avait pas eu de nouvelles. Elle était partie à Londres, étudier le droit pour devenir avocate. Il l’avait toujours encouragé à suivre ses rêves et pourtant, avant qu’elle ne quitte Whitby, il aurait voulu lui dire de laisser tomber, de rester avec lui, de vivre avec lui, tel un égoïste. Mais il ne l’avait pas fait. C’était le mieux pour elle. Et cinq ans plus tard, voilà qu’elle était de retour en ville. Enfin, d’après une des amies du jeune homme, qui c’était empressée de l’appeler pour le prévenir, n’étant pas sûre qu’il était au courant. Non, il n’était pas au courant. Elle n’était pas venue le voir. Elle avait dû tourner la page, elle. Mais pas lui.

Finalement, au bout d’une heure, Morgan se décida enfin à se lever. D’un pas décidé, il se dirigea vers la porte d’entrée de la maison de son père, celle où il vivait depuis tout petit, s’arrêtant devant le miroir du salon pour se recoiffer. Il se passa les mains dans les cheveux, la mâchoire légèrement serrée, le cœur battant, à son goût, beaucoup trop vite. Il soupira légèrement. Il n’était pas certain de ce qu’il faisait, mais il avait besoin d’en être sûr, de la voir, de lui parler. La maison des Percy n’était pas loin de celle de Morgan, et il décida qu’en marchant, il trouverait surement quoi lui dire. Salut, ça fait un moment. Non, c’était trop banal, c’était ridicule. Je ne savais pas que tu étais en ville. S’il ne le savait pas, il ne serait pas planté devant chez elle comme un idiot. T’aurais dû m’appeler. Des reproches, c’était un mauvais nouveau départ. Je t’aime encore. Morgan secoua doucement la tête. Finalement, il trouverait sur place quoi dire. Il arriva rapidement devant la maison et resta sur le trottoir dix bonnes minutes. Il fixait la maison de la même façon qu’il avait fixé son mur un peu plus tôt, perdu, hésitant. Puis, il se lança. Il s’avança finalement, à petits pas, mais sur de lui, pour venir frapper à la porte de la demeure, espérant que celle qu’il venait voir lui ouvrirait la porte.
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Sam Mortimer
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptyMar 1 Sep - 15:58


- i told you to be patient, i told you to be fine -
norah percy & morgan davis
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Franchement, parfois je me fais honte. C'est la fin de l'été, il y a encore un beau soleil haut dans le ciel dehors et je suis enfermée chez moi. Entre quatre murs avec la porte fermée à double tour. On pourrait croire que je suis punie et privée de sorties, mais je suis trop vieille pour ça désormais. Non, c'est juste que j'ai une flemme monumentale. Comme je n'en ai pas eu depuis longtemps. Heureusement que personne ne me voit là, affalée sur mon canapé, en jogging avec un paquet de chips à la main devant la dernière télé-réalité à la mode. Non mais vraiment, je me donnerais des baffes. Je n'ai simplement envie de rien. Je n'ai pas envie d'aller me balader sur la côte. Je n'ai pas envie d'aller faire du shopping. Je n'ai pas envie de me poser à la terrasse d'un café. J'ai simplement réussi à  bouger mon popotin jusqu'au canapé et à m'emparer de la télécommande. Bon sérieusement, il faut que je me bouge là. C'est quand on ne fait rien comme ça qu'on est encore plus crevée à la fin de la journée. Je décide enfin à me lever lorsque j'entends des coups résonner dans la pièce. Si je n'étais pas seule dans la maison, je serais tenter d'appeler ma mère pour aller ouvrir à ma place. Mais bon, je suis débout, à à peine cinq mètres de la porte, et je me dis que c'est probablement pour moi de toute façon et que je devrais me lever quand même. Ça fait trois jours que j'attends ce satanée colis. Mais lorsque j'ouvre la porte ce n'est pas le facteur qui se tient sur le porche. J'aurais préféré. Mon premier réflexe est de lui fermer la porte au nez. A lui. Morgan.

La première chose qui me passe par la tête c'est que je suis ni coiffée, ni maquillée. Je ne suis tout simplement pas présentable. Mais ce n'est qu'une pensée fugace qui repart aussi vite qu'elle est arrivée. Il n'y a pas à dire, c'est tentant de laisser la porte fermée et de me planquer chez moi comme la grosse trouillarde que je suis. Mais ma réaction est puérile et je le sais. Ça fait des semaines que je l'évite. Ça ne pouvait pas durer éternellement. Mais bon, j'aurais bien aimé que ça dure une ou deux semaines de plus. Puis ensuite, je me dis que si ça se trouve il n'est pas là pour moi mais pour une autre fille habitant cette maison. Ce qui serait possible, après tout il s'est bien jeté dans ses bras peu de temps après mon départ pour la capitale. J'hésite encore quelques secondes avant de rouvrir la porte. Je ne l'invite pas à entrer pour autant. Ça fait vraiment bizarre de me retrouver nez à nez avec Morgan. Je ne l'ai pas vu depuis cinq ans maintenant. Il n'a pas vraiment changé. Bon comme moi probablement les traits de son visage se sont affinés. Cinq ans se sont passés après tout. Nous ne sommes plus les adolescents que nous étions à l'époque. « Sophie n'est pas là. ». J'aimerais que mon ton soit plus assuré que celui là, mais il faut avouer que c'est un échec total. J'ai probablement l'air d'une petite chose fragile face à lui. Et ça m'énerve. Mon dieu que ça m'énerve. Mais pour ma défense, il n'a pas l'air d'avoir meilleur mine que moi. J'ai les nerfs, oh que oui j'ai les nerfs. Et ce qui m'énerve encore plus, c'est qu'une petite part de moi est contente de le voir.
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptyMar 1 Sep - 19:12



- amères retrouvailles -
norah percy & morgan davis
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Le temps entre le moment où il avait frappé à la porte au moment où la porte s’était finalement ouverte semblait avoir duré une éternité pour le jeune homme. Il était nerveux. Il ne savait pas comment réagir, bien qu’il aurait aimé avoir l’air plus jovial. Frapper à sa porte, comme si ces cinq années d’absence n’avaient jamais existé. La prendre dans ses bras, la serrer contre lui et peut-être même oser l’embrasser. Mais il savait que ça ne se passerait pas comme ça. Si elle avait voulu que ça se passe ainsi, elle l’aurait au moins prévenu de son retour en ville. Son silence semblait être une évidence pour Morgan : elle n’éprouvait plus rien pour lui, maintenant. Et puis, la porte s’ouvrit, doucement, et elle était là. Juste devant lui. Pas longtemps, non. Son cerveau avait à peine eu le temps de réaliser que c’était bien elle qui avait ouvert la porte, que celle-ci se referma violemment devant lui. Morgan, surprit, fronça les sourcils. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? De toutes les réactions qu’il avait pu imaginer, celle-là n’était pas vraiment sur la liste. Il resta planté devant la porte, sans rien dire, un peu comme s’il était sous le choc.

Puis, la porte se rouvrit, et le jeune homme pu enfin la regarder plus longuement. C’était bien elle. Elle n’avait pas énormément changé. Une version d’elle à l’époque, mais adulte, maintenant. Elle était comme il adorait la voir, au naturel, sans même un peu de maquillage. Un sourire failli se dessiner sur les lèvres du garçon, et il était à deux doigts de lui dire quelque chose quand Norah prit les devants. Sophie n’est pas là. Il n’était pas sûr d’avoir bien entendu. Sophie, c’était la sœur cadette de Norah. Tout aussi jolie, mais avec un caractère un peu plus fort, parfois même pénible. Morgan l’a connaissait bien, elle aussi. Tout d’abord, parce qu’en ayant passé deux ans à être collé tous les jours à Norah, il avait appris à connaitre sa famille, surtout la petite sœur qui était toujours dans leurs pattes. Il avait ensuite appris à la connaitre d’une façon différente, puisque, après le départ de Norah, elle avait été la seule à arriver à le faire sortir de chez lui et à lui remonter un petit peu le moral. Et, finalement, ils avaient fini par sortir ensemble. Sophie ? répéta-t-il, surpris de la réponse de Norah. Mais, j’ai plus de contact avec ta sœur depuis des années. Et c’était vrai. Les deux jeunes s’étaient fréquentés pendant quelques semaines après le départ de Norah. Après que Morgan est rompu, ils avaient coupé les ponts, entièrement. Si bien que, Norah ayant quitté la ville il y a cinq ans, Morgan n’avait pas dû avoir de nouvelles de sa soeur depuis approximativement quatre ans et demi. Il la regarda attentivement. Il n’aimait pas lui mentir ainsi mais il avait fait une erreur, et il le savait. Il avait fait une erreur qu’il ne referait pour rien au monde. Raconter toute cette histoire à Norah ne ferait que les éloigner un peu plus, et il ne le supporterait pas. Norah, c’est– C’est toi que je suis venu voir. Il fit un pas en avant, peu sûr de lui, et s’arrêta bien devant elle, probablement un peu trop près, pour des gens qui ne s’étaient pas vu depuis tant de temps.
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Sam Mortimer
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptyMar 1 Sep - 19:59


- i told you to be patient, i told you to be fine -
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« Sophie ? Mais, j’ai plus de contact avec ta sœur depuis des années. ». Au moins il ne nie pas, ce qui aurait été la cerise sur le gâteau. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en lui envoyant cette petite pique. J'ai beau avoir l'habitude de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de l'ouvrir, c'était plus fort que moi. D'un côté, je me doutais bien qu'il était là pour moi et pas pour ma frangine. Ce n'est pas une coïncidence si quelques semaines après être revenue à Whitby, mon premier amour vient frapper à ma porte. Quand je vois son visage, tous les souvenirs de ces deux ans passés ensemble me reviennent comme un boomerang. Notre première rencontre. Notre premier baiser... Et les autres qui ont suivit. La première fois que l'on s'est dit je t'aime. Toutes les premières fois et les suivantes. Le jour où je lui ai annoncé que j'allais faire mes études à la capitale. Le jour où il a décidé de rompre. Et plus récemment, les images de lui et de ma sœur qui n'arrêtent pas de tourner en boucle dans mon crâne. Encore et encore et encore. C'est simplement une torture. En cinq ans, j'ai envie de penser que c'est normal qu'il ait eu d'autres filles dans sa vie. Mais déjà que ça me retournait l'estomac rien que d'y penser, quand j'ai les images de lui et de ma sœur au pieu qui me narguent dans ma tête, j'ai simplement envie de me tirer une balle. Façon de parler bien évidemment. Mais j'avoue que rester là, planté devant lui n'est pas forcément une partie de plaisir. « Norah, c’est– c’est toi que je suis venu voir. ». Mes yeux se baissent instinctivement. Je ne me sens pas à l'aise. Et je le sens se rapprocher petit à petit de moi. Et il s'arrête à une distance qu'on pourrait qualifier inappropriée si ce n'était pas Morgan. Je relève mes yeux vers lui. Je ne sais pas si mon désarroi se voit à travers mon regard. Mais j'espère que non. Et encore une fois, c'est plus fort que moi. Avant même que je m'en rende compte, ma main vient claquer sa joue. Probablement pas assez pour lui faire mal. Physiquement du moins. Mais assez pour que cela ait son petit effet.

« Qu'est-ce que tu attends de moi ? Qu'est-ce que tu attends en te pointant chez moi après cinq ans ? ». Il faut dire, si je n'avais pas appris pour lui et Sophie, ce serait probablement moi qui serait aller frapper à sa porte en revenant de Londres. Mais le fait est que je l'ai appris. Certes, ça me mets hors de moi qu'il ait pu se passer quelque chose entre mon ex' et ma sœur. Mais ce qui me mets plus en colère, si cela est possible, c'est de l'avoir appris cinq ans après et pas de la meilleure des façons. Il aurait pu me le dire lui, il y a cinq ans quand cela s'est passé. Il aurait pu m’appeler ou m'envoyer un message. Je n'ai pas changé de numéro de téléphone à ce que je sache. Je n'ai pas non plus quitter le continent. Ni même le pays. Il avait cinq ans pour m'en parler. Au lieu de ça il a attendu. Qu'est-ce qu'il espérait ? Que je ne l’apprendrais jamais ? Il faut pourtant savoir que tout se sait. Surtout dans une ville comme Whiby. Quand je me rends compte que mon corps se trouve encore trop près du sien à mon goût, je fais un pas en arrière. Serrant mes bras autour de moi pour me protéger. Ce n'est pas de lui que j'ai peur. Mais de moi et de mes réactions près de lui. Je soupire un bon coup, de quoi remettre mes idées en ordre et de me donner une certaine contenance. « Sérieusement Morgan, qu'est-ce que tu fais là ? ».
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptyMer 2 Sep - 1:41



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Morgan restait devant la jeune femme, silencieusement. Elle baissa les yeux, puis les releva. Elle lui semblait tellement timide et fragile. Il ne pouvait s’empêcher de la voir encore comme la fille de qui il était tombé amoureux, avec qui il sortait encore. Il la voyait, là, mal à l’aise, et tout ce qu’il voulait faire, c’était la prendre dans ses bras et la rassurer, comme il le faisait à l’époque. Cinq ans, cinq ans qu’il ne l’avait pas fait, et pourtant, c’est tout ce qu’il voulait. Comme si son corps réagissait par automatisme à sa présence. Il la regardait, presque tendrement, quand il senti tout à coup la main de la jeune femme claquer assez violement sa joue. Morgan ne s’y attendait pas, et porta sa main sur la joue qu’elle venait de gifler, la bouche entre-ouvre. Tu… commença-t-il doucement, mais sans terminer sa phrase. C’était, si ses souvenirs étaient bons, la première fois qu’elle levait la main sur lui. La première fois que qui que ce soit le faisait. Il n’avait pas mal, il était plutôt surpris. Surpris, et agacé. Lui qui pensait qu’elle ne l’avait pas prévenu de son retour en ville parce qu’elle avait dû tourner la page, c’était visiblement plus que ça. Elle lui en voulait. De ne pas avoir donné de nouvelles ? Oui, sûrement. Mais elle n’en avait pas donné non plus, et ce n’était pas pour autant qu’il allait la gifler.

Qu’est-ce que tu attends de moi ? Morgan releva les yeux vers elle, sa main toujours sur sa joue. Cette fois, il était véritablement sous le choc. Qu’est-ce que tu attends en te pointant chez moi après cinq ans ? Il ne comprenait vraiment plus rien. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Après tout, c’était elle qui avait quitté la ville, pendant cinq ans, en le laissant derrière elle. C’était elle, pas lui. Comment aurait-il pu se pointer chez elle plus tôt, il n’avait aucune idée d’où la trouver. Ses habitudes de petit garçon colérique commençaient à reprendre le dessus, et il serra doucement sa mâchoire pour se calmer. Il fallait qu’il arrête, ou lui aussi aller s’énerver. Lorsqu’il s’énervait, Morgan avait le chic pour dire des choses horriblement méchantes, et horriblement fausses. Il reprit finalement ses esprits lorsque la jeune femme se recula d’un pas, s’éloignant un peu plus de lui, physiquement, cette fois. Comme si le froid qu’il y avait entre eux après cette gifle n’était pas suffisant. Les moindres gestes de Norah montraient de la colère et de la fragilité. Il était heureux de la connaitre si bien, de pouvoir décrypter ce genre de réaction. Elle soupirait et croisait les bras, pas comme quelqu’un d’en colère, plus comme quelqu’un qui essaye de se protéger. Elle n’avait pourtant pas à avoir peur de lui, il ne lui avait jamais fait de mal. Pas physiquement, en tout cas, ni volontairement. Sérieusement Morgan, qu’est-ce que tu fais là ? Il baissa finalement sa main, la regardant attentivement. On m’a dit que t’étais en ville, je voulais te voir. Il soupira, en détournant légèrement son regard. Mais visiblement, c’est pas ton cas. Il la regarda de nouveau, attentivement, comme s’il essayait d’enregistrer tous les changements des traits de son visage, ou s’il s’attendait à voir un changement de comportement, mais rien. Elle ne bougeait pas, elle ne réagissait pas. Elle, elle n’avait pas envie de le voir.

Tu sais quoi, j’aurais pas dû. dit-il en s’écartant un peu. Excuse-moi. Il fit demi-tour et commença à quitter la maison. Il ne savait pas vraiment pourquoi il faisait ça. Tout semblait s’accélérer dans son cœur et dans sa tête. Toutes les pensées, les choses à lui dire, la colère et l’envie de pouvoir enfin la retrouver. Il ne pouvait pas faire semblant qu’une gifle était des retrouvailles satisfaisantes, pas quand il avait attendu ce moment pendant cinq putain d’années. Il fit volte-face, se retrouvant de nouveau face à la maison, mais beaucoup plus loin que sa position précédente. C’est pas juste Norah. Son ton était un peu plus assuré, un peu plus en colère. Il la regardait, le cœur serrait, tentant de contrôler ses paroles. Je t’en ai jamais voulu d’être partie, mais revenir et même pas me prévenir… Il lâcha un petit rire, légèrement nerveux, et secoua la tête. C’est dégueulasse. Et là t’agis comme si j’avais été le pire des connards, et je sais même pas pourquoi. Est-ce que toi tu le sais, au moins ? Sa voix s’était radoucie sur sa dernière phrase. Ce n’était certainement pas du sarcasme, il était sérieux. Il voulait savoir sa raison d’agir ainsi avec lui.
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptyMer 2 Sep - 11:14


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« Tu… ». C'est le seul mot qui est sorti de sa bouche lorsque ma main claqua sa joue. Je m'en voulais déjà de mon geste. J'avais été trop loin. D'accord, il le méritait probablement. Ce n'est pas parce qu'on était plus ensemble à l'époque qu'il avait le droit de s'inviter dans le lit de ma sœur. Surtout si peu de temps après mon départ. Mais jusque aller à le gifler ? Ce n'était pas moi. Je ne me reconnaissais pas. J'étais pleine de rancœur, de colère, de dégoût, de tristesse. J'étais en dilemme intérieur avec moi même. M'excuser, ou alors voir ce qui se passe et agir en fonction. J'opte finalement pour la seconde option en lui demandant ce qu'il peut bien faire sur le pas de ma porte. L'expression de son visage lorsqu'il lève les yeux vers moi me fend le cœur. J'essaie de ne pas le montrer même si c'est probablement la personne qui me connaît le mieux sur cette terre. Il est sous le choc. Je le suis aussi après tout. Je ne pensais pas être capable de lever la main sur quelqu'un. Je m'en veux terriblement, mais d'un autre côté je me sens mieux également. C'est comme si toute la frustration que j'avais accumulée ces dernières semaines avait un peu disparu avec ce geste inapproprié. Au fil des secondes, je me rends compte qu'il a l'air de ne rien comprendre de la situation. Je pensais qu'il savait que je savais. Je commence à en douter. Il n'a finalement peut-être aucune idée que j'ai connaissance de sa liaison passée. Le son de sa voix me ramène à la réalité. « On m’a dit que t’étais en ville, je voulais te voir. Mais visiblement, c’est pas ton cas. ». Si, j'ai envie de le voir. Enfin, j'en avais envie. Je ne sais plus de quoi j'ai envie désormais. C'est de la triche de se pointer devant ma maison comme une fleur sans me laisser le temps de préparer ma défense. « Tu sais quoi, j’aurais pas dû. Excuse-moi. ». Il fait demi-tour et je ne dis toujours rien. Je ne sais pas quoi dire. J'ai envie de le retenir. J'en ai vraiment envie et ça m'énerve. Mais je ne le fais pas. Je le regarde s'éloigner sans trop savoir quoi penser.

Alors que je m'apprête à retrouver la sécurité de mes quatre murs, je le vois faire volte-face et le son de sa voix s'élève dans toute la rue. « C’est pas juste Norah. Je t’en ai jamais voulu d’être partie, mais revenir et même pas me prévenir… C’est dégueulasse. Et là t’agis comme si j’avais été le pire des connards, et je sais même pas pourquoi. Est-ce que toi tu le sais, au moins ? ». Alors non, il n'est vraiment pas au courant. Il croit vraiment que je lui en veux de ne pas avoir donné de nouvelles. Comme il le dit si bien, moi non plus je ne le lui en ai pas donné. Je ne peux pas lui en vouloir pour quelque chose que j'ai moi même fait. Je ne suis pas très rationnelle ces temps-ci, mais quand même. J’hésite à lui crier dessus. J'hésite franchement. Mais le ton de sa voix sur ces derniers mots me retient. Alors je reprends, le plus calmement du monde. Mon calme m'étonne moi même d'ailleurs. « Tu ne le sais vraiment pas ? Tu crois vraiment que c'est pour ça que je suis en colère ? Si tu veux savoir, c'était la première chose sur ma liste venir te voir quand je suis revenue à Whitby. La première Morgan ! ». Instinctivement, je réduit l'écart qui nous sépare. Je ne me rapproche pas non plus au point de pouvoir le serrer dans mes bras, mais assez pour pouvoir tenir une conversation sans avoir besoin de hausser la voix et que tous le voisinage soit aux courants de nos différents. Si on peut appeler ça un différent. « Et puis, j'ai appris qu'alors que j'étais encore en train de pleurer notre rupture, tu étais déjà dans les bras d'une autre. Et pas n'importe qui, ça non. J'étais encore en train de pleurer toutes les larmes de mon corps que toi tu étais en train de te taper ma sœur ! Ma sœur Morgan bordel ! ». J'imagine que je devrais me sentir mieux après ça. C'est ce qu'on dit non. Qu'une fois qu'on à vider son sac, on à l'impression que ce poids sur nos épaules disparaît. Mais je ne me sens pas mieux. Je crois que je me sens même pire. J'utilise toute la force que j'ai en moi pour empêcher ces satanées larmes de couler. Je sais que je suis trop émotive. J'essaie encore de travailler dessus.
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptyJeu 3 Sep - 0:35



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Morgan l’observa. Il n’arrivait pas à croire que leurs retrouvailles se passaient si mal. Elle ne voulait pas de lui, elle le repoussait. Ce n’était absolument pas ce qu’il avait imaginé. Il aurait voulu qu’elle frappe chez lui, qu’elle lui annonce qu’elle était de retour, pour lui. Il l’aurait accepté. Il n’aurait rien dit, il l’aurait pris dans ses bras et ils auraient oublié les cinq dernières années de leur vie. Mais non, ça ne se passait absolument pas comme ça. Et leurs retrouvailles étaient une vraie déception. Elles ne pouvaient pas empirer. Tu ne le sais vraiment pas ? Morgan regarda la brunette, secouant légèrement la tête. Non, il ne savait pas. Alors il la laissa continuer, espérant qu’elle lui expliquerait mieux ce qui se passait. Si tu veux savoir, c’était la première chose sur ma liste, venir te voir quand je suis revenue à Whitby. La première Morgan ! Il se sentait perdu. Il ne voyait pas pourquoi elle ne l’avait pas fait. Il ne s’était rien passé entre temps. Elle n’avait pas vu le voir avec une autre fille ; il n’en avait pas fréquenté depuis des mois. Elle n’avait pas non plus trouvé quelqu’un entre temps, du moins, il ne l’espérait pas. Et puis même si c’était le cas, ça n’expliquerait pas son comportement. Elle se rapprocha un peu de lui, baissant légèrement sa voix lorsqu'elle se remit à parler. Morgan, lui, ne bougea pas, et se contenta de l’observer longuement, en l’écoutant. Et puis, j’ai appris qu’alors que j’étais encore en train de pleurer notre rupture, tu étais déjà dans les bras d’une autre. Et pas n’importe qui, ça non. Morgan entre-ouvrit la bouche, comprenant maintenant de quoi il s’agissait. Finalement, si. La situation pouvait bel et bien empirer. J’étais encore en train de pleurer toutes les larmes de mon corps que toi, tu étais en train de te taper ma sœur ! Ma sœur Morgan, bordel !

Il s’attendait alors à prendre une nouvelle gifle, mais rien ne vînt. Il restait là, une grimace sur le visage, les yeux baissés, puis il marmonna. Elle te l’a dit ... Morgan lâcha un soupir. Sophie n’était pas comme Norah. Il l’avait cru, lorsqu’ils étaient sortis ensemble. Il s’était dit qu’elle lui ressemblait, premièrement physiquement, mais aussi dans des détails plus subtils. Sa façon de parler, de rire ou encore de dire son prénom quand il la taquinait. Tout ça lui rappelait Norah, et c’est ce qu’il avait aimé chez elle. Et puis, finalement, il s’était rendu compte de leurs différences. Sophie était plus capricieuse et avait un caractère bien plus trempé que celui de sa sœur. Elle était plus mauvaise, quand quelque chose lui déplaisait, plus dominante dans leur relation. Bref, elle était trop Sophie et pas assez Norah. Et c’était une bonne chose, en général. Mais pas pour Morgan. Lui, c’était Norah qu’il voulait. Laisse-moi t’expliquer, Norah. Je suis sûr qu’elle t’a pas tout dit. Il releva la tête vers elle, la regardant, presque la suppliant. Crois-moi, j’ai pleuré notre rupture, moi aussi. T’imagine pas à quel point ça m’a brisé. Il fit de nouveau un pas en avant, espérant que la jeune femme comprendrait, ou du moins lui laisserait une chance de s’expliquer. Tu te fais sûrement des films sur ce qu’il s’est passé entre elle et moi. Laisse-moi tout t’expliquer. Il hésita quelques secondes avant de rajouter. Je peux pas te perdre à cause de cette connerie-là.
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptyJeu 3 Sep - 16:30


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Deux hypothèses se présentaient désormais. Soit Morgan niait tout en bloc et me mentait effrontément. Soit il avouait. Mais même sans ça, l'expression qui venait de prendre place sur son visage en disait déjà assez long. Si j'avais encore l'espoir que ma sœur m'ait menti pour me blesser, il venait de fondre comme neige au soleil. « Elle te l’a dit... ». Oui, elle me l'avait dit. Lui, non. Je me demande combien de temps encore il pensait pouvoir me cacher une chose pareille. Si j'avais suivi mon plan de base, c'est à dire aller courir dans ses bras dès mon retour à Whitby. Combien de temps aurait-il pu me regarder en face sans rien dire ? Deux jours ? Deux semaines ? Deux ans ? Plus encore ? « Laisse-moi t’expliquer, Norah. Je suis sûr qu’elle t’a pas tout dit. ». Non, probablement que non, elle ne m'a pas tout dit. Ou du moins, elle a du me raconter sa version de l'histoire. Je ne suis naïve au point de croire que tous les mots sortis de la bouche de Sophie soit la pure vérité. Mais l'idée de base reste la même. Peu de temps après mon départ, Morgan est sorti avec ma sœur. Ce n'était pas simplement une histoire sans lendemain, un coup d'un soir ou une fille sans importance. Il a eu une relation avec pendant plusieurs semaines. Franchement, je n'ai même pas envie de l'écouter, mais le regard suppliant qu'il me lance m'empêche de l'arrêter. « Crois-moi, j’ai pleuré notre rupture, moi aussi. T’imagine pas à quel point ça m’a brisé. ». Un petit rire s'échappe de mes lèvres sans ce que je puisse l'en empêcher. Ce n'est pas un fou rire loin de là. Mais un rire qui montre clairement que je ne le crois pas vraiment. Voir pas du tout. C'est difficile à imaginer que votre ex' ait souffert de votre séparation quand vous apprenez quelque chose comme ça. Soyons honnête. Je pensais qu'il allait s'arrêter là et attendre une réaction ou un signe de ma part. C'est ce que j'aurais fait. Mais lui non. Il s'avance d'un pas vers moi. Je ne recule pas, mais je ne me montre pas très ouverte non plus. « Tu te fais sûrement des films sur ce qu’il s’est passé entre elle et moi. Laisse-moi tout t’expliquer. ». Quelques secondes passent où l'on pourrait entendre une mouche voler dans la rue et je n'ouvre toujours pas la bouche. « Je peux pas te perdre à cause de cette connerie-là. ».

Je suis en pleine réflexion intérieure avec moi même et je pense que cela se voit. J'ai vraiment envie de tourner les talons et de le planter là en plein milieu de la route sans un mot. J'en ai vraiment envie. Mais cela ne nous avancerait à rien. Je ne dit pas que j'ai envie de lui redonner une chance. De nous redonner une chance. Je n'en suis pas encore là, et je ne sais pas si je le serais un jour. Mais j'ai envie d'avancer. Nous ne sommes plus des adolescents. Même si la vie semblait plus simple à cette époque. Nous avons grandit, l'un comme l'autre, ce qui signifie agir en conséquence. « Ok... ». J'ai déjà envie de faire marche arrière, mais je sais pourtant que j'ai pris la bonne décision. Je ne sais pas si il va être complètement honnête avec moi. J'aimerais le croire. Je ne sais pas non plus si ce que je vais entendre va me plaire ou me faire plaisir. J'en doute fort d'ailleurs. Mais nous avons besoin de parler tous les deux. De ce qui s'est passé il y a cinq ans, de ce qu'il s'est passé après et de ce qu'il en est maintenant. « Allez viens. ». Je ne regarde pas si il me suit mais au son des pas qui touchent le bitume derrière moi, je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que c'est le cas. Je sais que je ne voulais pas l'inviter chez moi. Mais si nous devons parler, j'aimerais autant qu'on ne déballe pas notre linge sale en public. Je ne prends pas soin de fermer la porte derrière moi, lui laissant ce privilège. Après tout, il y a cinq ans, on aurait pu croire que ma maison était la seconde maison de Morgan alors il connaît les lieux comme sa poche. Je retourne à ma place initiale, c'est à dire sur le sofa devant la télé. Même si je prends soin d'éteindre cette dernière évidemment. « Je t'écoute. ».
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptyVen 4 Sep - 20:20



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Morgan fixa la jeune femme, silencieusement. Il lui laissa le temps de réfléchir, et lui laisserait autant de temps qu’elle le voulait, si cela voulait dire qu’un jour, il pourrait la retrouver. Peut-être pas comme avant, non. Mais la retrouver un petit peu. Au moins savoir qu’elle lui pardonnait son erreur. Allez viens, fini-t-elle par lâcher avant de repartir vers chez elle. Morgan hésita une minute, surprit par un tel changement de situation. Elle qui était à deux doigts de lui faire quitter la rue à coups de pied au derrière, elle l’invitait maintenant à rentrer. Chez elle. Là où ils avaient passé tellement de temps ensemble. Il se mit à la suivre, se contrôlant pour ne pas trop sourire. Ce n’était pas encore gagné. Mais il était heureux. Si on lui avait dit deux jours avant qu’il retournerait dans la maison des Percy, il ne l’aurait pas cru. Cinq ans après, rien n’avait vraiment changé. Il regarda attentivement autour de lui, refermant doucement la porte alors que Norah, elle, se dirigeait directement vers le salon, ne regardant pas en arrière. Il lança un regard vers les escaliers, ceux qui menaient à la chambre de Norah, que le jeune homme connaissait bien. Même s’il habitait à deux pas de chez elle, ses parents avaient toujours accepté qu’il reste dormir avec leur fille lorsqu’ils trainaient un peu trop tard, surtout en hiver. Il y venait aussi lorsque les parents de Norah n’étaient pas là, mais ça, ils ne le savaient pas forcément. Il entra finalement dans le salon. Norah, assise sur le canapé, devant la télé, regardait silencieusement devant elle. Morgan s’assit à son tour sur le canapé, pas trop près d’elle, ni trop loin. Il ne voulait pas risquer de reprendre une claque. Je t’écoute, dit-elle doucement, sans prendre le soin de tourner son regard vers Morgan.

Le jeune homme hésita un instant. Il ne savait pas comment formuler ses phrases, il ne savait pas quoi dire ou comment se tenir. Il était assez mal à l’aise. Elle était tellement froide avec lui, et aucune de leurs disputes de couple n’avaient été aussi violente que ses retrouvailles. Il se lança finalement, incertain. J’étais vraiment mal, dit-il en regardant ses mains, les frottant nerveusement l’une contre l’autre. Je sais pas si tu le comprends. Finalement, il releva la tête vers elle, ses mains continuant leur petite routine, et poursuivi son récit. Je sortais plus de chez moi, et ta sœur l’a su par une amie, il me semble. Elle a voulu se rendre utile et elle est venue me voir. Il détourna une nouvelle fois le regard. Plus il y pensait, plus il se rendait compte que c’était mal. Il se détestait d’avoir fait ça. Elle est venue plusieurs fois et on parlait, puis un jour j’ai décidé que ce serait sympa de sortir plus tôt. Alors on est allé au cinéma. Morgan marqua une nouvelle pause, en profitant pour regarder de nouveau la jeune femme, un air sincère sur le visage. Elle me faisait tellement penser à toi, j’avais … moins l’impression de t’avoir perdu, comme ça. Il pinça ses lèvres ensemble, grimaçant doucement. Puis, je l’ai embrassé. Ou c’était peut-être elle, je sais pas. On en avait tous les deux envie, par pour les mêmes raisons. Il fini par détourner le regard, ne lui laissant pas le temps de répondre. On est sorti ensemble plusieurs semaines mais c’était tellement … faux et bizarre. C’était pas toi. Moi je voulais juste être avec toi. Il soupira, décidant de s’arrêter là. Après tout, il n’y avait rien de plus à dire. Il n’allait pas lui donner tous les détails de leurs relations. Quoi que, il le ferait si elle le lui demandait. Après quelques secondes de silence, il fixa la jeune femme, cessant de remuer ses mains dans tous les sens, avant de parler plus doucement. Tu peux me demander ce que tu veux, je te dirais tout.
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Sam Mortimer
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptySam 5 Sep - 1:12


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C'est vraiment étrange. Et encore, le mot étrange parait tellement loin de la réalité. Je n'osais même pas le regarder en face. Mes yeux s'accrochaient à tout sauf à son visage. Ses genoux. Mes mains. Ce petit accroc présent depuis je ne sais quand sur le sofa. Cette marque d'humidité qu'avait fait mon verre d'eau sur la table basse. Assis là, lui et moi sur le canapé de la pièce de vie de la maison, cela me rappelait tellement de souvenirs. Si je fermais les yeux, je pourrais m'y laisser croire à revenir cinq ans en arrière, dans les bras de celui qui était mon petit ami à l'époque, à regarder un film ou une émission débile sur l'écran devant nous. Mais nous avions quelques années de plus maintenant, et les choses avaient beaucoup changé. Trop peut-être. Mais je n'étais pas la seule à être mal à l'aise. Il hésitait et cela se voyait. J'avais juste envie de lui demander de cracher le morceau, d'arracher le pansement d'un coup. Au lieu de ça, il me fait mariner dans mon jus et j'ai horreur de ça. Mais en même temps, je lui suis reconnaissante de ne pas me balancer la vérité sans prendre de gants. J'apprécie sa délicatesse. Le fait qu'il essai de me préserver. J'ai toujours aimé ça chez lui. Ayant les yeux rivés sur tout sauf sur sa personne, je ne sais pas s'il me regarde ou pas lorsqu'il se lance dans son récit. Ce qui est probablement mieux. « J’étais vraiment mal. Je sais pas si tu le comprends. Je sortais plus de chez moi, et ta sœur l’a su par une amie, il me semble. Elle a voulu se rendre utile et elle est venue me voir. Elle est venue plusieurs fois et on parlait, puis un jour j’ai décidé que ce serait sympa de sortir plus tôt. Alors on est allé au cinéma. Elle me faisait tellement penser à toi, j’avais… moins l’impression de t’avoir perdu, comme ça. Puis, je l’ai embrassé. Ou c’était peut-être elle, je sais pas. On en avait tous les deux envie, par pour les mêmes raisons. ». Et là, pile à ce moment, les mêmes images qui repassent en boucle dans ma tête, encore et encore, que j'ai juste envie de taper ma tête contre un mur. Et si j'aimerais que mon calvaire s'arrête là, il n'a pas fini de s'expliquer. Je n'ai même pas le temps de le stopper. Je n'en ai pas non plus le courage ou la force. « On est sorti ensemble plusieurs semaines mais c’était tellement … faux et bizarre. C’était pas toi. Moi je voulais juste être avec toi. ». Je ne réponds rien. Je ne sais pas quoi répondre. Ça me fait mal. Encore plus mal que lorsque Sophie me l'a balancé au visage. Parce que lorsqu'elle me l'a dit, c'était pour me blesser. Elle a donc bien choisi de parler de leur partie de jambes en l'air et compagnie. Mais Morgan lui, il me raconte l'autre partie de l'histoire. Celle qui est la plus douloureuse pour moi. Le pourquoi et le comment. Si avant je les imaginais juste s'embrasser ou faire des galipettes. Maintenant je les imagine se promenant main dans la main au bord de la plage. Rigolant ensemble. Vivant une vraie relation. Et j'en ai les larmes aux yeux. Je ne pleurerais pas. Je me l'interdit. « Tu peux me demander ce que tu veux, je te dirais tout. ».

J'ai envie de lui demander plein de trucs. Mais je n'ai pas envie de savoir. C'est contradictoire je le sais. J'ai envie de lui demander si il a dormi ici avec elle. J'ai envie de lui demander si il lui a déjà dit des mots doux, peut-être même s'il l'aimait. J'ai envie de lui demander si ils leur arrivaient de parler de moi ou si ils faisaient comme si je n'avais jamais exister. J'ai envie de lui demander si il lui envoyait un message avant d'aller dormir le soir, et en se réveillant au petit matin. Mais je ne demande pas. Je ne le regarde pas. J'essaie de contenir mes larmes. Et une fois que je sens une bonne fois pour toute que je le pleurerais pas. Je relève les yeux pour lui. Je me doute que j'ai le regard brillant. Mais c'est le mieux que je puisse faire pour l'instant. « Je ne sais pas... ». Ma voix n'est plus qu'un murmure. Je ne suis plus en colère contre lui. Je n'ai plus envie de crier. Je ne sais pas ce que je ressens exactement. « Je crois... J'imagine que j'ai besoin de temps tu sais... Pour digérer "tout ça". ». Le temps ne sera peut-être pas d'une grande aide. Mais ça ne pourra pas me faire de mal en tous les cas. Le temps ne sera peut-être pas d'une grande aide. Mais ça ne pourra pas me faire de mal en tous les cas. Je ne sais pas quoi rajouter, mais le silence qui pèse commence à me mettre mal à l'aise. Ce n'est pas un de ces silences paisibles, un de ces silences qui font du bien lorsque tu es avec une personne proche. C'est un malaise, tout simplement. « Tu devrais peut-être t'en aller maintenant... ». Je déteste mettre les gens à la porte et leur faire comprendre qu'ils ne sont pas les bienvenues. Surtout que ce n'est même pas ça. Ce n'est pas que j'ai envie de le mettre dehors. C'est simplement que je n'ai plus rien à lui dire pour le moment et j'espère qu'il le comprend. Je l'espère vraiment.
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MessageSujet: Re: i told you to be patient, i told you to be fine (norah)   i told you to be patient, i told you to be fine (norah) EmptySam 5 Sep - 1:40



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Il la fixait, sans rien dire, attendant la moindre réaction. Son visage était trop tourné pour que Morgan puisse la voir correctement, mais il se doutait que tout cela ne lui plaisait pas. S’il était à sa place, il se serait énervé. Il était colérique, c’était comme ça qu’il cachait ses peurs et ses blessures. Elle, elle était émotive. Il était même étonné qu’elle ne soit pas en larmes après tout ça, mais rassuré. Si elle se mettait à pleurer, il ne saurait pas comment réagir. L’envie de la consoler, de la prendre dans ses bras. Ce serait bien plus fort que la peur de se faire rejeter. Il l’aurait fait, sans hésitation. Puis, finalement, elle tourna son visage vers lui, les yeux légèrement brillants. Elle ne pleurait pas, parce qu’elle se contrôlait. Cela brisa le cœur de Morgan. La voir ainsi, par sa faute. Il se rappela alors pourquoi il s’était promis de ne jamais lui dire ce qui c’était passé avec Sophie. Il ne voulait pas la faire souffrir, il n’avait jamais voulu ça. Et s’il venait à voir la sœur cadette, il lui remettrait les idées en place. Pas pour avoir bousillé la relation de Norah et Morgan, non, mais pour avoir volontairement blessé la seule femme pour qui il s’inquiétait vraiment, même cinq ans après. Je ne sais pas. Ce n’était pas ce à quoi il s’attendait. Il aurait voulu qu’elle lui pose des questions, qu’il puisse être honnête avec elle. Comme si ça pouvait le soulager, de tout lui dire. Il aurait voulu absolument tout lui dire, tous les détails. Savoir que rien n’aurait pu la blesser de nouveau, qu’elle savait déjà tout sur cette histoire. Mais en même temps, c’était peut-être déjà trop pour elle. Il le comprenait aussi. Je crois … reprit-elle doucement. J’imagine que j’ai besoin de temps, tu sais … pour digérer tout ça. Morgan hocha doucement la tête, mais il ne savait pas pourquoi. Il sentait arriver la seule phrase qu’il ne voulait pas entendre, pas après ce qu’il venait de lui annoncer. Elle attendit un instant, se laissant un nouveau temps de réflexion que le jeune homme n’osa pas brisé, puis ajouta. Tu devrais peut-être t’en aller maintenant. Cette phrase. C’était celle-là, qu’il ne voulait pas entendre. Le suspens. Combien de temps allait-il attendre, seul dans sa chambre, refusant de parler à qui que ce soit ? Combien de temps avant qu’elle ne lui dise ce qu’elle en pensait ? Combien de temps à avoir peur et à espérer ?

Il lâcha un soupir avant de se lever, sans rien dire. Il s’arrêta finalement une fois à la porte du salon, se retournant une nouvelle fois vers Norah. Il ne voulait pas la quitter, ça semblait évident. Il venait de la retrouver, il ne voulait pas la perdre de nouveau. Il la regarda longuement, attendant qu’elle pose ses yeux sur lui pour parler doucement. Je t’ai jamais oublié. En cinq ans, pas une journée, pas une minute, pas une seule seconde. Les souvenirs me hantaient trop. J’ai pas encore tourné la page, moi. Il espérait que ses mots la ferait réfléchir, qu’elle réaliserait qu’il tenait à elle plus qu’à n’importe qui d’autre. C’était une erreur, on en fait tous. Il s’étonnait lui-même par son calme. Lui qui était du genre à hurler et à tout balancer, il avait su rester calme. Surement parce que c’était elle. Il avait toujours eu peur de l’effrayer, et n’avait jamais osé élever la voix sur elle. Il lança un dernier regard vers la jeune femme et, avant qu’elle ne lui dise une nouvelle fois de quitter la maison, s’exécuta de lui-même. Il regarda une nouvelle fois l’entrée autour de lui, comme si c’était la dernière fois. Après tout, il ne savait pas. Puis il ouvrit doucement la porte qui grinça légèrement, attendant quelques secondes pour laisser à la brunette une dernière chance de le retenir avant de quitter la maison.
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