never a diva, but occasionally a real dick (grayson)

★ dream a little dream of me.
 ▽ passionné par l'être vivant, il a étudier à l'université d'Oxford dans le département de Zoologie. après avoir obtenue son doctorat, il a travaillé au zoo avant d'être délocalisé au Rwanda pour étudier les gorilles. après trois ans, il est maintenant de retour à Whitby. ▽ ses parents se sont divorcés lorsqu'il avait huit ans, son père a décidé de les quitter et de rejoindre sa nouvelle famille. il n'est donc plus dans le portrait depuis ce temps. ▽ ayant été élevé seul par sa mère, elle lui a appris à cuisiner (afin d'avoir un peu d'aide à ce niveau). d'ailleurs, il se trouve être très difficile en ce qui concerne la nourriture. n'aime pas le poisson, mais peut tolérer quelques fruits de mer, il est dégouté par le hummus et déteste la bouffe en canne. ▽ il a beaucoup changé depuis son départ en Afrique. il est devenu plus imbus de lui même et vantard, mais ne s'en rend pas vraiment compte. pour lui, tout ça est normal. le fait qu'il vit aisément contrairement à avant y est pour beaucoup. ▽ il pense énormément à son ex et tente désespérément de l'oublier, mais maintenant qu'il est de retour en ville c'est plus difficile. du coup, il essaie de se réconforter en ramenant une fille dans son lit. ▽ quand il trouve un truc drôle, mais que personne rit avec lui, il se frotte le nez. un tic qu'il a développé sans vraiment savoir pourquoi. ▽ adore chanter sous la douche, les Beatles pour être plus précis. ▽ un grand fan de football, l'une des choses qui lui manquait en afrique. ▽ allergique au pollen, il se tient loin des jardins. ▽

★ tell me sweet little lies.
 le destin: l'absolu ou une excuse? Rien n'arrive pour rien. Je crois au karma et que si on fait de bonnes actions, nous serons récompensés. On subis aussi les conséquences de nos actes. Le gens ne veulent pas y croire tout simplement car ils en ont peur. On fait tous des erreurs et ont doit tous en payer le prix. Ce sont les vrais coûts de la vie.
 les ingrédients du bonheur: Il n'y en a pas, tout le monde a son bonheur personnel. Quand ça arrive, ça arrive. On ne peut jamais s'y attendre. Ne pas confondre avec la joie, c'est pas du tout la même chose, bien que ça peut se ressembler.
 rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet: « Je ne sais pas ce qui cloche chez toi, mais t'as changé et je crois pas apprécié ce que tu deviens. Le monde ne tourne pas qu'autour de toi, Grayson. J'ai été là pour toi, alors pourquoi ne peux-tu pas être là pour moi aussi ? »
 que pensez-vous de little charlie: Le petit morveux qui raconte nos vies à tout le monde ? Il peut bien dire ce qu'il veut, je m'en fiche. Il est tout simplement jaloux parce que sa vie n'a rien de passionnante.

★ scars and souvenirs.
 1989 ▽ De ma chambre, je pouvais les entendre se disputer. Étendu dans mon lit, je n'arrivais pas à fermer l'oeil. Je ne comprenais pas pourquoi leurs disputes devenaient de plus en plus récurrentes et je dois avouer que ça m'inquiétait. « C'est des histoires de grands, tu ne pourras pas comprendre. » fut la réponse que ma mère m'avait donnée lorsque je lui avais posé la question. Soudainement, un claquement de porte se fit entendre et plus rien, le silence. Je restais figé dans mon lit, hésitant à sortir pour aller voir ce qui se passait. Finalement, j'étais resté sous mes couvertures et avait finalement réussi à tomber endormi après une quinzaine de minute. Le lendemain, ma mère m'avait accueillit à la table avec le petit-déjeuner déjà servis. Un sourire s'était glissé sur mon visage en remarquant que rien n'était arrivé. Du moins, c'était ce que je croyais. Elle restait silencieuse, répondant à ce que je disais avec des réponses courtes. « Papa est encore au lit ? » Ayant l'habitude qu'il se joigne à nous tout en nous racontant quelques anecdotes sur pourquoi les Corn Flakes s'appelaient ainsi ou sur l'un de ses rêves, je trouvais bizarre qu'il ne soit pas présent à cet instant. J'idolâtrais énormément. Un homme intelligent, il m'apprenait toujours de nouvelles choses et aussi inutile que ça pouvait être, c'était passionnant. Il les rendait passionnantes. Mais lorsque je remarquais une larme coulée sur la joue de ma mère, ma vie changea. Mon père était parti, nous abandonnant ma mère et moi.

2004 ▽ « Grayssouuu ! Un pote organise une fête, tu m'accompagnes ? » En entendant le surnom ridicule que ma cousine avait pris l'habitude de m'appeler, je ne pus m'empêcher de grimacer. Depuis le départ de mon père, nous vivions chez ma tante. Du moins, pour mon cas, je n'y vivais que durant l'été et les vacances. Maintenant étudiant à Oxford, je louais un appartement durant l'année scolaire, tout ça grâce aux prêts et bourses qui m'avaient été offertes. Ma mère restait toujours avec sa sœur, elle se sentait moins seules et côté financier, c'était parfait. « Tout dépend. Tu vas continuer de m'appeler Grayssou ? » Le sourire sur son visage voulait tout dire : nope. Je fermais mon manuel sur la psychologie animal pour accepter son offre. Tout pour m'échapper à mes séances d'études. C'était l'été, je pouvais en profiter un peu. Arrivée là-bas, je fus accueillit par une bande de jeunes qui venaient sûrement tout juste d'avoir l'âge légale. Ce qui expliquait la raison pour laquelle il organisait une fête. C'est une tradition. À tes dix-huit ans, pas le choix de se saouler jusqu'à ce qu'on ne comprenne plus notre vie. C'est à ce moment que je compris pourquoi on m'avait invité. Sa mère lui avait sûrement dit qu'elle pouvait venir ici seulement si je l'accompagnais. Tant pis. Je pris un verre de... je-ne-sais-pas-trop-quoi, il avait été concocté par un mec qui se la jouait barman. Donc, aucune idée de ce qu'il pouvait contenir. Par contre, après une heure, je commençais un peu à m'emmerder. J'avais allumé la télévision, mais les jeunes étaient trop bruyants pour que je puisse comprendre ce qui se disait. Je décidais donc d'aller à la recherche d'une chambre dans laquelle je pourrais en trouver une. La maison était assez grande, je doutais qu'il n'y aille pas au moins une chambre avec télé. « Oh, désolé, je pensais que tous les jeunes étaient dans le salon. » m'excusais-je en ouvrant l'une des chambres pour y découvrir une jeune femme, qui avait été plus rapide que moi. Assise sur le lit, elle regardait un film. The Island, je m'en rappelle. « Ce n'est pas grave, je ne fais que regarder un film. » J'aurais bien pu partir à la recherche d'une autre pièce, mais bizarrement, je n'en avais pas envie. Son sourire m'en empêchait. « Ça te dérange si... ? » Ce n'était pas mon genre de m'incruster (enfin, si), alors je préférais demander et ne pas avoir l'air d'un relou. Elle échappa un rire avant de hocher de la tête. Nous avions donc passé la soirée à parler sans écouter le film, nous apprenions à nous connaître. Nous allions nous revoir. Pas que c'était planifié ou quoi que ce soit, mais elle venait tout juste d'être accepté à Oxford en enseignement. La soirée avait mal débuté, mais elle s'est avérée être pas mal en fin de compte. En tout cas, je ne l'ai jamais oublié. « En passant, moi c'est Nina. »

2012 ▽ Arrivée à la maison, je n'arrivais pas à me débarrasser du sourire qui me collait au visage depuis un bon trente minutes, après avoir raccroché le combiné suite à une discussion avec un représentant d'un centre de recherche animal. Je rejoignis donc Nina qui se trouvait à faire la vaisselle. De derrière, je vins entourer mes bras autour de sa taille pour ensuite venir poser un baiser dans son coup. « Quelqu'un est de bonne humeur. » souffla-t-elle en glissant ses mains pleines de savon sur les miennes. Depuis quelques mois, elle avait eu une baisse de morale et je pouvais comprendre. Son père avait un cancer et pour l'instant, les médecins ne pouvaient rien faire. « Je ne sais pas, à toi d'en juger. » répondis-je pour la titiller un peu. Elle détestait quand je tournais autour du pot, la laissant en suspens. Elle s'était donc tourné vers moi, les sourcils arqués. Un sourire niais arborait mon visage, mais cette fois-ci je ne pouvais pas continuer ce suspens. Je devais le dire à quelqu'un. « Je viens de recevoir un appel de Michael Forsberg, le représentant du centre de recherche que je te parlais. Ils ont reçu ma candidature et sont très intéressés. Mon entrevue est mardi ! » La confusion sur son visage se transforma en joie alors qu'elle passa ses bras autour de mon cou pour m'enlacer. « Je suis tellement contente pour toi ! Tu le mérites » me dit-elle fièrement avant de poser ses lèvres sur les miennes avant de se détacher pour aller mettre les assiettes propres dans l'armoire désignée. Appuyé contre le comptoir, je la regardais faire, cherchant les mots pour dire ce qui allait suivre. Ce boulot était peut-être génial, mais il y avait un inconvénient. « Alors, si tout ce passe bien, on partira d'ici la fin du mois. » Craignant sa réaction, mon regard restait fixé sur elle tandis qu'elle arrêta tout mouvement pour me regarder l'air confuse. « Excuse-moi, partir ? Je crois que j'ai manqué un bout. » Elle n'avait rien manqué, j'avais tout simple omis de lui mentionner ce petit détail. Pourquoi ? Car j'anticipais sa réaction. Je savais que rien de cela n'allait lui plaire et je n'avais pas envie d'en entendre parler alors que rien n'était sûr encore, mais maintenant que j'approchais du but, je n'avais pas le choix. La soirée fut assez longue pour nous deux et plus principalement, notre couple. En effet, j'ai dû passer la nuit sur le divan avec Romain, le corgi que je lui avais offert à son anniversaire. Nina ne voulait pas m'accompagner durant ce voyage et même si ses raisons étaient valides - rester près de son père -, sa décision me frustrait. J'avais beau essayé de remettre le sujet sur la table, à chaque fois, j'avais droit à une crise et encore une fois, un « Non. ». Ce fut ainsi jusqu'à ce qu'elle en ait vraiment marre. « C'est simple, Grayson. Soit s'est ta carrière, soit s'est moi. »

2013 ▽ Je fus réveillé en pleine nuit par la sonnerie de mon portable. À moitié réveillé, ma main s'écrasa à quelques reprises sur la table de nuit avant de tomber sur le téléphone. La luminosité de l'objet m'aveuglait, ne me laissant pas vraiment la chance de voir qui pouvait bien m'appeler à une heure pareille. « Hmm.. Allo... ? » Ma voix était rauque, on aurait dit que je venais de fumer un paquet de clopes entier. « Grayson ? » Lorsque la voix familière de Nina arriva à mon oreille, je me redressis d'un coup dans mon lit. Je pouvais entendre la tristesse dans sa voix avant qu'elle laisse les larmes s'emparer d'elle. Un silence s'était installé, mais je ne raccrochais pas. J'avais essayé de la contacter, mais à chaque fois, elle ignorait mes appels. Et puis, un jour, j'ai tout simplement arrêté. « Il est mort, Gray. Il est parti. » Elle n'avait pas besoin de me dire qui, je savais très bien qu'elle parlait de son père. Le weekend de l'enterrement de ce dernier, j'étais retourné à Whitby pour y assister. Après tout, j'ai toujours bien apprécié sa famille, même si mon départ a dû leur donner une raison de me détester (ce que j'ai pu comprendre en remarquant les regards qu'ils me lançaient durant la cérémonie). Durant le service funèbre, j'étais resté aux côtés de Nina et lorsque sa mère est monté sur la "scène" pour parler de son mari, elle avait glissé sa main dans la mienne pour la serrer. Ce soir-là, nous avions passé la nuit ensemble et j'avais l'impression d'être de retour à nos débuts. Nous étions si bien ensemble. Cela ne dura pas longtemps. « Tu repars ?! » « Je n'ai pas le choix, mon boulot m'attend ! » « Et moi, j'suis quoi pour toi, hein !? Dis-moi, t'es venu ici pour soutenir ma famille ou pour une partie de jambes en l'air ? » Je fronçais les sourcils, vexé par ses paroles. Après tout ce que nous avions vécu, elle croyait vraiment que c'était mon genre de faire ça. D'agir comme un connard. Si c'était le cas, tant pis. Je n'avais pas envie de me disputer avec elle. C'est pourquoi suite à cette sympathique conversation, j'avais pris la route vers l'aéroport.

2015 ▽ Cela fait déjà quelques mois que je suis de retour en ville et je dois avouer que le Rwanda me manque. Là-bas, je n'avais pas à m'inquiéter. Trop préoccupé par le boulot et aussi les voyages que j'ai fait un peu partout sur le continent africains, je n'avais pas le temps de me poser et de penser. Bien entendu, je pensais à elle et à quel point elle me manquait. Je lui en voulais de ne pas comprendre mes choix. J'ai essayé d'aller la voir, mais lorsque j'ai frappé à la porte de mon ancienne maison, c'est un homme qui m'a ouvert là porte. Elle a trouvé quelqu'un d'autre, passer à autre chose semblait si facile. Je suis le fautif dans l'histoire... On récolte ce que l'on sème.