Lou ∞ You make me wanna, shhht.

★ dream a little dream of me.
Elle a toujours son appareil photo dans son sac à main, ou elle utilise son portable pour photographier quand elle a pas le temps de le sortir. ∞ Elle aime manger, mais elle fait tout de même attention à sa ligne car elle aime plaire. ∞ Elle aime passer du temps dans la salle de bain pour prendre soin d'elle, faire du shopping pour avoir de quoi s'habiller, ou de nouvelles chaussures. ∞ Elle a toujours de la musique en fond, elle chante par dessus, elle n'a pas une super voix mais au moins elle ne chante pas trop faux. ∞ Elle a peur des orages, du coup dès que ça éclate elle va se réfugier dans les bras de quelqu'un. ∞ La première chose qu'elle regarde chez quelqu'un c'est ses yeux. Elle adore les yeux bleus ceux de Leandre sont les plus beaux, selon elle. ∞ Elle boit en soirée avec des amis mais fait toujours attention pour savoir comment rentrer, par contre la cigarette elle n'aime pas tellement ça du coup c'est très rare de la voir avec une à la bouche. ∞ Elle aime parler d'autres langues que l'anglais, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle a choisit cette voie, elle a compris ça grâce à Leandre qui lui apprenait quelques mots en Français quand ils étaient jeunes pour avoir leur langage secret, c'est toujours le cas aujourd'hui, surtout maintenant qu'elle le parle couramment, ils peuvent avoir une conversation entière sans que personne ne comprenne un seul mot. ∞ A l'âge de 18ans elle a été faire son premier tatouage un "L" derrière l'oreille. Tout le monde pense que c'est pour "Lou" au premier abord, mais non c'est bien pour Léandre. ∞ Elle en aborde maintenant plusieurs sur tout le corps, tous représentant quelque chose d'important pour elle. ∞ Elle porte fièrement la gourmette de Léandre à son poignet droit. Elle lui a piquer un jour pour lui faire peur, et ne l'a plus quitter depuis limite si elle ne se sent pas nue sans.

★ tell me sweet little lies.

le destin: l'absolu ou une excuse? C'est juste une excuse pour elle, elle n'y croit pas. Si quelque chose arrive c'est parce qu'elle la décider pas à cause de quelqu'un l'a choisit à sa place. Vous vous êtes cru dans les sims ou quoi ?!
les ingrédients du bonheur: Sa famille, parce qu'ils ont toujours étaient très soudés. A partir du moment ou Cooper est né, ils  sont devenus comme les doigts de la mains, inséparable. Et elles idolâtre ses parents et bave leur trente-deux ans de mariage qu'elle espère avoir aussi un jour. On mélange à ça son Léandre et c'est le bonheur parfait de Lou. Sans vouloir abusé, si on y rajoute du nutella, la c'est le vrai pied.
rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet:
Raphaël. C'est ma petite soeur, mon petit bébé, ma petite princesse à moi personne ne touche sinon je peux tuer. Vous avez tous compris j'espère ?!
Cooper. Ma grande soeur est mon super héros. Enfin, héroïne vu que c'est une fille mais ça revient au même non ? C'est toujours elle la première à se mettre entre les gens et moi lorsqu'il y a un problème. De trop même des fois quand on écoute maman. Papa dit qu'elle joue de trop avec ses poings mais dès que maman à le dos tourner il la félicite, du coup ça nous fait tous rire.
Léandre. Lou tu la connais pas ? Mais tu sors de quelle planète ? C'est la fille qui se trimbale toujours avec un appareil photo et qui immortalise tous les moments qu'elle voit et qu'elle partage ensuite avec les gens. C'est un soleil à elle toute seule.  Sans elle, ma vie ne serait pas la même. Si elle n'existait pas, je devrais la créer parce qu'elle manquerait tellement dans ma vie. Nous, c'est Lélou ensemble, contre le reste du monde.
que pensez-vous de little charlie: Pas grand chose, elle s'en fiche. Pour tout dire elle ne suit même pas tout ce qu'il raconte, elle est au courant par ses amis qui lui montre ou lui raconte. Il n'y a que lorsque qu'elle s'ennuie vraiment qu'elle peut faire un tour sur son blog mais c'est rare.

★ scars and souvenirs.

Avant lui.
28 décembre 1996

« Raphaeeeeeeel. Rend moi, mon joueeeeet. » Je suis en train de courir après mon grand frère car son nouveau jeu c'est de rentrer dans ma chambre dès que j'ai le dos tourner pour me voler mes jouets. Comme si ils allaient les utilisés mes barbies. Non, il préfère me les abîmés, il y en a deux ou trois qui ont du finir à la poubelle à cause de lui. Ma sœur ricane en le voyant soulever la poupée alors que je saute devant mon frère pour tenter de l'attraper pendant mon frère rit franchement en me regardant moqueur. Je soupire en abandonnant au moment ou mon père passe par la, il arrache ma barbie préférée des mains de mon frère pour me la rendre, je lui souris. « Merci papa. » je tire la langue à mon frère, et toc ! Avant de repartir dans ma chambre en l'entendant se faire engueuler, bien fait. Il a beau se faire gronder dès qu'il m'embête ce n'est pas pour ça qu'il arrête, des fois ils sont même deux contre moi. Etre la plus jeune, des fois c'est pas drôle du tout.

6 juillet 2000

Je suis assise dans le canapé confortablement, avec mon petit frère dans les bras. Je souris comme une idiote en apprenant les traits de son visage par cœur, je suis fière d'être enfin grand soeur. En plus il est trop beau. « Tu fais attention Lou hein ? » Je lève les yeux vers Raphael et lui sourit. « Oui. » dis-je en hochant la tête. Nos parents sont aussi surpris que nous, avoir un bébé dans la famille à resserrée nos liens fraternels. « Est-ce que je peux l'avoir un peu ? » Je tend le bébé de deux mois vers les bras de ma sœur, j'aurais aimé l'avoir encore un peu mais il faut bien que l'on profite chacun notre tour. Ma sœur me sourit et je vois que nos parents sont attendris de nous voir tout les trois assis côté à côté à observer le bébé, sans cris et sans bagarre. Ce que l'on ne sait pas encore c'est que Cooper va continuer à nous rapprocher puisque lorsque l'on va apprendre son handicape on va tous mal le vivre. Malheureusement le regard des gens sur lui va nous faire changer, tout les quatre d'une façon différente.

La première fois qu'elle l'a vu.
25 septembre 2005.

Je sors du collège pour rejoindre ma mère, mais à ma tête elle se doute que quelque chose ne va pas, alors elle sort de la voiture pour me rejoindre. Bon c'est vrai que je dois avoir un bleu sur le visage et surement aussi quelques uns sur le corps. Mais c'est de sa faute aussi elle... Arrrg. Si je fais ça je suis sûr que maman va crier, trouve une bonne excuse Lou plutôt. « Oh Lou qu'est ce qui s'est passé encore ?! » Encore, ma mère est totalement habituée à ce genre de comportement de ma part. Je hausse les épaules parce que je n'ai pas eu le temps de trouver une excuse digne de ce nom. « J'imagine que je suis convoquée chez le directeur. » Je soupire, ouais comme si on avait que ça à faire quoi. Je hoche la tête en baissant les yeux, parce que même si je fais la maline devant mes amis au collège, je ne suis pas du genre à affronter mes parents. « Deux semaines après la rentrée, bravo Louise ! » Je roule des yeux dans son dos en lui emboîtant le pas, j'ai horreur qu'ils m'appellent Louise, même si c'est mon vrai prénom. « J'imagine que c'est toujours la même histoire ? » ce qui est bien avec ma mère c'est que je n'ai pas vraiment besoin de répondre pour qu'elle s'échauffe toute seule, donc j'ai appris à la fermer dans ce genre de moment. « Il va vraiment falloir que tu te calmes et que tu arrêtes de taper ceux qui insulterons ton petit frère. » Et voilà c'est reparti, toujours la même rengaine, limite je pourrais faire les répliques à sa place. « Lou ! Tu m'écoutes ?!! » Non, j'ai arrêtée depuis dix minutes, mais je hoche la tête. Pff j'avais oublié que le trajet jusqu'au bureau était aussi long, je me retiens de soupirer et entre dans le bureau du directeur lorsque celui-ci nous ouvre la porte. Je m'assois et encore une fois je n'écoute pas le sermon, c'est toujours la même histoire, les même paroles de leur côté comme du mien. Alors au bout de douze ans, j'ai compris. « Alors Lou, tu vas arrêter de frapper tes camarades ? »  Ah ça y est on me parle, je relève la tête vers le directeur. « Le jour où ils arrêterons d'insulter ma famille et surtout mon petit frère, oui surement. » « Il ne faut pas les écouter, s'éloigner d'eux et surtout arrêter de les frapper. » C'est facile à dire tête de gland, mais quand toute la journée tu entends que ta famille est bizarre, que nous sommes tous des handicapés que machin que truc, bin au bout d'un moment une bonne patate dans leur dents ça fait du bien. Il sait que ce n'est pas fini et que je serais surement dans son bureau régulièrement pendant l'année scolaire, ils me connaissent. On finit par sortir, il nous sert la main et on fait demi-tour, dans l'espèce de salle d'attente un petit blond accompagné de ses parents attendent leur tour. Je l'observe avant que ma mère ne me gueule de la rejoindre, ses yeux bleus sont accrochés aux miens, je lui offre un petit sourire avant de rejoindre ma génitrice. Ça doit un petit nouveau, il avait l'air tout timide, je n'en parle pas à ma mère, elle va me rembarrer en me disant que je devrais être un peu plus timide moi-même.

La première fois où elle lui a parler.
17 octobre 2005.

Lundi matin, la reprise des cours après le week-end. Un week-end chargé puisque ma famille est venue nous rendre visite. Touuuut le week-end. On a pas arrêté d'entendre  « Mais qu'est ce que vous grandissez vite, c'est fou. » de la part de notre grand-mère, ou le traditionnel « Bientôt vous allez me dépasser hein !  » de tonton ! Ah les grosses blagues, qu'est ce qu'on se marre. Mais du coup je n'ai pas pu sortir rejoindre mes copines alors je suis restée avec mes frères et sœurs et mes cousins. Bref, on est lundi et j'ai pas eu l'impression d'avoir eu de week-end. Les deux heures de cours sont trop longues, je veux aller dehors, m’asseoir et discuter avec mes amies. Oui, bouger ! A force d'y penser de trop la sonnerie fini par sonner, yes ! Je me lève directement et sort, la prof ne peut rien me dire parce que si je me bagarre un peu je suis tout de même attentive en cours et elle sait que je suis sérieuse. Je vais chercher une barre de céréales au distributeur parce que les cours ça creuse quand même et je sors rejoindre mes amies. Sur le chemin je croise les trois brutus du collège, je hausse un sourcil pas vraiment surprise de les voir s'en prendre à quelqu'un. Je soupire, ces trois là sérieux. Pas refroidi pour un sous je les rejoins en quelques enjambés. « Vous avez besoin d'aide bande d'idiots ? » ils me regardent surpris, eh ouais une fille vient te prendre la tête ça fait quoi ? Je le défis du regard, celui qui à l'air d'être brutus-débilus chef. « V'la Rocky les gars, on se casse. » Voilà barrez-vous bande crétins. Pff de vrais bébés quoi. Savoir que je sais me battre et que je met des raclée à qui veut s'en prendre à moi ou ma famille refroidit beaucoup de garçons, et le fait que j'ai un grand frère et une grande sœur aussi. Je tourne le regard sur celui qu'ils allaient embêter, oh. Le petit blond de la dernière fois. Je lui souris « Ça va, ils ne t'ont rien fait ? » il m'observe, merde il a pris peur aussi ? Je fronce les sourcils, non on dirait qu'il ne comprend pas ce que je dis. « Tu parles trop vite... » Je le regarde les yeux rond et finit par rire doucement. Oh un petit français. Trop cute. « Pardon. Ça va ? Ils ne t'ont rien fait ? » je reprend en plus lentement pour qu'il me suive, il secoue la tête et me remercie en souriant. Okay, toi je t'adopte. Je lui fait un grand sourire en lui tendant ma barre de céréales. « Moi c'est Lou. Et toi ? » « Léandre. » « Très bien Léandre. Tu veux rester avec moi ? » Je ne pensais pas que cette phrase parlait aussi pour les années qui suivent à l'époque, mais Léandre ne m'a jamais quitté depuis.

La première fois où ils se sont embrassés.
29 juin 2011

Ce soir, c'est LA soirée. Je l'attend depuis qu'elle a été annoncée à peu près. Elle signa le début de l'été et les dix-huit d'un ami. Ca commence à vingt et une heure, du coup ça fait deux heures que je me prépare de la tête aux pieds. Léandre doit passer me prendre d'ici une heure et demi alors j'essaie de me dépêcher parce que je suis toujours en retard, j'aimerais montrer que pour une fois c'est moi qui attend. Tout en sachant pertinemment que c'est lui qui attendra tout de même. Je me fais toute belle, en espérant ne pas en faire trop quand même. Je me regarde dans le miroir, la robe à moitié enfilé puisque je me maquille et j'évite de me tacher avant la soirée. Maladresse quand tu nous tiens ! L'eye-liner finit sur mes yeux, je passe une couche de rouge à lèvre sur mes lèvres et sourit en observant le résultat. Pas trop mal. Je cherche mon téléphone et regarde l'heure, je souris en voyant que je finis pile poil à l'heure. Mon sourire se fane lorsque j'ouvre le texto de Léandre qui me dit qu'il est bas depuis dix minutes. Je soupire, nan mais aussi si tu triches voilà quoi ! Je fais la moue, avant de vérifier une dernière fois mon reflet dans le miroir. Ah tiens je mettais ma robe comme il faut ? La bonne idée. Je roule des yeux en ajustant les bretelles sur mes épaules et file dans la chambre de mon frère.   « Raph ? Tu peux m'aider s'il te plait ? » je me tourne pour lui montrer pourquoi j'ai besoin de lui et relève mes cheveux.  « Ça, ça veut dire que tu vas venir me réveillé à pas d'heure pour que je t'aide quand tu vas aller te coucher ? » « Ahah, mais peut-être que je ne vais pas avoir besoin de toi pour l'enlever t'inquiète pas, je trouverais bien quelqu'un pour ça ! » riais-je. Il soupire en secouant la tête en se tournant à nouveau vers son pc. « Je suis rassuré de savoir que Léandre t'accompagne à cette soirée. Sinon, j'aurais du venir jeter tout ces gamins en chaleur. » Mais oui, mais oui. Je ris en sortant de la chambre, j'attrape mon sac, portable, clef, parfum, portefeuille. Okay la base quoi. Ah et le tube de rouge à lèvre, sait-on jamais. Je cours dans les escaliers, je cri un "bonne soirée" à ma famille en enfilant mes échasses et sort de la maison. Je reviens deux secondes après avoir fermer la porte pour prendre un gilet, au cas où. Je souris à Léandre, pas vraiment désolée parce que pour une fois je suis presque à l'heure, je vérifie et en fait non pas du tout. J'ai un quart d'heure de retard. MAIS, c'est quand même en progression faut l'avouer. J'embrasse sa joue et ris en voyant la trace de rouge à lèvre que j'ai laissé sur celle-ci. « Attend deux secondes. » je le rattrape par le bras et essuie la trace avec mon doigt, je souris. « Voilà c'est parti ! »  Il baisse les yeux sur mes chaussures. « Tu vas te tordre une cheville avec ça non ? » Je roule des yeux. « Allons-y au lieu de dire des conneries ! » C'est pas comme si il ne connaissait pas ma facilité à marcher en talons, c'est d'ailleurs pratique et même un don quand on en écoute certaines. Arrivés là-haut on prend un verre ensemble en faisant du repérage, sans oublier de discuter et rire ensemble. Les verres s'enchaînent, les rires, discutions, les gens et les danses. Les heures défilent et je ne les voit pas passer, je m'éclate comme pas possible. Sans comprendre comment je finis dans les bras de Léandre, je ris en dansant avec lui. « T'es complètement faite. »  je ris de plus belle. « C'est pas vraaaaiii. » En fait si complètement, mais on s'en fiche, il est là. Comme l'a si bien dit mon frère c'est lui qui me "surveille" au cas où je dérape. On finit en cercle dans le salon, à jouer à action/vérité, les défis sont aussi débile les uns que les autres, mais on s'amuse puisqu'on a presque tous une dose d'alcool dans le sang assez élevés, enfin presque il y a ceux qui sot sages bien sûr. « Lou ! A toi, action ou vérité ? » « Action bien sûr ! » dis-je avec un grand sourire en prenant mon verre, déjà prête à le finir e cul sec, puisque c'est l'action la plus utilisé. Me voyant faire mon amie sourit et zieute les gens autour de nous. « Okay, c'est bon, j'ai trouvé. Pose ton verre, tu vas pas en avoir besoin. » je m'exécute curieuse. « Embrasse Léandre. » je hausse un sourcil, quoi c'est tout ? Je me lève alors qu'il hésite entre partir ou rester. « Pas un petit smack de rien du tout hein Lou. Non, un vrai french kiss. » je regarde mon meilleur ami, pas sûr que l'autre parti soit aussi d'accord que moi. « Alors Lou, t'es pas cap ?! » Quoi ? N'importe quoi ! J'attrape le visage de Léandre et plaque mes lèvres contre les siennes, au début réticent il finit par se laisser faire et je l'embrasse tendrement. C'est un raclement de gorge qui me ramène sur terre. « Voilààà. » dis-je avec un grand sourire, je me rassoit dans le cercle et je continue le jeu puisque c'est à mon tour. Évitant soigneusement le regard de mon ami, ce geste est à mettre sous l'alcool. Nous n'en reparlerons jamais, il ne voulait rien dire. N'est ce pas ?


La première rencontre avec le deuxième.
6 Février 2015

Je sors de mon cours d'italien, c'est la prochaine langue que je veux savoir parler couramment. Je sais déjà en manier deux en plus de l'anglais, l'espagnol pour ma mère, j'ai vu ses yeux briller le jour où je lui ais dit que je voulais parler espagnol. Et le français, ça c'est la langue maternelle de Léandre et si au début on s'amusait lorsqu'il m'apprenait quelque mot pour qu'on puisse avoir notre code secret, maintenant on peut avoir une conversation en français lorsque l'on veut pas que les autres comprennent autour de nous. Lorsque je vais chez lui, son père s'en amuse il essai de parler vite, mais plus le temps passe et plus je le comprend et plus c'est difficile pour lui de m'avoir à ce petit jeu la. Alors, du coup il rage ce qui me fait rire à chaque fois. Le prochain cours c'est le français justement mais je n'y vais pas, je m'ennuie la haut et je sais que j'en ai pas besoin, c'est ça d'avoir un prof particulier aussi ! Je sors donc du bâtiment, j'appelle Léandre directement, histoire que je puisse le rejoindre où qu'il soit mais je tombe sur sa messagerie du coup je fais la moue et lui laisse un message en lui disant de me rappeler dès qu'il a mon message, comme d'hab quoi. Il doit être en répèt', je regarde l'heure et me dit qu'effectivement c'est fort possible.  Je continue mon chemin en me disant que je vais aller directement chez lui pour voir si il n'y ait pas. Mais avant que j'ai pu sortir de la fac on m'interpelle, je me retourne et hausse un sourcil en voyant un mec me rattraper. D'où je le connais lui ? « Excuse moi de te déranger. » Bin maintenant que c'est fait, accouche mec. « Mes potes derrière m'ont dit que je n'aurais pas le courage de venir te demander de venir boire un verre avec moi... » Je me penche pour voir lesdits copains. Super, ils sont sérieux ou quoi ? Ils ont quels âge sérieux. Me voyant ouvrir la bouche, pour dire non il me coupe. « Réfléchis avant de dire non ? Ça te coûte quoi de dire oui ? Un peu de temps c'est tout... » Hum. Il n'a pas tord, mais bon est-ce que j'ai vraiment envie de boire un verre avec un inconnu ? « On en apprendra un peu plus l'un sur l'autre. A part si ton copain t'attend bien sûr... » Je souris, petit sous-entendu pour savoir si je suis libre c'est ça ? Enfin petit, façon de parler. Bof, au pire il va m'occuper jusqu'à ce que Léandre me rappelle, et puis c'est de ta faute Lélé t'avais qu'à répondre au téléphone, voilà ! « Bon aller, va pour un verre. » Il me fait un grand sourire et une grimace à ses potes qui finissent par l'applaudir. Okay les enfants quoi. Je secoue la tête et le suit en discutant jusqu'au bar. Et effectivement j'en ais appris sur lui autour de ce verre. J'ai su son prénom déjà, Ben, qu'il était en physique donc pas du tout au bâtiment où l'on s'est croisés. Je lui ais fait la remarque d'ailleurs et il s'est embrouillé dans ses explications jusqu'à ce qu'il m'explique qu'il était venu spécialement me trouver. « Depuis la rentrée je veux venir te parler, mais je n'ose pas, et puis la t'étais seule c'était l'occasion. » je hausse un sourcil. « Je suis rarement entourée d'une foule. » Je vois sa tête gêné. Ah d'accord. Je souris. « Tu as gagné quoi en m'invitant aujourd'hui ? » Il me regarde surpris et finit par m'avouer. « Un restau'. » j'éclate de rire. « Fais-toi plaisir et fais monter la note au maximum. » Mon téléphone sonne dans ma poche, je l'attrape et voit le nom de Léandre s'afficher, enfin son surnom et sa photo. Je souris, m'excuse et décroche. Je lui explique que je bois un verre avec un ami et que je le rejoins. Il essaie de savoir avec qui je suis, mais je finis par raccrocher en riant. « Je suis désolée, je dois y aller, on m'attend vraiment la. » « Pas de problème. Mais en échange, j'ai le droit d'avoir ton numéro sans que tu râles alors. » je le regarde surprise et rit. J'attrape son téléphone qu'il a des les mains et y tape mon numéro. « Voilà monsieur. Un restau et un numéro, quelle bonne journée tu passes ! » « Tu ne peux pas savoir ! » On se dit au revoir, je prend la voiture et rejoins mon meilleur ami. Je lui raconte ma fin d'après-midi et apparemment ça le fait moins rire que moi. Bon super... Il a ses règles ou quoi ? Mon téléphone vibre dans ma poche, je me doute que c'est lui mais je vais attendre avant de l'ouvrir finalement. « Tu vas sortir avec Lou ? » « Quoi ? Mais non. On a juste été boire un verre. » Leah m'observe du genre "t'as intérêt ouais." il lui arrive quoi encore à elle ? Oui, j'ai dû mal avec les copines/ex de Léandre, c'est pas de ma faute. Ce que je ne comprend pas, c'est qu'avant ça avec Leah il n'y avait pas de soucis. Et pour Ben, ce que je ne savais pas encore c'est que quatre mois après, si j'allais me mettre avec. Après d'autres verres, des restau et d'autres sorties, j'ai finalement craqué après une énième demande. Ce jour là j'ai eu l'impression d'en faire le mec le plus heureux du monde, pourquoi je n'étais pas aussi réjouie que lui ? C'est comme si quelque chose m'en empêchait.