(hot) oswald; one more night

Tu soupirais alors que tu claquais nerveusement ton livre de droit, tu avais tellement bossé dessus que tu avais l’impression que ta tête allait exploser. Surtout que tu savais parfaitement que tu oublierais tout le lendemain. Tu secouais la tête, tu étais seul chez toi en train de réviser. C’était triste ta vie, tout de même. D’autres en auraient profité pour sortir, faire la fête et toi, tu étais coincé entre ses quatre murs dans l’espoir de rendre fier ton père. Chose qui n’arriverait sans doute jamais, tu n’étais pas assez bien pour lui. Tu écartas d’un coup ce livre qui tomba par terre. Tu avais besoin de te changer les idées et ce n’était pas en restant assis au comptoir de ton appartement que tu y parviendrais. Encore moins quand tes feuilles de cours étaient éparpillées un peu partout. Il serait temps que tu fasses un peu de ménage parce que c’était nettement le bazar chez toi. Par chance, tu n’avais personne à y inviter donc tu n’aurais aucune remarque sur ton manque de rangement. Tu te passais une main dans les cheveux, tu savais parfaitement comment te changer les idées. Un sourire sur tes lèvres et tu te dirigeas vers la salle de bain afin de prendre une rapide douche. Mais avant cela, tu envoyas un rapide texto à l’une de tes connaissances pour lui demander s’il était libre et si tu pouvais venir. Oswald, parce que oui c’était lui que tu avais contacté, te répondit positivement.

Tu ressortis de la salle de bain un quart d’heure plus tard, une serviette autour de la taille te rendant jusqu’à ton armoire afin d’y choisir des vêtements. Tu n’allais tout de même pas débarquer chez lui en simple jeans et veste de survet’. Après t’être entièrement préparé, tu pris les clés de ta voiture et te rendit jusqu’à chez lui. Tu savais parfaitement comment la soirée allait se terminer et cela te permettrait ainsi de ne pas penser à tes sombres démons. Tu te garas devant chez lui et celui-ci t’ouvrit quelques minutes plus tard. La soirée se passa comme tu l’avais prévu, tes habits ne restèrent guère longtemps sur toi et comme d’habitude, vous avez fini au lit. Ce n’était pas dans tes habitudes de rester dormir, tu préférais prendre la fuite au petit matin afin d’éviter toutes conversations. Surtout si avec ta chance légendaire, tu tombais sur quelqu’un de collant mais tu connaissais assez Oswald pour savoir que votre relation n’était que du sexe. Et cela te convenait parfaitement, tu ne cherchais pas d’attache de toute façon. Quelques heures plus tard, tu ouvris les yeux, étouffant un bâillement, t’étirant légèrement.

Tu avais bien fait d’envoyer un texto au jeune homme afin de savoir s’il était libre parce que la soirée méritait le détour. Tu connaissais Oswald depuis tes dix-huit ans, c’était un peu grâce à lui que tu avais découvert ta bisexualité. Certes, tu avais toujours été tenté de le faire avec un homme depuis qu’un de tes potes de lycée en avait parlé et que dans la nuit, tu avais eu de belles images en tête. Mais l’occasion ne s’était jamais franchement présentée. Jusqu’à ta majorité du moins et tu pouvais clairement affirmer que tu te souviendrais de ton anniversaire. Tu n’étais pas du genre à revoir une conquête par la suite, ne voulant guère d’attache. Tu voulais être libre sans avoir de contrainte avec quelqu’un. Mais avec Oswald, c’était différent. Tu avais trouvé chez le garçon ce qu’il fallait. Tu t’entendais bien au lit avec celui-ci et il ne souhaitait pas être franche relation, alors que demandez de plus ?

En te réveillant, tu souris légèrement en entendant sa voix. Tu partais la plupart du temps avant. Le matin, c’était toujours étrange parce que tu ne savais pas quoi dire alors au lieu de t’enliser dans une conversation qui n’aurait guère de sens, tu préférais te rhabiller en vitesse et partir en silence. Sauf ce matin. Il semblerait que tu avais besoin d’une bonne dose de sommeil pour te remettre de vos ébats de la nuit.  « Salut. » dis-tu avec un petit sourire, encore un peu endormi. Tu n’étais pas vraiment du matin, pour être parfaitement réveillé, il te fallait une bonne dose de café puis tu n’avais guère envie de quitter la chaleur de ce lit. Tu ne pus t’empêcher de rire lorsqu’il se colla à toi, sentant clairement qu’il était réveillé dans tous les domaines. « Je n’avais pas prévu de rester non plus.  Mais je ne regrette pas parce que d’après ce que je peux sentir, monsieur a l’air d’être réveillé… » Tu souris de nouveau alors que tu te redressais légèrement, afin de laisser ton regard glisser sur le corps de ton voisin de lit. « Va falloir s’occuper de ça. » Tu te mordillas la lèvre inférieure ne le quittant pas des yeux, tu laissas glisser l’une de tes mains sur son torse. Lorsque tu arrivas à sa virilité, tu laissas apparaître un petit sourire en coin, la prenant en main avant de commencer à la caresser avec une lenteur absolue.

D’ordinaire, tu partais avant le réveil de l’autre mais maintenant que c’était trop tard, rien ne t’interdisait de reprendre vos activités là où vous les aviez arrêtés. Autant en profiter surtout que c’était la première fois que tu le voyais au réveil et cette image de lui était particulièrement séduisante. Tu devais reconnaître que le voir dans cet état, cela avait réveillé une certaine partie de ton anatomie. Mais ce n’était pas de ta faute, après tout tu étais un jeune homme qui voulait simplement profiter de la vie sans attache et qui se retrouvait nu dans un lit avec un autre pas plus habillé. Alors forcément que cela déclenchait une réaction chez toi. Tu laissas glisser tes doigts sur sa virilité, un petit sourire en coin au bord des lèvres, tu adorais faire languir ton partenaire puis tu Un rire s’échappa de tes lèvres quand tu l’entendis grogner et tu secouas la tête pour montrer que tu allais continuer ce petit jeu un petit peu.

Tu laissas échapper quelques soupirs de plaisir quand tu sentis ses lèvres sur ton cou, le tendant un peu plus. L’avantage d’avoir un amant qui te connaissait sur le bout des doigts, c’est qu’il savait où te toucher pour te faire gémir et quand tu sentis ses dents mordiller ta peau, un frisson te parcourut. Tu arrêtas tes caresses quand il se mit à parler d’un autre homme et tu ne pus t’empêcher de pencher la tête sur le côté pour montrer ton mécontentement. C’était bien la première fois qu’on te parlait d’un autre alors que tu étais en train de caresser ton partenaire. Décidément, cette journée était une première fois dans tout. Un rire s’échappa de tes lèvres en l’entendant parler et tu lèves les yeux au plafond. « Le pauvre, j’espère que tu as pris bien soin de lui et qu’il n’a pas été trop choqué dans quel sorte de bar, il avait mis les pieds. J’aurais bien aimé voir sa tête. » dis-tu en riant avant que vos lèvres ne se touchent et que vous échangiez un baiser rempli de passion. Tu mordillas sa lèvre, tirant légèrement dessus, avant de te retrouver à califourchon sur lui.