(+) I am just a stranger in a strange land.

nom complet: James Boyd. Un nom qui pourrait presque paraître pompeux si on y met l'intention. Un nom qui en jette à ses origines écossaises tout en épousant la monarchie anglaise. Boyd, James Boyd. Oui, même lui s'est prêté au jeu. Faut dire qu'il a pas la langue dans sa poche, Boyd. Ouais, parce que Boyd, c'est son nom courant. C'est plus qu'un patronyme pour lui, c'est son essence même. Seule sa mère et ses anciens professeurs prenaient encore la peine de l'appeler James. Pour les autres, c'était Boyd. Ca a toujours été Boyd.âge, date et lieu de naissance : vingt-cinq années se sont écoulées depuis qu'il a vu le jour dans la petite bourgade de Whitby, au fin fond du Yorkshire. Il ne se passe jamais rien d'intéressant à Whitby. Une fois qu'on a testé tout ce que la ville a à offrir en termes de divertissements, on s'ennuie vite comme un rat mort. Boyd, il s'est barré un jour. Il a voulu retrouver son père aux States. A peine les pieds mis sur le territoire américain, son accent britannique lui est revenu en pleine tronche. Faut dire que balancer des 'love' à chaque bout d'phrases trahissait franchement ses origines. Tout cela pour dire que Boyd, c'est un britannique pure souche, avec un accent bien à lui, imbattable et imprononçable pour de simples amerloques. Quoi son père? Ah ouais, celui-là il l'a retrouvé au fond de la bouteille. nationalité et origines: entre les croix de St André et de St George, son cœur balance. Il arbore fièrement sa nationalité britannique et ses origines anglo-écossaises à mesures égales sans pour autant être un fervent patriote. métier/études: les études, cela ne l'a jamais franchement botté. D'ailleurs, c'est tout juste qu'il a réussi à décrocher son diplôme de secondaires sans se faire expulser (ce mec, c'est un véritable cocu, par moments). Faut dire que la dirlo tenait vraiment à sa réputation ainsi qu'à celle de son établissement, de fait, elle a préféré fermer les yeux et dire amen à toutes ses conneries. Qu'il soit diplômé, au moins, elle ne verrait plus jamais James Boyd arpenter ses couloirs. Vous n'imaginez même pas son soulagement quand elle l'a vu finalement partir sans se retourner. Oh, elle était loin d'être dupe. Elle savait qu'il n'avait aucun potentiel, aucun avenir. Elle préférait l'envoyer dans la jungle plutôt que d'en assumer la responsabilité, voilà tout. Puis, il fit son bout de chemin, fut arrêté à plusieurs reprises pour cause de 'perturbation de l'ordre publique, violence, bagarres' et il passa même quelques nuits en garde à vue. Il commença à dealer un peu, à établir son business, avant de se faire coffrer et de s'enterrer deux ans en prison. Depuis, il est sorti et essaie tant bien que mal de reprendre sa vie fragile en main. Sa vie, tenue, ne tient qu'à un fil. Sans réelle ambition, il vagabonde, par-ci par-là, incapable de donner sens à sa vaine existence. Il est revenu à Whitby chez son oncle Jim, le seul qui l'accepte encore malgré ses actions. Il lui a même offert un job dans son garage près du port, enfin quelque chose de legit. De solide. Peut-être qu'il y a de l'espoir, finalement.  orientation sexuelle: s'il y a bien une chose qui capte l'attention de Boyd, à l'exception des clopes, du booze et de l'adrénaline, c'est bien les femmes. Qu'elles soient grandes, menues, brunes ou blondes, il n'a aucun soucis là-dessus. statut civil: officiellement, il n'est rattaché à personne. Lundi avec la brune de chez Starbucks, mardi avec la blonde du Tesco, mercredi avec la rousse de... et j'en passe. Disons qu'il a du succès auprès de la gente féminine et il est loin de rechercher de l'exclusivité avec qui que ce soit. Pourtant, depuis qu'il est revenu à Whitby, ses conquêtes lui semblent moins appétissantes, presque fades comparée à sa poupée blonde. B pour ne pas la nommer. Elle était une gamine quand il est parti, une gosse sur laquelle il ne s'était pas vraiment retourné. Aujourd'hui, la femme qu'elle est devenue, l'obsède. Il en vient à l'observer beaucoup trop à la dérobée, à la calculer - lui qui y va bien souvent franc jeu, guère soucieux de se faire rembarrer. Elle le provoque, l'invite à jouer, à mener la danse. Si quelqu'un s'en approche un peu trop, il se crispe, serre les poings et se retrouve presque à provoquer une bagarre pour si peu. Il veut tout savoir d'elle: ce qu'elle fait, qui elle voit. Il en vient à vouloir la posséder... mais non, il n'est pas en couple. Et elle n'est pas à lui. Du moins, pas encore.  statut familial: Boyd est loin d'être né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Tout ne coulait pas de source non plus, même s'il n'a jamais manqué de quoi que ce soit financièrement. Psychologiquement, c'est une toute autre histoire, bonne pour un autre jour. Sa mère était la seule personne censée dans sa famille de tarés. Lui-même se considère comme étant taré, pour vous donner une idée. Elle avait un job moyen et travaillait à l'hôpital de Whitby en tant que puéricultrice. Elle a passé l'éponge sur pas mal des conneries de Boyd, jusqu'au jour où il alla en prison. A partir de ce moment là, elle coupa la communication, en ayant assez de réparer les pots cassés. Elle se remaria, dix ans après son premier mariage et fonda une nouvelle famille. Aujourd'hui, Boyd a un petit frère d'un an qu'il n'a jamais rencontré. Quant à son père, il s'est barré quand il avait dix ans. Accro aux jeux et à la boisson, il était l'image même d'une épave ambulante. Il ne considérait d'ailleurs son fils que s'il avait quelque chose à lui donner. C'est un peu comme ça que Boyd commença à dealer, partageant le pactole avec son vieux, espérant ainsi créer une relation paternelle normale avec son géniteur. Une fois qu'il se fit pincer, le vieux disparut du Royaume-Uni. Boyd ne le retrouva que deux ans plus tard, au fond d'une bouteille dans un bar texan. Il revint alors à Whitby, montra patte blanche à son oncle Jimmy et promis de faire au mieux, de réparer toutes les conneries qu'il avait commise. A ce moment-là, il ne rêvait plus que d'absolution. traits de caractère: Boyd, c'est franchement pas le gars à qui on dicte son comportement. C'est simple, il n'en fait qu'à sa tête et n'accepte aucune autorité. Le plus de barrières et d'interdits qu'on tentera de lui fixer, le plus de plaisir qu'il prendra à les enfreindre. Si vous lui lancer une perche, un défi à réaliser et si en plus, vous insinuez qu'il ne le relèvera pas : BINGO. Vous avez totalement capté l'attention du lad. On lui avait dit, encore aux études, 'jamais tu seras capable de fumer au sein du bahut'. Ouais bah, watch me, qu'il leur avait balancé, un sourire goguenard pendu aux lèvres, tout en allumant sa clope. Oh, il a fait un tas de choses totalement répréhensibles quand il était plus jeune. Pas étonnant que Mrs Dirlo préférait le voir partir. Elle l'aurait même fait partir un an plus tôt si cela fut possible administrativement parlant. Pourtant, malgré un nombre incalculables de mauvais choix, certains plus discutables que d'autres, Boyd est loin d'être un con. Il est même assez intelligent, en vérité. Seulement, il semble n'utiliser son intelligence que pour des affaires douteuses, laissant tout bon sens à la maison. Son impulsivité est probablement son trait le plus marquant. Pourtant, elle lui joue aussi pas mal de mauvais tours. Depuis quelques temps, il se surprend même à jalouser les hommes tournant un peu trop autour de sa jolie blonde. Ce sentiment est de plus en plus présent et, sans savoir pourquoi, il a tout simplement envie de taper quiconque pose la main sur son bras, murmure des mots écœurants au creux de son oreille... Pour peu, il en devient même extrêmement possessif, comme un enfant unique pourri gâté: c'est mon jouet. A moi. Touche pas, connard. Il s'imagine même fracassant la tête du type contre sa pinte, quand il ne met tout simplement pas son imagination à l'action. Mis à part ça, Boyd c'est un gars drôle, très protecteur et loyal envers les gens qu'il aime. Il n'est pas du genre à déballer ses sentiments, ce qui le fait passer parfois pour un gros enfoiré. Puis, dans le fond, quand on gratte un peu, on découvre un cœur généreux, trop souvent dans l'ombre, de peur d'être émietté sans remords et jeté en pâture aux Parques. groupe: english breakfast. avatar: Jack O'Connell. crédits: jocdaily@tumblr.

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