how deep is your love. (riley)

★ dream a little dream of me.
sa mère est mécanicienne et lui a appris quelques trucs, riley s'y connait donc un peu dans ce domaine. ≈ depuis toute petite, elle rêve d'être journaliste et est déterminée à parvenir à son but. ≈ elle supporte beaucoup de causes comme celle des lgbt, c'est aussi une féministe qui se bat toujours pour l'égalité homme/femme. ≈ elle a toujours eu beaucoup de répartie et n'est pas du genre à se laisser faire, ni à se laisser intimider. ≈ elle n'aime pas parler d'elle et a du mal à se dévoiler lorsqu'elle ne connait pas ou peu la personne en face d'elle. ≈ sa dernière relation amoureuse s'est assez mal terminée alors elle ne se sent pas prête à se relancer là dedans.

★ tell me sweet little lies.

le destin: l'absolu ou une excuse? le destin ? riley n'y a jamais cru. pour elle, c'est une excuse que les gens désespérés trouvent pour expliquer les événements importuns plus ou moins importants de leur vie. pourquoi croire que, dès notre naissance voire même avant, notre vie entière a déjà été prévue ? d'après elle, nous contrôlons notre vie et rien d'autre. elle ne va pas non plus aller insulter ceux qui y croient, mais elle trouve l'idée du destin particulièrement stupide.
les ingrédients du bonheur: pour riley, la famille, c'est the ingrédient du bonheur. parce que la famille, c'est peut-être chiant, parfois collant, mais c'est bien plus qu'un groupe de personnes qui partagent un lien de parenté. la famille, c'est toujours là, qu'on le veuille ou non, dans les galères comme dans les moments, justement, de bonheur. avant, il y avait également un certain garçon qui la rendait heureuse mais, merci little charlie, ce n'est plus le cas.
rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet: "riley ? on a beau avoir même pas cinq minutes d'écart, pour moi c'est un bébé. elle a beau dire qu'elle n'a pas besoin que je sois toujours avec elle pour la protéger. d'ailleurs, elle a raison : elle est très débrouillarde, quoi qu'un peu perfectionniste. beaucoup même. riley peut passer énormément de temps sur quelque chose pour que ce soit le mieux possible. elle a toujours eu du mal avec les inconnus, elle n'est pas du genre à se dévoiler facilement et est un peu méfiante quand elle ne connait pas. puis riley, elle est quand même très sarcastique et a une répartie qui peut te faire douter de tous tes choix de vie. mais on l'aime comme ça." - shawn, frère jumeau de riley.
que pensez-vous de little charlie: little charlie ? à la base, riley le considérait juste comme un gosse qui n'avait rien d'autre de mieux à faire de sa vie en dehors de stalker des gens pour aller ensuite raconter leur vie sur internet. mais un jour, il s'en ait pris à son couple. elle était avec un garçon gentil, attentionné, mais voilà que charlie arrive et raconte sur son blog qu'elle est cocue. riley, manquant un peu de confiance en elle à l'époque, l'a tout de suite cru. pourtant, c'était une fausse rumeur, mais ça elle ne le saura sûrement jamais. en tout cas, elle ne remerciera jamais charlie d'avoir ruiné son peu de confiance en l'amour.

★ scars and souvenirs.
ICHI. « Shawn, pourquoi est-ce que t'as frappé James ? » Le petit garçon baissa les yeux avant de les diriger vers moi, sa sœur de quelques minutes sa cadette, qui regardais la scène un peu plus loin, me sentant coupable. « Il embêtait Lily. » Du plus loin que je me souvienne, il m'avait toujours surnommée Lily. Quant à moi, je l'appelais Shasha. Je savais qu'il détestait ce surnom, mais ça ne m'empêchait pas de continuer. Shawn et moi, nous avions toujours été comme ça ; taquins l'un envers l'autre, lui protecteur envers moi et moi, fidèle à moi-même, je l'envoyais balader quand il essayait de me protéger, protestant en disant que ce n'était pas parce que j'étais une fille que ça voulait dire que j'étais incapable de me débrouiller et de me défendre seule. Même si je devais avouer que j'appréciais quand il jouait au grand frère protecteur, comme quand il effrayait les garçons qui m'approchait un peu trop. J'osais enfin le rejoindre après que notre mère ait terminé de le sermonner. Je forçais un sourire, qu'il lui rendit. « Je– » « Je sais. Tu pouvais te débrouiller seule. J'ai compris. » Je fronçais les sourcils, secouant la tête. « Je voulais juste dire merci. » Merci. Pour nous, c'était un peu l'équivalent d'un « je t'aime », ou les trois mots qu'on n'osait jamais dire à l'autre.

NI. « Maman est enceinte. » dis-je à Shawn alors qu'on jouait ensemble dans le jardin. Nous avions dix ans quand notre mère commença à agir différemment. Elle mangeait plus, et moins sainement, elle qui faisait toujours attention à son poids, elle passait des matinées entières dans la salle de bain, et la liste continuait encore et encore. Je n'avais pas d'expérience dans ce domaine, mais grâce à quelques séries médicales, j'avais compris ce qu'il se passait : il y allait avoir un nouvel habitant dans la maison et j'ignorais si j'appréciais l'idée de ne plus être la plus jeune de la famille. L'avantage, ça sera que je ne serai plus considérée comme un bébé. Le désavantage, c'est justement que je ne serai pas plus considérée comme telle.

SAN. Plusieurs années étaient passées et pas mal de changements s'étaient imposés. Caitlin était née, mon père avait trouvé un nouveau travail et nous avions donc dû emménagé. Précisons que c'était tout de même sur un autre continent – je n'avais jamais compris pourquoi il avait été nécessaire de tout quitter pour partir aussi loin. Plusieurs mois après l'arrivée à Whitby, mon père était parti avec une voisine qui devait avoir la vingtaine et j'étais restée avec Shawn, ma mère et ma nouvelle petite sœur. Le garçon de la famille avait d'ailleurs eu une dispute assez violente avec le paternel qui n'était d'ailleurs jamais revenu. On en avait souffert, surtout Caitlin qui n'avait que deux ans, mais on savait qu'on allait surmonter ça avec notre mère. Parce qu'on était ensemble et que c'était un peu nous contre le « destin », comme disait maman.

YON. « Je n'arrive pas à croire qu'il ait fait ça. » La nouvelle était tombée le jour précédent sur le blog de Little Charlie. Le gros titre ? « RILEY EMERSON EST COCUE. » Enfin, ce n'était pas réellement écrit ça, mais en gros c'était ce que ça voulait dire. Après deux ans de relation avec lui où je pensais que tout allait bien, je découvrais sur Internet, à la vue de n'importe qui, que ce n'était peut-être pas le cas. Ce que je n'arrivais pas à croire non plus, c'était que je me confiais au fils de mon nouveau beau-père que je connaissais à peine. À la base, j'étais méfiante quand je ne connaissais pas, mais j'allais quand même vivre avec ce gars. Autant parler un peu, même si la conversation consistait juste à discuter – et surtout à se plaindre – de celui qui était maintenant mon ex petit-ami, à lui trouver des défauts auxquels je n'aurais jamais pensé avant. Mais Aiden écoutait et après ça, je me sentais mieux. J'allais bien m'entendre avec mon demi-frère.

GO. Être petite pouvait avoir certains avantages, comme pouvoir se faufiler dans la foule pendant des concerts, pouvoir jouer plus facilement à cache-cache avec sa cousine de huit ans qu'on doit baby-sitter de temps en temps. Mais quand on se retrouve face à une étagère dans un magasin et qu'on est largement trop petite pour atteindre ce qu'on souhaite, c'est moins pratique. En essayant d'arriver à attraper ce que je voulais sur l'étagère du magasin de pièces détachées en ville pour aider ma mère à réparer sa voiture, j'avais tout fait tomber. Il y avait eu des avantages à la situation : premièrement, j'avais pu commander le pot d'échappement qu'il me fallait, puis j'ai rencontré un garçon. Il avait l'air gentil, marrant, et même mignon. Il me plaisait bien, mais je n'avais pas voulu m'attarder trop longtemps sur lui, des souvenirs de ce que j'avais ressenti après ma séparation avec Lucas me revenant en tête. Et puis, j'ignorais même son nom. Mais il fallait bien que je revienne chercher ma commande un jour et je sais qu'il sera là. Cette idée me rassurait et m'effrayait à la fois.