ME BEFORE YOU.
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 William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.

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AuteurMessage
Eleanor Brewer
one of us
Eleanor Brewer

(FACE, ©) : Tears. (Holland Roden)
(PSEUDO) : Tears.
(MEETINGS) : 70
(AGE) : Elle a vingt-cinq ans. C'est le bel âge à ce qu'il parait. Elle, ce qu'elle en pense, c'est que cela la rapproche des trente ans et ça la glace littéralement.

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(RPs) : loading.
(RELATIONSHIPS):

William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. Empty
MessageSujet: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptyVen 18 Sep - 21:46


- William Leger -
"It's time to let it go, start again. But it's not that easy"
--------------------
nom complet: Comme tous les autres membres de son illustre famille, le jeune homme hérita du nom de Leger. Beaucoup connaissent ce nom comme étant une entreprise assez présente dans le marché des affaires, si ce n'est une des meilleures. De plus, ses parents décidèrent de le nommer William. Néanmoins, il hérita aussi comme second et troisième prénom, comme une petite tradition familiale, les noms de ses grands-pères. Ainsi, Will s'appelle en réalité William John Thomas Leger. De plus quand il était petit, les gens avaient plus l'habitude de l'appeler Willy ou Will qu'autre chose. D'ailleurs, c'est resté avec certains de ses amis. âge, date et lieu de naissance :  Cela fait maintenant quelques années que le jeune homme a dépassé le quart de siècle, étant né un certain vingt cinq décembre à Londres. Effectivement, il a fêté ses vingt-six bougies cette année. Néanmoins, l'âge, chez lui, n'est pas du tout un problème contrairement à certains. Il vit avec et ne s'en préoccupe pas tellement pourrait-on dire. nationalité et origines: William est né à Londres, en Angleterre. De plus sa famille est sur le sol anglais depuis des générations. Ainsi, il est anglais. Néanmoins, on peut noter que sa famille paternelle a des origines allemande, d'où son nom famille très connoté. D'ailleurs, il faut le prononcer "léguerre" en phonétique, "léger" serait bien comique et agaçant pour lui. métier/études: Il vient tout juste de reprendre les rennes de l'entreprise familiale. Néanmoins, son père est toujours à ses côtés pour le seconder, mais pour lui donner des conseils. Enfin à ce qu'il en dit, car selon son fils, il n'est tout simplement pas prêt à laisser partir ce qu'il avait ardemment construit année par année. Il s'accroche le père. orientation sexuelle: Il aime les femmes c'est un fait avéré. Il n'y a jamais eu qu'elle d'ailleurs, dans sa tête dans son esprit. A vrai dire, il ne s'est jamais réellement posé la question. Mais il faut dire que durant certaines fêtes universitaires, ses petites expériences avec des hommes n'ont jamais été concluantes. Ainsi, il est bien hétérosexuel. statut civil: Le jeune homme vient tout juste de se marier avec une jeune femme formidable. D'ailleurs, c'est cette dernière qui l'a reconstruit peu à peu après qu'une certaine petite brune l'ait abandonné juste devant l'autel, laissant à Will un gout amer sur le mariage, la confiance en autrui et surtout en l'amour. Il tient réellement à sa femme, mais il n'arrive pas à se sortir Tanzie de sa tête malgré tout ce qu'elle lui a fait subir. Elle est comme ancrée dans ses veines, dans sa peau.. statut familial:  On ne peut pas dire que le blond souffre de ce côté-là, loin de là. Il a reprit l'entreprise familiale, qui d'ailleurs va conquérir le marché états-uniens bientôt. Ainsi, il a une vie très confortable avec tout ce dont un homme peut rêver.traits de caractère: Drôle - charmeur - simple dans sa façon de vivre - adorable - gentil- attentionné - sensible mais le cache réellement bien - protecteur - maladroit - renfermé quand cela concerne les sentiments - a du mal à donner sa confiance à présent - rancunier - tête brûlée. groupe: Earl Grey. avatar: Sam Claflin crédits: SCD

dream a little dream of me.
Depuis son premier presque mariage raté, Will a réellement du mal à faire confiance aux autres, surtout en amour. C'est plus fort que lui, il a l'impression que tout peut recommencer, que la descente aux enfers pourrait reprendre. D'ailleurs, malgré l'aide apportée par sa femme actuelle, Eileen, il n'arrive pas à passer au-dessus de tout ça. C'est comme ancré dans sa peau. + Le jeune homme n'a qu'une peur dans la vie : Celle des endroits clos. Effectivement, William déteste être enfermé dans n'importe quelle pièce que ce soit. D'ailleurs, si par malheur il se retrouve coincé dans x endroits que cela soit un placard ou un ascenseur, vous pouvez être sûrs qu'il tentera par tous les moyens d'en sortir quitte à se casser les os des mains à force de taper contre les murs. Oui dans un certain sens, cela le rend réellement hystérique. Néanmoins, quand une personne est à côté de lui, il est un peu plus calme mais il peut très bien retourner sa "folie" contre cette personne-ci, et attention à la casse. + Quand il dort, le jeune homme a tendance à se battre. Enfin façon de parler. Effectivement, il aura beau avoir un lit parfaitement bordé le soir en se couchant, le matin-même en se réveillant, il peut être sûr de trouver ses draps à l'autre bout du lit et son duvet de l'autre côté. Ainsi, il en a déduit depuis longtemps qu'il doit sans aucun doute bouger énormément dans ses songes. Néanmoins, lorsqu'il est avec quelqu'un, sa femme par conséquent, il ne bouge pas d'un cheveu. Ainsi, sans doute, a-t-il besoin d'une présence à ses côtés, comme pour le rassurer dans son sommeil. Peut-être ou peut-être pas. + Son père est une figure assez importante dans sa vie. Peut-être trop imposante d'ailleurs. Petit, il a influencé bon nombres de ses décisions. Ce n'est qu'à l'adolescence où William a voulu s'émanciper quelques peu et a commencé à contredire ses décisions. Ainsi il s'est détaché quelques peu de lui. D'ailleurs plus tard, lorsque le blond a demandé Tanzie en mariage, le père de ce dernier ainsi que bon nombre de sa famille n'était pas du même avis. Alors imaginez sa réaction lorsqu'il a compris que Tanzie s'était enfuie du mariage. Effectivement, déjà ne l'aimait-il pas mais si en plus elle a gâché de l'argent, c'était le comble. Néanmoins on ne peut pas dire qu'il n'en est pas plus heureux de voir son fils s'être finalement marié à une autre jeune femme beaucoup plus de leur "monde". Ainsi, sans qu'il ne s'en rende compte, de par l'entreprise, son père a toujours quelques peu de l'influence dans sa vie. Mais, Will sait néanmoins mettre son hola, comme lors de sa relation avec la petite brune. + Il fut un temps où les enfants Leger étaient deux. Effectivement, William avait un frère âgé de plus de huit ans que lui. C'était bien évidemment lui qui aurait du reprendre les rennes de l'entreprise familial, du moins sa tête. Mais le destin en décida autrement. En effet, l'année des dix ans du blond, on détecta un cancer chez son grand-frère. Ce dernier fut fulgurant et en quelques mois, son frère était décédé, laissant une plaie ouverte chez toute la famille. Peu de personnes ne connaissent réellement l'existence du premier Leger, en dehors de la famille évidemment. A vrai dire, Will n'en a jamais parlé. Il idolâtrait son frère comme jamais, c'était un peu son héros. Il était celui qui le faisait rire, qui le protégeait contre ces crétins au lycée. Son décès avait laissé en lui une trace indélébile, trop sensible. Pourtant, il s'était juré de vivre une vie en hommage de son frère. C'était sûr. La seule fois qu'il a parlé ouvertement de son existence ce fut à Tanzie. C'était tout. Il n'en a d'ailleurs jamais parlé avec sa femme actuelle. A vrai dire, personne n'en parle chez lui. C'est comme tabou presque. + Les soirs où il n'arrive pas à dormir, William a toujours l'habitude de se rendre sur la terrasse de leur appartement et regarde le ciel. Le froid de la nuit le réconforte et il observe alors tranquillement les étoiles. Généralement, sa femme est à côté de lui dans leur chambre, dormant. Il aime ces moments-ci de tranquillité absolue. Il aime la nuit à vrai dire. Certains pensent que la nuit représente le mal, la noirceur. Il n'est pas d'accord. Pour lui, c'est la ... Sérénité absolue. D'ailleurs à chaque fois qu'il a besoin d'être seul, il se réfugie sur cette fameuse terrasse, en de belles nuits étoilées. Lorsque sa femme le rejoint sur ce fameux balcon, il l'entoure doucement de ses bras et ils restent ainsi, dans les bras de l'un et de l'autre, sans parler. Ils sont juste .. Biens. + A vrai dire, c'est Eileen qui a réussi à le faire revenir sur terre. Sans elle, il ne sait pas réellement ce qu'il aurait été capable de faire. Evidemment, il n'en aurait pas été jusqu'à se suicider, il n'en est pas moins débile. Mais disons simplement que l'alcool et les fêtes jusqu'à pas d'heures auraient pu être ses meilleurs amis. Ainsi, il remercie presque chaque jour que dieu fait sa présence à ses côtés. Elle est presque celle qui lui a fait gardé le bon chemin. Il est attaché à elle comme jamais. Néanmoins, son coeur n'est pas tout à fait remis du départ de Tanzie, c'est un fait avéré. Il ne l'a jamais oubliée à vrai. On n'oublie jamais son premier amour. + Tous les matins, le jeune homme ne déroge jamais à sa tasse de café. C'est un petit rituel très sacré chez lui, presque. Il lui faut sa dose de caféine pour débuter la journée. Réellement. Généralement, pour le taquiner, sa femme aime dire qu'il est un petit ours bougon tant qu'il n'a pas eu sa boisson chaude caféinée. + William a été élevé dans une famille très croyante. D'ailleurs sa mère a toujours sur elle sa croix en pendentif. Quand il était petit, chaque dimanche matin était consacré à la messe. Will a toujours détesté ça. Certes, il a une certaine croyance en dieu, mais il n'en est pas moins aussi pratiquant que ses parents. De toute façon, depuis six ans, il n'a jamais remis les pieds dans une église, hormis le jour de son mariage avec Eileen. C'était tout.

tell me sweet little lies.

le destin: l'absolu ou une excuse? Pour William, le destin est une notion à laquelle il n'a jamais réellement pensé. A vrai dire, il n'en croit pas réellement un mot. Malgré son éducation quelques peu religieuse et catholique, il ne croit pas à une sorte de divinité qui aurait déjà tout prévu à l'avance. Non, selon lui, comme aurait dit un certain Monsieur Sarte, l'homme est maître de ses actions, c'est lui qui fait et crée sa vie. Il n'y a aucun autre champ qui rentre en action selon lui. C'est tout.
les ingrédients du bonheur: Ah le bonheur. Notion que bien trop ancienne et tellement peu utilisée. Selon William, la recette du bonheur est tout simplement l'acceptation de soi et être avec ceux que l'on aime. C'est tout simple selon lui. Certes en pratique, cela semble beaucoup moins facile qu'en théorie, mais d'après lui, ça marche. Enfin disons plus ou moins.
rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet: Sa mère lui a souvent répété « Tu es un bon garçon, mais essaye un peu de faire ce qu'il te plait à toi, et non à ton père. »
que pensez-vous de little charlie: Charlie et son blog là ? C'est ça ? A vrai dire, William ne fait pas réellement attention à ce genre de racontars. Ce n'est pas réellement ce qu'il l'intéresse. Néanmoins quand sa femme lui en parle, il écoute d'une oreille, un peu distrait. Selon lui, ce Charlie n'est qu'un gamin recherche simplement de l'attention. Provoquer des scandales ou des rumeurs est un moyen de tourner l'attention sur lui. Oui à son avis, c'est simplement ça. Alors, il n'y prête pas réellement grand attention.

scars and souvenirs.
Take me to church Le droit bien droit, William attendait. Impatient, comme toujours, ses yeux étaient fixés sur l'allée avec une certaine appréhension. Il avait l'impression de rejouer un ancien chapitre de sa vie. Un chapitre trop douloureux. Son coeur battait la chamade et pas seulement à cause de l'événement. Non bien sûr que non. Il se contractait de plus en plus, explosant peut-être dans sa poitrine. Les secondes s'étiraient en minutes, les minutes en heure. Depuis combien de temps attendait-il debout sur cette estrade ? Cinq minutes peut-être ? Autour de lui, tous les yeux étaient rivés sur lui. Cela ne le dérangeait pas tellement, après vingt six ans, il en avait pris l'habitude. Néanmoins, il est vrai qu'à ce moment précis, il aurait préféré se terrer dans un trou de souris. Tournant la tête vers son meilleur ami, ce dernier lui lança un sourire qui se voulait rassurant. Tout irait bien, oui, tout irait bien. Du moins il l'espérait. Il prit une seconde inspiration. Il détestait attendre. Enfin, du moins, il détestait être sur cette estrade. Il prit une seconde inspiration. Tout semblait si semblable à la dernière fois. Il avait l'impression de retrouver les mêmes fleurs accrochés aux bancs de l'église, il pensait même retrouvé cette odeur si particulière et qui n'appartenait qu'à l'édifice religieux. Prendre ses jambes pourrait être une bonne solution tout compte fait. Fuir pour ne pas revivre la même chose. C'était un bon plan non ? Pourtant ses jambes restèrent de marbre, ses mains derrière le dos comme le voulait l'usage. Son regard était ancré devant cette grande porte ouverte où il verrait bientôt sa future femme faire ses pas. L'impatience se faisait réellement sentir. Ses proches tout semblaient tout autant impatients que lui, enfin du moins avaient-ils le sourire, eux. En effet, l'inquiétude se lisait sur les traits de William. Pourtant, il savait qu'elle viendrait. Elle lui avait promis, l'avait rassuré. Elle tenait toujours ses promesses. Elle n'avait jamais faibli. Pas une seule fois. Alors pourquoi ne le ferait-elle pas aujourd'hui hein ? Respire, respire, se répétait-il. Elle n'était pas elle. Elle franchirait ses portes, elle gravirait les marches et marcherait le long de cette allée. C'était un fait indéniable. Il n'y avait pas d'autres échappatoires à ça. Il tenait de se rassurer et surtout de ne pas penser. Non, il ne fallait pas penser. C'était trop douloureux. Penser reviendrait à se souvenir, et se souvenir c'était mal. Très mal. Pourtant, il ne put qu'y repenser. Il se tenait à la même place, il y a six ans. Exactement ici, sur cette estrade. Il ferma doucement les yeux comme pour prendre son courage et chasser ce souvenir, cette partie de sa vie qui l'avait complètement détruit.

Un sourire indéniable semblait se peindre sur ses lèvres. Enfin. Enfin, elle allait être sienne, comme il allait être sien. Ce jour-ci, il l'avait attendu des années. Il faut dire qu'elle était son premier amour. Il aurait pu attendre un siècle pour elle, même plus. L'amour ne compte pas, ne compte plus. Plus les minutes passaient, plus l'impatience grandissait. Il avait hâte de la découvrir, magnifique, comme toujours, dans cette robe blanche. Il avait hâte de voir son sourire s'illuminer quand ils prononceraient leurs voeux. Oui, il avait hâte de vivre réellement sa vie à ses côtés. C'était tout. Tout le monde était en haleine. Même sa famille, pour qui, il le savait que trop bien, cette union était désaprouvable. Mais il s'en fichait. Il l'aimait tellement. Peut-être trop comme diraient certains. Mais peut importait. Aujourd'hui, elle serait sienne pour toujours et rien n'aurait pu changer ça. L'argent ne faisait pas le bonheur, l'amour par contre méritait tous les sacrifices. Réellement tous. Son regard se reporta alors sur la grande porte close de l'église. Quand allait-elle enfin s'ouvrir ? Il ne savait pas. Pourtant, il sentait ce moment si proche. Il retint son souffle quand enfin il entendit la musique de l'orgue de l'édifice religieux. Ca y est, on y était. Les portes de l'église s'ouvrirent et toutes les têtes, et surtout celle de William, se tournèrent vers l'ouverture. Pourtant, bien vite, des murmures se firent. La musique s'arrêta nette. William fronça les sourcils. Ce n'était pas Tanzie. Ce n'était pas elle. Que se passait-il enfin ? La jeune femme qui venait d'entrer, et qui était la petite soeur de William, marcha tranquillement le long de l'allée. L'inquiétude peignait ses traits, ou peut-être était-ce de l'appréhension. N'y tenant plus, le jeune homme réduisit les quelques mètres restants à du néant. « Où est Tanzie, Lucy ? » demanda-t-il. L'intéressée sembla hésiter, choisir ses mots. « Elle.. Elle est partie, Will. » Ce dernier ne sembla pas comprendre alors qu'autour d'eux les indignations commencèrent à se faire sentir. Les parents Leger d'ailleurs s'étaient bien vite levés pour tenter de comprendre ce qu'il se passait. « Comment ça, partie ? Où est-elle bon sang ?! » s'impatienta-t-il. Il refusait de voir la réalité en face. Ou du moins repoussait-il l'échappatoire. « J'ai voulu la prévenir que tout allait commencer et je n'ai trouvé personne dans la pièce. Elle n'a pas laissé de mots. Rien... » indiqua-t-elle alors peinée de devoir annoncer une telle nouvelle à son frère. Ses parents commencèrent à comprendre. D'ailleurs, son père levait déjà les bras au ciel, plus indigné que jamais. « Ah bah, voilà ce qui.. » William n'écoutait plus. Il n'était plus dans l'église. Son esprit était partie loin. Très loin. Seule une idée persistait dans sa tête. Elle l'avait abandonné. Elle était partie. Ils devaient se marier et vivre pour toujours et voilà qu'elle était partie. Pourquoi l'avait-elle abandonné ? Son coeur commença à se serrer. Sa soeur devait sans aucun doute lui dire quelques paroles réconfortantes, ou peut-être pas. Il n'écoutait plus. Tout ce qu'il voulait, c'était partir lui aussi. Partir loin. Faisant abstraction des gens autour de lui, il s'éloigna un peu des indignés et vint s'asseoir sur les marches menant à l'autel. Elle l'avait quitté, se répétait-il en boucle dans sa tête. Quitté. Il ne sentit même pas sa soeur venir l'entourer de ses bras.

Les premières notes de l'orgue religieux firent revenir sur terre le jeune William. Elle arrivait. Son ange était là. Ses yeux se tournèrent à nouveau vers les grands portes ouvertes. Avec la distance qui la séparait d'elle, il ne put qu’apercevoir une silhouette noire entourée de toute la lumière de ce bel après midi de juin. A vrai dire, cette vision de la jeune femme était un peu la représentation qu'elle avait été dans sa vie. En effet, il l'avait rencontré à une période de sa vie bien sombre. D'un gouffre, elle l'en avait totalement extirpé. Avec son sourire et sa joie de vivre, elle lui redonnait foi en la vie, et cela n'avait pas été une mince affaire, croyez-le. Non, Eileen avait été un véritable soleil dans sa vie. La voir ainsi, dans cette magnifique robe blanche ne fit que le confirmer dans son choix.Elle était celle avec qui il voulait partager sa vie. Il refusait de penser à autre chose. D'ailleurs, sa famille l'adorait pour commencer. Eileen c'était tout de suite entendu avec sa belle famille ? Son père n'avait jamais été autant enthousiaste que d'avoir un autre enfant. Il faut dire que la blonde rentrait parfaitement dans les critères paternels. Elle avait déjà un compte en banque qui affichait plus qu'un zéro et semblait provenir d'une famille tout à fait respectable pour son fils. C'était assez pour lui. Néanmoins, pour Will, ce n'était pas ceci qui avait fait la différence. A vrai dire, ça, il s'en fichait réellement. Non, il l'aimait. Oui, c'était ça. Il l'aimait réellement. Qu'elle s'entende bien avait été un plus. Certes, cela avait été non négligeable. Il ne se souvenait que trop bien de sa dernière relation en date qui avait fini par mal tourné à cause de ça, sans qu'il ne s'en rende compte lui-même. Peut-être avait-il été trop aveugle, pensant que tout irait mieux que cela s'arrangerait tôt ou tard. Peut-être avait-il été le fautif dans l'histoire ? Peut-être que s'il avait fait plus attention, ils n'en seraient pas là. Peut-être même que... Non. Il ne devait pas penser à ça. Tout ça était passé. Totalement passé. Il n'avait pas le droit de penser à ça, surtout le jour de son mariage. Non, il n'avait littéralement pas le droit. Trop tard, son esprit était déjà bien loin malgré lui, tandis que sa dulcinée commençait à faire ses premiers pas sur la longue allée qui la mènerait jusqu'à l'autel.

William restait en retrait devant le silence de sa petite amie. La voir ainsi, si pensive, le minait presque. Après tout, que pouvait-elle penser ? Etait-ce réellement un désastre ? Il ne savait pas, il ne savait plus. Pourtant en cette froide nuit de décembre, rien ne transparaissait sur le visage de la jolie Tanzie. Elle semblait comme distante et William n'aimait pas réellement ça. Elle n'avait jamais été comme ça avec lui. Enfin du moins pas lorsqu'ils ne se disputaient pas. C'est à dire jamais. Il aurait voulu dire quelque chose, lui demander si tout allait bien. Après tout, peut-être avait-elle été chambouler de tout ça ? D'un certain côté, tout ça n'était pas son monde, elle avait du être perdue sans doute. Il aurait aimé qu'elle lui partage ses impressions, qu'ils en discutent. Qu'il l'aide à être mieux dans un certain sens. Pourtant, elle était aussi hermétique que du plastique. Il prit alors une inspiration, son courage à deux mains en quelques sortes. « Tanzie... ? » commença-t-il. La tête de la jeune fille se tourna. Il put alors enfin voir son visage sous les lumières artificielles de la ville. Neutre. Elle le regardait de ses yeux noisettes, attendant qu'il développe sans doute. Pourtant, les mots semblèrent se bloquer dans sa gorge. Par quoi pouvait-il commencer ? Comment avait-elle trouver la soirée ? Ses parents ? Non, c'était bien trop basique et pas tellement approprié. Est-ce qu'elle voulait les revoir ? Non, non. Encore moins. Il préféra alors aller droit au but, comme sa petite soeur lui avait souvent répété. Il est vrai que cette dernière avait beaucoup fait cette soirée. Il ne la remercierait jamais assez dans un certain sens. « Tu sais, je suis sûr qu'avec le temps tout irait mieux. » Peut-être était-il trop naïf. Sans doute. Peut-être ne voyait-il que le blanc partout autour de lui. Sans doute. Pourtant, il y croyait à ses paroles. Après tout, ce premier diner avec ses parents ne voulaient rien dire. Les premières impressions étaient souvent fausses non ? Et puis si ses parents savaient ô combien, il aimait la jolie Tanzie, ils comprendraient non ? Du moins, il l'espérait. La brune ne dit rien pendant quelques secondes, secondes trop longues selon Will. « Avec le temps ? » Elle sembla méditer ces paroles-ci. Avant de reprendre. « J'en doute. J'ai... Je n'appartiens pas à ton monde, Will. Je crois que ta famille ne le sait que trop bien. » articula-t-elle alors, s'arrêtant sur le trottoir. Le blond s'arrêta quelques secondes plus tard. « Eh... Tanzie... » Il lui prit doucement la main. « Ils sont comme ça avec tout le monde. C'est ... Leur façon d'être en quelques sortes au début. Tu n'as pas à t'inquiéter, j'en suis sûr. Tu es une fille formidable et ils vont s'en rendre compte. Il faut juste leur laisser du temps. » tenta-t-il la rassurer. Il n'aimait pas la voir comme ça. Pourtant, pour lui, c'était une évidence, sa famille ne pouvait que l'aimer. Il l'aimait elle, alors ils l'accepteraient non ? C'était ce qui devait être dans l'ordre des choses non ? Etait-il pourtant trop naïf ? Sans doute. Il soupira alors légèrement diffusant un léger nuage de froid dans l'air de décembre. « Et puis, regarde, Heaven t'adore déjà. » Le prénom évoqué n'était autre que celui de sa petite soeur adorée. Cette dernière avait été particulièrement curieuse et intriguée envers Tanzie, et ce pendant toute la soirée, au contraire de ses parents qui avaient été simplement respectueux et polis, mais sans plus. « Tu verras... » la rassura-t-il alors. Un sourire alors malicieux se dessina sur ses lèvres. « Tu me fais confiance n'est-ce pas ? » Ses yeux la scrutèrent, doux. La jeune fille finit par capituler en basculer légèrement la tête vers le haut. « Tu me rendras chèvre, William John Thomas Leger. » finit-elle par dire. « Mais tu es ma petite chèvre adorée. » Un léger sourire se dessina alors doucement sur ses lèvres tandis que le blond se penchait doucement pour l'embrasser par cette nuit de décembre.

Tout ceci était bien loin. Parti, envolé comme la jeune fille de ce souvenir. Il fallait à tout prix que William se sorte tout ceci de la tête. Réellement. Il allait se marier bon sang ! Il n'avait pas le droit de penser à une autre fille. Cette journée devait être la journée d'Eileen, pas celle d'une certaine Tanzie. Elle n'avait plus le droit à sa considération depuis cette fameuse journée de juin, il y a six ans. Non, non et re-non. Il fallait qu'il se concentre sur sa future femme, sur la magnifique et douce future madame Leger. Ses yeux glissaient doucement sur la silhouette de la blonde tandis qu'elle avançait doucement dans l'allée, le sourire aux lèvres, son bouquet de lys blanc dans les mains. Sa robe lui sciait parfaitement, à croire que le couturier l'avait cousue sur elle. Ce qui était en partie vrai dans un sens. Le voile qui faisait de ses cheveux et de son visage une brume duveuteuse tombait parfaitement sur ses épaules découvertes. Elle était tout simplement magnifique. William avait presque l'impression de la retrouver le jour de leur rencontre, le jour où son coeur, sans qu'il ne s'en rende compte, se remette à battre petit à petit. Eileen avait été celle qui l'avait poussé encore et encore à se dépasser, à n'être plus cette loque qu'il était devenu depuis son mariage raté. Elle avait été son remède à un mal incurable. C'était indéniable. Même sa famille n'avait plus compris le jeune homme à cette période-ci. Ils l'avaient laissé s'enfoncer doucement dans un gouffre sans fond. Seule sa petite soeur, et encore, avait tenté vainement de le récupérer, mais tout cela avait été inutile. Enfin, avant Eileen. Ah, dans un certain sens, elle avait été sa sauveuse. Qui aurait cru en cette matinée de septembre ils auraient fait tous deux une rencontre qui changerait à jamais leur vie ? Si on l'avait dit à William, avant, vous pouvez être sûr que le jeune homme aurait ri au nez de la personne. Pourtant, c'était en ce matin de septembre qu'ils s'étaient rencontrés et ne s'étaient plus quittés. Ou du moins presque. Eileen avait été plus que patiente avec lui. D'autres seraient bien vite parti devant ce spectacle de désolation qu'il affichait. Mais non, elle était restée, n'abandonnant jamais. William lui en serait à jamais reconnaissant. C'était sûr. Sourant comme jamais ou presque, le blond ressentait l'impatience grandir encore et encore. Il avait presque l'envie de demander à la vieille dame de l'orgue d'avancer la cadence pour que la jeune femme soit plus vite à ses côtés. Pourtant, il se tut. Quand enfin il put tendre sa main vers celle de la jeune femme, il était plus qu'heureux. Comme le voulait l'usage et la tradition, le père de la blonde donna symboliquement la main de cette dernière au jeune homme. Ca y est, elle était sienne. Ou presque du moins. Leur rencontre semblait pourtant si proche à ce moment-là. Will avait presque l'impression que ce n'était qu'hier. Pourtant, cela faisait maintenant presque quatre ans. Quatre longues années.

William soupira doucement en reposant doucement son téléphone sur la table. C'était la troisième fois que sa petite soeur l'appelait aujourd'hui. N'allait-elle pas le lâcher pour une fois ? Elle devait sans aucun doute vouloir qu'elle l'emmène dans ces séries de shopping en folie. Mais il n'avait en aucun cas l'envie de ce genre de choses. Non, réellement. Tout ce qu'il voulait, c'était rester seul encore et encore. Il n'avait pas besoin des autres. Après tout, à quoi bon ? Les autres n'apportaient que le désespoir et la chute. Sa famille ? Que des égoïstes et des menteurs. Ses amis ? Vous les avez vu vous ? William en tout cas non. Tanzie, la femme qu'il n'a jamais cessée d'aimer ? Partie, envolée. Peut-être était-elle déjà en train de se pavaner au bras d'un autre. A cette simple pensée, William frissonna presque. Cela faisait pourtant plus d'un an que la brune était partie et il ne s'en était toujours pas remis. Comment pouvait-on se remettre de ce genre de choses hein ? Ca pouvait détruire un homme ça. Il l'aimait tellement. Il n'avait jamais cessé de l'aimer, elle, tout au long de sa jeune vie. Il n'y a toujours eu qu'elle encore et encore. Il n'avait jamais pensé à une autre fille. Ils s'étaient rencontrés lorsqu'ils avaient quatorze ans. Ils étaient jeunes. Pourtant, ils s'étaient tout de suite entendus, sans doute étaient-ils tombés amoureux dès le premier regard. Sans aucun doute. Pourtant, elle était partie. Elle avait osé. La tristesse et la déception faisaient bientôt place à l'amertume, à la colère aussi sans doute. Pourquoi avait-elle du partir hein ? Ne l'avait pas assez aimé pour envisager de partager sa vie jusqu'à la fin avec lui ? Ne la méritait-il donc pas ? Pourtant, il aurait pu tout faire pour elle. Tout. Il aurait pu décrocher la lune pour elle, il aurait pu apporter l'océan dans un désert ou même déplacer des montages. Il aurait été réellement capable de tout. Oui, mais elle était partie. A cette pensée, le jeune homme soupira doucement. Cela lui en coupait presque l'appétit. Ainsi, ne voulant rester une minute de plus dans ce petit café tranquille, il se leva, prenant en main néanmoins son café. Mais c'était sans compter sur la jeune femme qui arriva en même temps. Et ce qui devait se passer se passa. Le café de William pourtant censé être bien fermé dans sa boîte se déversa quelques peu sur sa chemise, laissant les deux intéressés complètement abasourdis. Ce fut la petite blonde qui réagit tout de suite, quelques secondes à peine après. « Oh mon dieu... Je suis réellement désolée. Je ne pensais pas que... » Elle mit sa phrase en pause. Après tout, se confondre en excuse n'était pas réellement une bonne idée dans un certain cas. William, quant à lui, resta silencieux et accepta en silence la serviette que lui tendait la jeune femme, si ce n'est qu'il prononça quelques mots. « C'est rien. Je ne vous avais pas vu non plus. » Il tenta vainement d'essuyer la tâche tenace de café qui se trouvait le long de son torse. Aucun résultat. Le café est fatal pour les vêtements, c'était bien connu. « Votre chemise est foutue. » commenta-t-elle alors. Bonne observation, Sherlock, se retint William de dire. « Je.. Vous accepteriez un autre café pour me faire pardonner ? » proposa-t-elle presque hésitante. A cette question, William releva la tête. Il ne s'attendait pas à ce genre de questions. Si la jeune fille voulait le draguer, ou chose de ce genre, il n'avait réellement pas la tête à ça. Et puis il l’ennuierait plus qu'autre chose, alors pourquoi accepter hein ? Voyant son hésitation, la jeune fille ajouta. « Cela ne vous engagerait à rien évidemment. Juste un café contre une chemise. Enfin, je veux dire ... » commença-t-elle alors à s'embrouiller toute seule. William arqua doucement un sourcil. Il était assez drôle de voir comment la petite blonde tentait de se faire comprendre sans pour autant la faire passer pour une fille superficielle qui ne voulait que draguer. Elle se mordit la lèvre. « J'accepte. Je m'appelle William. » A vrai dire, il ne sut pas réellement pourquoi il avait accepté. Peut-être était-ce pour la faire taire ou ne plus l'entendre chercher ses mots. Sans aucun doute. Il tendit alors sa main à la jeune fille. « Eileen. Je m'appelle Eileen. » Un fin sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle serra la main du jeune homme.

Oui tout ceci semblait tellement proche et pourtant si loin. William se demandait réellement ce qu'il se serait passé si elle n'avait jamais renversé ce café sur sa chemise. En serait-il ici aussi ? Difficile à dire, il est vrai. En tout cas, cette rencontre, il ne pouvait la regretter. Eileen avait fait de lui un homme nouveau. C'était indéniable. Ainsi, lorsque le prête pria tout le monde de s'asseoir ainsi que les deux jeunes futurs mariés sur leur prie-dieu, un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Tout se déroulait à merveille. Aucun parasite ne gâchait le tableau. Cette journée allait être magnifique. Il en était sûr. Après tout, il était aux côtés de la femme qu'il aimait, sa famille était près de lui et enfin, il allait faire de celle qu'il aimait sa femme. Que pouvait-il demander de plus hein ? Rien de concret en tout cas. Les vœux s'en suivirent. Les deux jeunes mariés se prièrent fidélité, amour et aide pour toute leur vie. N'était-ce pas là un beau contrat de mariage non ? Ils furent bénis par le prête. Quand vint enfin le baiser des jeunes mariés arriva, la joie peignait les traits du blond. Tout le monde pouvait en témoigner à présent. Ils allaient être heureux. Rien, ni personne, ne pourrait leurs enlever ça. Ainsi, William se pencha doucement et vint enfin embrasser celle qui l'avait réconcilier avec tout, mais surtout avec lui-même. Jamais, il n'aurait pu franchir à nouveau le pas du mariage sans elle. Sa sorte de "phobie" des églises s'en était allée grâce à elle. Elle l'avait en quelques sortes guéri du syndrome Tanzie. Leur baiser fut chaste mais en même temps tendre et amoureux. Ils n'avaient rien à prouver aux autres. Ils s'aimaient c'était tout ce qui comptait à l'instant même. William ne pensait pas réellement à l'avenir à ce moment précis. Il était bien loin d'y penser d'ailleurs. Non, seul le visage d'Eileen lui importait. Pourtant, s'il avait arrêté de se mentir un peu à lui-même, il savait qu'au fond de lui, bien au fond de lui, certains de ses sentiments n'étaient pas dirigés vers sa femme. Non. Mais plutôt vers une autre jeune femme qui devait se trouver à des kilomètres d'ici. Bien qu'enfuis très profondément et entourés d'amertume et de colère, ces sentiments étaient bien présents. Ils n'attendaient plus que le bon moment pour éclore encore et s'épanouir, concurrençant alors ceux dirigés vers la jolie femme de William.

pseudo/prénom: Tears. âge et pays: Dix huit aaans et Ô belle Fraance /pan/. connexions: Tous les jours au moins une dizaine de minutes, mais c'est réellement le minimum, généralement, je fais beaucoup mieux. commentaires sur le forum: Magnifico, superbe. Franchement bravo ! autres: :banana:


Dernière édition par William Leger le Dim 27 Sep - 18:33, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptyVen 18 Sep - 21:47

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ce petit trésor est à moi. :hey: :heybaby:
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptyVen 18 Sep - 21:49

Rien qu'à toi oui. :y: :keur:
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptyVen 18 Sep - 21:53

Oh que je vais vous shipper vous deux. :y: :y: :y:
Bienvenue sur le forum :keur: Si tu as besoin de quoi que ce soit, on est là !
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptyVen 18 Sep - 22:05

lily+sam omg :han: :han:
Bienvenue & bon courage pour ta fiche William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. 856518222
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptyVen 18 Sep - 22:11

Oh god, Sharman et Christian.. :love:
Aha merci pour votre bienvenue :happy: :louve: et oui je n'hésiterais pas, Morgan. :5:
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptySam 19 Sep - 1:47

Lily ET Sam qui débarquent en même temps ?! fall fall :what: Vous voulez notre mort quoi :respect:
Ouelcooome parmi nouuus et bonne chance pour ta fichette I love you
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptySam 19 Sep - 4:45

Bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptySam 19 Sep - 11:24


ce choix :y: bienvenue William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. 2172821669
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptySam 19 Sep - 12:52

bienvenuuuuuuuuue :love:
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptySam 19 Sep - 13:11

Bienvenue sur mby William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. 2172821669 William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. 3748239148 :string: :cc: et super choix d'avatar :y: :coeur:
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptyDim 20 Sep - 0:43


Je te valide avec plaisir :y: :coeur: hâte de voir ce que vous allez nous faire :hola: :love: Tu peux te trouver un château, un emploi et des copains :5:
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. EmptyDim 20 Sep - 1:46

Welcoooooooooooome !!! :ola:
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MessageSujet: Re: William ✤ That place is empty like the hole that was left in me.   William ✤ That place is empty like the hole that was left in me. Empty

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