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 The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen

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Eleanor Brewer
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Eleanor Brewer

(FACE, ©) : Tears. (Holland Roden)
(PSEUDO) : Tears.
(MEETINGS) : 70
(AGE) : Elle a vingt-cinq ans. C'est le bel âge à ce qu'il parait. Elle, ce qu'elle en pense, c'est que cela la rapproche des trente ans et ça la glace littéralement.

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MessageSujet: The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen   The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen EmptyLun 5 Oct - 17:23

The scariest part is letting go
Eileen ft. William

'Cause Love is a ghost you can’t control. Ses yeux balayèrent alors les lumières de la ville qui défilaient devant lui. Il serait arrivé dans quelques minutes. Peut-être moins d'ailleurs. Qui savait réellement ? Cela ne lui importait guère à vrai dire. Ses seules pensées étaient dirigés vers une seule et même chose : Le vide total. Après tout à quoi bon penser quand tout ce qui est fait n'est que désordre et calomnie hein ? Tout partait en vrille en ce moment et il ne le savait que trop bien malheureusement. Comment était-ce arrivé déjà ? Ah oui. Une simple broutille et elle avait claqué la porte. Quel mari stupide faisait-il. Il soupira doucement en relâchant son regard de la vitre du taxi. Encore quelques minutes et il pourrait enfin la rejoindre. Il savait pertinemment où la rejoindre. A vrai dire, il la connaissait par coeur, comme elle d'ailleurs. Ils n'avaient eu aucun secret entre eux, c'était peut-être pour ça que tout marchait si bien entre eux. Enfin jusqu'à aujourd'hui. En effet, ce midi n'avait pas été très joyeux pour le petit couple. A vrai dire, il ne savait même plus d'où est-ce qu'était partie la dispute. Une chose futile sans doute comme sa salle de danse, le travail de William ou peut-être même la petite soeur un peu trop curieuse. Qui sait ? Il ne savait même plus lui-même. C'était peut-être la première fois qu'ils se disputaient réellement depuis leur mariage, il y a quelques mois. Oh, il y en a eu des disputes avant, certes, mais jamais une qui aurait fait claqué la porte à l'un d'entre eux, ce qu'avait fait Eileen. Cette dernière était le calme et la douceur incarnée, il lui en avait fallu pour se mettre en colère et William ne le savait que trop bien. D'ailleurs, elle s'était sans aucun doute réfugiée dans sa salle de danse comme à chaque fois. Il savait très bien que la danse était la seule catharsis de la jeune femme malgré son ancienne blessure. C'est d'ailleurs souvent là qu'il la retrouvait lorsqu'elle était contrariée par n'importe quelle chose que se soit. Ainsi, elle se serait probablement là haut, sans aucun doute. Plus que quelques minutes encore de trajet et il serait là devant elle, prêt à s'excuser. Il l'aimait tellement. Peut-être un peu trop diraient certains. Après tout, elle était la seule femme qu'il avait aimée depuis bien longtemps, celle qui était son petit rayon de soleil. Il ne pouvait décemment pas la perdre. Oh ça non, jamais. D'ailleurs, ce n'était pas une dispute sur une chose aussi futile que l'oubli d'un rendez-vous ou d'une date qui allait ruiner ça. Oh ça non. Eileen était la femme de sa vie, il en était certain à ce moment précis, alors il ne pouvait décemment pas la laisser partir non. Le taxi s'arrêta enfin devant la devanture de Dancing Dreams, refuge de la femme de William. « Vous arrivez à bon port. » Avant même que le chauffeur ne lui demande sa course, le jeune homme lui tendit un billet, silencieux comme depuis tout le trajet. « Gardez la monnaie. » précisa-t-il alors en voyant le pauvre homme tenter de compter le nombre de pièces qu'il devrait lui rendre. Apparemment, ce dernier avait du lâcher l'école un peu trop tôt. William n'en eut cure et ouvrit la portière. « Vous voulez peut-être un peu d'aide non ? Avec vos béquilles... » Il n'eut pas le temps de finir que le blond le coupa. « Ça va aller, je vais me débrouiller. » Il allait se débrouiller oui. Comment ? Il ne savait pas trop, mais il allait y arriver. Après tout, c'était sa faute s'il se retrouvait dans cet état là. Enfin, il aurait pu avoir pire. Certes, deux mois de rééducation et des béquilles pour une simple luxation du genoux à cause d'une chute de vélo, cela aurait pu être pire non ? Deux mois, il fallait juste attendre deux mois. Ce n'était pas la mort après tout. Et puis peut être que cela lui apprendra à être plus prudent la prochaine fois. Dans tous les cas, après quelques minutes et le regard visé sur lui du chauffeur, William réussit tant bien que mal à se hisser sur ses béquilles tout en évitant soigneusement de se reposer sur son genoux meurtri. Tandis que le taxi reprenait sa route vers d'autres clients, le blond posa son regard sur la devanture. Pas de lumières. Peut-être Eileen s'était-elle tout simplement réfugiée chez ses parents ? Ou peut-être ailleurs ? Qui savait réellement hein ? Ainsi, il faillit presque prendre son portable pour l'appeler. Mais il se ravisa. A quoi bon ? Peut-être ne décrocherait-elle pas, le laissant ruminer tout seul. Non, il fallait qu'il monte là haut dans sa salle, pour voir si la jeune femme était bien absente. Y allant avec lenteur, il s'aperçut que la porte d'entrée n'était même pas fermée à clef. Eileen était donc bien ici. Ainsi, il passa le petit corridor qui menait à différentes pièces comme l'accueil, le bureau de la jeune femme ou encore les vestiaires pour ses petits rats. C'est d'ailleurs en dépassant ce dernier qu'il entendit alors aisément la musique. Une musique lente mais tout en puissance. Il continua son petit chemin et vit alors de la lumière, émanant de la salle de danse principale. Il se posta ainsi à l'encadrement de la porte, silencieux. Il avait toujours aimé la voir danser. Elle était aérienne, et dégageait de tels sentiments. Cela en était presque magique pour le jeune homme. Ainsi, il aurait pu la regarder des heures faire ses mouvements tantôt longs et lents, tantôt rapides et passionnés. La déranger aurait été presque un crime, selon lui. Alors, il préféra rester silencieux, attendant patiemment. D'ailleurs, c'est à la fin de cette chanson que la jeune femme décida de s'arrêter, appuyant alors sur le bouton de la chaine hi-fi. Elle n'avait pas encore remarqué son mari, en ayant sans doute été trop absorbée par ce qu'elle faisait ou encore lui tournant le dos. William se décida à faire quelques pas sur le parquet, se rapprochant d'elle. « Tu es drôlement belle à regarder. » dit-il simplement. Ces paroles firent prendre conscience à Eileen la présence de son mari. Il la regarda alors se tourner vers lui. Peut-être serait-elle encore en colère, peut-être se serait-elle radoucie... Peut-être, ou peut-être pas.

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MessageSujet: Re: The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen   The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen EmptyLun 5 Oct - 21:42

Aujourd'hui c'était mon deuxième jour de repos. Le mardi. J'avais seulement le mardi et le dimanche pour me reposer, les autres jours je donnais mes cours de danse classique et de moderne jazz à mes enfants. Aujourd'hui je m'étais amusée à préparer des cup cakes pour faire plaisir à William. Il était parti voir un peu à son travail comment cela se passer, histoire de veiller un peu au grain. Je n'étais pas contre mais il devait reposer son genou. J'étais triste de le savoir mal en point. Il souffrait sans doute. Je pouvais très bien comprendre sa douleur, après tout il y a un peu plus de 4 ans, après une mauvaise chute mon genou n'avait pas survécu. Ne le voyant pas rentré alors qu'il m'avait promis d'être là pour le déjeuner, je m'étais inquiétée pensant qu'il lui était arrivé quelque chose lui qui avait l'habitude de me prévenir. Il n'arriva que le soir sans un coup de téléphone. C'était la première fois qu'il agissait de la sorte et je l'avais plutôt mal prit. J'avais eu le temps de réfléchir sur lui, sur nous, sur notre éventuelle future famille. Et j'avais surtout fait le ménage. Mais 20 heures n'était plus une heure décente sans prévenir sa femme de toute la journée surtout lorsqu'on est blessé.
Lorsqu'il franchit la porte, furax, je vais vers lui et la dispute éclate. Je deviens rouge de colère, mes petits poings se ferment et je le regarde.

...Non, Will il est plus de 20 heures, je me suis inquiétée surtout dans ton état. Un coup de fil m'aurait vraiment rassuré et ton téléphone était éteint toute la journée. Je n'ai pas osé appeler ton père de peur de le déranger en plein travail. Je ne voulais pas ameuter toute la planète.

Je hausse les épaules en allant dans le dressing prendre mon sac, et je regarde William. Je soupire avant de prendre mes clés.

Le repas est prêt. J'ai fait des cup cakes pour le dessert. Tu n'as plus qu'à te servir. Ne m'attends pas.

Dis-je sans le regarder en claquant la porte. Une fois dans la voiture, je finis par éclater en sanglots. Je détestais me disputer avec lui mais là il m'avait fait une sacré frayeur et j'étais tellement impuissante. Je pars à ma salle de danse. C'était le seul endroit qui me permettait de me ressourcer quand ça n'allait pas. Ce que j'aimais c'était m'éclairer seulement d'une petite lampe et de la lumière de dehors pour danser. Je ne voyais que ma silhouette dans les grands miroirs de la pièce. Je dansais, ça me permettait de m'évader c'était la meilleure chose au monde. Cela me rappelait tellement de bons souvenirs. Une fois ma troisième danse terminée, j'éteins la chaîne hifi et entends des pas suivis de paroles. Je ne connais que trop bien cette voix. Il a fait cet effort. Il est venu jusqu'à moi alors qu'il est mal en point. Je le regarde en souriant en m'avançant rapidement vers lui, j'évite de lui faire mal mais je me plonge dans ses bras en le serrant fort.

J'ai eu peur Willy. Peur qu'il te soit arrivé quelque chose tu sais. Je suis désolée de m'être énervée.

Je reste comme ça un moment, m'imprégnant de son odeur, ma préférée. Celle qui me calme en cinq minutes. Je ne me décolle pas de lui. J'étais encore essoufflée et sans doute un peu en sueur mais je m'en fichais royalement.
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MessageSujet: Re: The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen   The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen EmptyMar 6 Oct - 0:32

The scariest part is letting go
Eileen ft. William

'Cause Love is a ghost you can’t control. William n'avait jamais réellement été doué pour les excuses. C'était toujours quelque chose qu'il redoutait à vrai dire. Il ne savait jamais quoi, si telle ou telle chose était mieux appropriée qu'une autre, ou encore quel geste accompagné à cela. Non, il n'avait jamais été réellement bon en excuse. C'est d'ailleurs, peut-être pour cette raison que c'était toujours sa petite soeur qui venait le voir après leurs rares disputes. Elle, elle avait le chic pour toujours trouver quelque chose qui le fasse rire ou même un petit sourire. C'était sa petite soeur quoi, Heaven. Pourtant, il y avait bien des fois où il devait prendre son courage à deux mains et tenter quelques petites excuses qu'il juge d'ailleurs souvent bien maigrelettes et maladroites. Mais au moins, il essaye. C'est d'ailleurs ce qu'il essayait de faire par sa présence du moins dans cette salle de danse devant sa femme. Après tout, n'était-il pas en tord, complètement en tord ? S'il avait ne serait-ce que prévenu la jeune femme lors du déjeuner ou pendant sa pause dans l'après-midi, il n'aurait pas à s'excuser à présent. La colère d'Eileen était méritée, elle s'était inquiétée. Dans le sens inverse, William aurait sans aucun doute appeler jusqu'à Interpol pour avoir des nouvelles d'Eileen, alors... Il comprenait son point de vue. Réellement. Les excuses, ce n'était pas à elle de le faire, mais bien à lui. C'est alors un énorme courage qu'il s'était présenté devant elle. D'ailleurs, s'était-il empêché de penser à quoi que ce soit d'autres qu'elle. Il aurait très bien pu trop ruminer et ne pouvoir jamais passer la porte de la salle de danse. Et oui, malgré les apparences William était bien plus peureux qu'il en avait l'air. Il n'était pas comme son père qui était pret à mettre son poing sur la table. Non, il était plus modéré, plus calme et peut être plus... Timide sans doute. Il n'était pas comme son père et espérait ne jamais devenir comme lui d'ailleurs. Même s'il aimait son père, l'amour d'un fils pour son géniteur étant naturel, il n'aimait néanmoins pas la façon dont ce dernier menait la vie de sa famille. Oui il n'était pas comme son père. D'ailleurs, ce dernier n'aurait probablement jamais été à sa place pour demander pardon à sa femme. Non, jamais. Il aurait probablement laisser couler, aurait attendu que cela soit sa femme qui fasse le premier pas. Non, William n'était pas comme ça. Du moins, il l'espérait réellement. Déjà, sa seule présence dans cette salle de danse en attestait. Il faisait même fi de la douleur qui l'étreignait un peu au niveau de son genoux. Il aimait tellement Eileen qu'il ne pouvait rester sur une dispute qui en fait était réellement stupide. Pourquoi n'avait pas appeler, prévenu ? A vrai dire, il n'en savait rien. C'était la première fois qu'il le faisait et peut-être avait-il été trop pris par son travail ou n'avait-il vu tout simplement pas le temps passé lorsqu'il était en réunion avec les actionnaires et son père. En tout cas, il s'en voulait terriblement même. Cela ne lui ressemblait pas. Mais ce qui était fait était fait, il ne pouvait décemment pas revenir en arrière pour changer le passé, il ne le savait que trop bien malheureusement. « J'ai eu peur Willy. Peur qu'il te soit arrivé quelque chose tu sais. Je suis désolée de m'être énervée. » C'est sur ses paroles que la jolie Eileen vint alors se blottir dans ses bras après avoir réduit l'espace qui se tenait entre eux deux. Par automatisme à présent, William vint l'entourer de ses bras comme il le put avec ses béquilles évidemment, et passa une de ses mains dans sa douce chevelure blonde. Malgré lui, un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Willy. C'était sans aucun doute un vestige de la taquinerie de sa soeur. En effet, cette dernière avait souvent l'habitude de l'appeler ainsi, sachant très bien l'agacement qui en résultait chez le blond. Après tout, il n'aimait pas réellement être comparé à une orque telle que celle du film Sauvez Willy. Mais après les années, c'était devenue une habitude pour sa soeur et Eileen avait sans aucun doute du reprendre cette routine en l'ayant entendu chez les Leger. D'ailleurs ce surnom passait presque au dessus de William, il s'y était presque fait, si l'on peut dire ça comme ça. Ainsi, il s'amusa alors avec ses doigts à entortiller légèrement une des mèches blondes de la jeune femme. « Tu n'as pas à t'excuser. J'aurais du appeler. C'est de ma faute. » commença-t-il alors doucement. « Je n'ai pas pensé que tu aurais pu t'inquiéter. C'était stupide. » finit-il alors. Le parfum de la jeune femme, celui qu'il lui avait offert si ses souvenirs étaient bons, embaumait ses narines, l'enivrant presque. Il avait toujours adoré son odeur. Il se détacha alors de quelques centimètres, pour pouvoir la regarder dans les yeux. L'inquiétude peignait encore les traits du doux visage de sa bien aimée. Il aurait aimé pouvoir les effacer d'un seul coup de baguette, d'un baiser presque. Il lui sourit tendrement alors. « Eileen, tout va bien d'accord ? Je suis là, tu n'as plus à t'inquiéter. Je te promets que je vais toujours t'appeler d'accord ? » lui promit-il. Pouvait-on sentir un petit ton d'humour dans cette dernière phrase ? Oui, il est vrai. Certes, c'était d'un goût assez vaseux, mais, il était comme ça William, il voulait faire rire même dans les moments les plus dramatiques. Et puis, il aimait tellement son sourire... Il réfléchit un instant. « Tu sais, je suis sûr que les cupcakes que tu as préparés nous attendent avec impatience.. » Après tout, même s'il en était très friand, il savait qu'Eileen ne pouvait pas elle aussi résister à ces douceurs. Et puis n'était-ce pas un joli prétexte pour rentrer tout les deux, ensemble, à la maison, chez eux ?

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MessageSujet: Re: The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen   The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen EmptyVen 9 Oct - 21:01

Le voir là méritait que j'oublie le sujet de notre dispute. Il avait fait cet effort de venir jusque là alors que son genou devait le faire terriblement souffrir. Quelque part je culpabilisais beaucoup. Être dans ses bras était réconfortant. Avec William nous n'avions pas vraiment besoin de mots pour se comprendre et c'était là toute la richesse de notre relation. Nous étions liés par les liens sacrés du mariage d'un côté, mais quelque chose de plus fort nous liait. Et j'étais fière d'avoir été la personne qui l'avait aidé du mieux que je pouvais à remonter la pente. J'étais fière de mon mari. Je ne voulais pas le lui dire souvent pour ne pas qu'il prenne la grosse tête mais je l'aimais. J'aimais sentir sa chaleur tout contre moi. Son odeur me berçait toujours quand ça n'allait pas. Il était toujours la solution à mes problèmes et ce soir je n'avais pas besoin de me confier à une amie car William était à la fois mon meilleur ami et mon mari. Je n'avais besoin que de lui.

Je ne m'aurais pas inquiétée si tu n'avais pas joué les cascadeurs sur ton vélo ! Je me suis inquiétée et je suis toujours aussi inquiète. Tu n'aurais pas du venir là chéri. Tu t'es fatigué pour rien. Promets moi de ménager ton genou demain à la maison ! Tu en as besoin.


Je ne voulais que son bien. Je n'avais jamais exigé quoi que ce soit. Je n'étais pas autoritaire, ni jalouse ni rien. Il avait carte blanche dans tous les domaines sauf lorsqu'il n'allait pas bien. Et là, il était mal en point. Le médecin lui avait demandé du repos pour son genou et rester debout au travail et avoir la pression sur les épaules n'aidait pas. Il avait son père qui gérait tout et qui était aux commandes, s'il voulait des nouvelles concernant l'entreprise, il pouvait l'appeler de chez nous. Je ne voulais pas que sa blessure s'aggrave et que le sport soit proscrit plus longtemps. Je hausse les épaules en mordant ma lèvre inférieure pour le regarder à nouveau dans les yeux. J'étais fragile mais à ses côtés je me sentais forte. Invincible. J'aimais qu'il soit là. Ici. Maintenant.

C'est pas question de ça Willy. Tu ne dois pas trop forcer sur le genou et ce que tu as fait aujourd'hui c'était la dernière fois pendant ta convalescence. Tu n'en as pas pour si longtemps, si ton père veut te parler ou inversement tu as skype, ou le téléphone ! Tu te débrouilles à distance. Je ne joue pas les mamans protectrices mais tu as besoin de repos, avec qui j'irais courir si tu as un genou en compote ? Je te traînerais par les pieds après s'il faut !

Je rigole en déposant un doux baiser rempli d'affection sur les lèvres de William. Je l'écoutes alors et décide de me détacher de lui pour récupérer mes affaires et tout éteindre.

Rentrons, j'ai une faim de loup.

Je lui frotte le dos et nous avançons doucement mais surement vers la sortie.

Ma voiture est à deux pas. Tu veux m'attendre, je viens avec jusqu'ici ?
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MessageSujet: Re: The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen   The scarriest part is letting go 'cause love is a ghost you cant' control ▽ feat Eileen Empty

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