❧ acide à s’en brûler le cœur.

★ dream a little dream of me.
tu as une peur panique des insectes, tu peux crier comme une fille si tu vois une abeille tourner autour de toi ou avoir une araignée qui a le malheur de marcher à côté de toi. entre ton père et toi, ce n’est pas la super entente. il a eu du mal à accepter le fait que tu puisses être attiré par un garçon mais il évite de faire des remarques lorsqu’il te voit avec un mec. sur ce point, il t'étonnes, tu as bien cru qu'il allait faire une crise cardiaque quand il a débarqué dans ta chambre parce que tu avais eu une note au dessous de la moyenne et qu'il t'as surpris torse nu en train d'embrasser un mec. tu adores te passer une main dans les cheveux, c’est un véritable tic chez toi. tu es atteint de la maladie de Crohn. tu as un tatouage dans le creux de tes reins avec pour inscription : this place is a living hell. quand tu es entré en maternelle, la prof était tellement fatiguée de te rappeler à l’ordre qu’elle t’a attaché à ta chaise de bureau pour être sûr que tu ne te lèves pas. tu n’as jamais touché à la drogue par contre l'alcool, oui, tous les week-ends tu essayes de sortir pour te changer les idées. tu es ce type hyper collant quand il est saoul. tu n’es pas très démonstratif en public mais c’est tout le contraire une fois à l’intérieur. tu adores la malbouffe et ton frigidaire est rempli de plats surgelés.

★ tell me sweet little lies.
le destin: l'absolu ou une excuse? tu es indécis à ce sujet. quand quelque chose de bien arrive dans ta vie, tu remercies le destin et tu lèves les yeux au ciel pour dire que tu as bien mérité une dose de clémence de sa part. néanmoins quand c'est quelque chose de négatif, tu penses que le destin n'est rien d'autre qu'une excuse. que tu n'as tout simplement pas de chance dans la vie et que tu ferais mieux de changer de'identité et d'aller t'isoler dans une montagne, vivant de la chasse et en portant un peau d'ours. au moins, là bas le destin te laisserait sans doute tranquille. les ingrédients du bonheur: tu dirais l'alcool ? au moins quand tu es saoul, tu évites de trop penser à ta vie, vie qui est loin d'être amusante. tu as une mère pratiquement absente de ta vie, vivant dans l'ombre d'un mari et père trop directif. la preuve, il t'a même choisi ton avenir sans penser une seule seconde à ton propre bonheur. mais tu espères qu'un jour, tu le sauras. ton bonheur se résumerait à être tout simplement libre mais tu sais que pour l'instant, tu es fichu. tu as encore besoin de l'argent de ton cher papa pour y parvenir. rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet: ton père vis-à-vis de toi : « Je suis fier de mon fils, il travaille dur pour devenir un avocat et je sais qu'il sera presque aussi excellent que moi. Il sera d'ailleurs mon assistant si ses notes restent correctes mais je n'en doute pas.» alors que sa meilleure amie dirait plutôt : « Il est têtu comme une mule, je ne cesse de lui dire de se rebeller contre son père mais cet idiot ne le fait pas. pourtant, on voit bien qu'il est malheureux. il risque de craquer tôt ou tard, ce qui est dommage parce qu'Alek' est un type génial. » que pensez-vous de little charlie: il n'a jamais encore parlé de toi alors pour l'instant, tu te fiches pas mal de cette personne. après, s'il commence à rependre des rumeurs sur ton compte, tu ne risques certainement pas d’apprécier ou alors tu trouveras ça marrant, tout dépendra de ce qu'il raconte. puis, on occupe sa vie comme on peut .

★ scars and souvenirs.
le soleil venait à peine de se lever qu’un futur père de famille fut réveillé par sa femme qui le secouait. elle allait accoucher ne cessait-elle de lui répéter, faisant ainsi paniquer james. celui-ci se mit à courir partout dans la maison à la recherche des différentes affaires alors que ta mère le regardant souriant amusé par son comportement et grimaçant aux douleurs qui se faisaient de plus en plus fréquentes. il poussa presque sa femme jusqu’à la voiture et ne respecta guère les limitations de vitesse jusqu’à l’hôpital. tu étais très attendu dans cette famille qui commençait à désespérer de ne pas avoir d’enfants. ils s’étaient rencontrés sur les bancs de la fac et ne s’étaient jamais quittés. c’était une histoire arrangé entre leurs parents bien entendu mais ça ils l’ignoraient. ta mère arrive à l’hôpital et fut d’office emporter vers la salle d’accouchement. tu ne mis guère longtemps à pointer le bout de ton nez, à croire que tu étais pressé de sortir de là. quand il fallut couper ton cordon ombilical, ton père se sentit mal et tomba dans les pommes déclenchant un fou dans la salle alors que ta mère fermait les yeux, secouant la tête. il était irrécupérable. lorsque l’infirmière leur demanda ton identité, ils n’hésitèrent pas une seule seconde, ils avaient déjà réfléchi depuis bien longtemps au prénom qu’ils voulaient te donner.

les années passèrent et tu étais un petit garçon assez gâté il fallait le reconnaître. dès que tu voulais quelque chose, ton père te l’offrait d’office. tu étais plus souvent avec lui qu’avec ta mère. celle-ci semblait prendre des distances avec toi sans que tu n’en comprennes la raison. tu étais trop petit pour comprendre mais plus tard, tu appréhenderas qu’elle craignais l’emprise de son mari sur son fils unique. car oui, tu n’aurais pas de frères et sœurs. tu étais considéré comme un petit roi dans votre grande maison. néanmoins quand tu arrivas à l’âge de dix ans, ton père rentra de son travail et annonça que vous déménagiez. grande surprise pour tout le monde y compris pour ta mère qui ne s’attendait pas du tout à ça mais comme à chaque fois, elle se tut. ton père avait reçu une offre plus qu’alléchante d’un autre cabinet d’avocat à York et il s’était empressé de l’accepter. de l’argent, plus d’argent, c’était sa devise. le déménagement se fit rapidement, il fit appel à une société qui s’occupa de tout. tu ne fus pas trop bouleverser par ce changement. que ce soit san francisco ou une ville, tu t’en fichais bien que tu devais quitter le continent américain. même si maintenant tu te trouvais dans une ville au nom de whitby et était vraiment minime par rapport à ta ville natale.

puis l’adolescence arriva et vint l’heure des fêtes, (tu disais que vous allez faire un bowling à tes parents afin qu’ils ne se doutent de rien) des copines et autres. tu pris ta première cuite à quatorze ans et tu te souviens encore du mal de crâne que t’avais le lendemain. tu avait été obligé de rester chez un pote cette journée afin que tes parents ne sachent pas que tu avais la gueule de bois. ce fut cette année-là, que tu tomba amoureux pour la première fois et que tu perdis ta virginité avec celle-ci. sauf que comme toute première fois, ce ne fut guère concluant et quand tu racontas ton histoire à tes potes, ils se fichèrent pas mal de toi. ta copine n’apprécia néanmoins pas que tu parles de votre relation et te plaqua le lendemain. pas de chance ! cela te brisa le cœur et sur le coup, tu regrettas mais au fils des mois, les blessures se soignèrent et tu commenças à fréquenter d’autres filles. et des garçons aussi. un de tes potes était gay et pour plaisanter, tes potes et toi lui avez demandé ce qu’il trouvait de bon chez un mec. son explication te parut correcte et tu tentas l’expérience dès que l’occasion se présenta.

mais derrière ce garçon sympa et joueur avec ces potes se cachait un type torturé. ton père te faisait vivre un enfer chez toi si tu ne ramenais pas une bonne note. et quand tu obtiens ton diplôme et dut choisir ton avenir, se fut un drame. toi, tu voulais faire de la télévision ou de la radio, faire l’idiot pour faire rire les gens ça te plaisait bien, être connu également mais ton père avait une toute autre idée en tête. il fallait que tu suives ses traces et c’est ce que tu fis. tu es étudiante dans un fac de droit dans le but de travailler dans la société de ton père quand tu auras obtenu ton diplôme, cette perspective d’avenir ne te plait absolument pas mais tu ne te vois pas hausser le ton et rembarrer ton père. il serait capable de te mettre à la porte et te couper les vives. et tu aimes bien trop ton petit luxe pour y arriver, surtout que pour ton vingtième anniversaire, il t’a offert une superbe voiture en plus de ton appartement que tu avais pour tes dix-huit ans.