Put your grafitti on me # Brett

★ dream a little dream of me.
★ Un géniteur absent : Dur de grandir sans son père. Sans ce repère pour devenir un homme convenable. Personne pour partager les peurs et les joies de devenir un homme. Personne pour vous montrer comment vous raser pour la première fois. Personne pour vous offrir votre première bière. Un père qui a préféré sa carrière de journaliste et qui est parti devenir un grand reporteur à travers le monde. Pourtant ce père est de retour et veut maintenant reprendre contact avec ce fils qu'il a abandonné. Brett refuse de parler à ce père.
★ Mauvaise relation: Brett n'a aucune honte d'avoir grandi dans un quartier difficile. Aucune honte de savoir comment forcer une porte sans se faire attraper. Connaître les prostitués qui ont toujours des gossip assez croustillant : Quel juge est venu en Mercedes demander leurs faveurs par exemple. Il n'a aussi aucun honte à faire chanter une personne pour avoir les informations qu'il désire. Il connaît les dealers, les repris de justice qui viennent de sortir de prison, les policiers qui ont la langue bien pendue contre quelques donuts. Brett est toujours plein de ressources et il n'a pas peur de se salir les mains, ni les genoux s'il faut s'agenouiller dans certaines occasions bien précises.
★ Perdu sa virginité à 13 ans :  Il n'en a aucune honte. La sexualité a toujours été simple pour lui. Répondre à ce besoin primaire, comme quand cela craque dans le dos. Cela soulage et rien de plus. Il n'a eu aucun problème à assumer sa sexualité. Son homosexualité. En même temps, Brett c'est toujours moqué du regard des autres. Il n'a jamais cherché la violence. Il a toujours répondu aux idiots en levant les sourcils au plafond. S'amusant des stéréotypes ou des personnes qui viennent encore lui demander s'il la met ou s'il se la fait mettre. Comme si c'est cela avait une importance. Cela l'amuse, alors il en sourit.
★ Accro aux nouvelles technologies : Toujours sur un réseau ou sur plusieurs en même temps : facebook, twitter, ect...Il a toujours dans son sac en bandoulière son ordinateur portable. C'est à se demander comment il s'est acheté cet ordinateur, mais il ne faut pas trop demander. C'est tomber du camion, il connait les gens pour ça. On peut le voir accoudé à un comptoir dans un café à tapoter sur son clavier énergiquement. Il écrit sur tout. Il navigue beaucoup sur internet. Il lit, se renseigne, s'interroge sur tous les sujets : politique, science, arts, ect...Toujours à l'affut de l'information croustillante. Mais, pas forcément besoin d'un café, on peut le voir dans le bus, ou même assit sur le trottoir. On dirait parfois qu'il est greffé à ses doigts, comme son téléphone.  
★ Accro à la mal-bouffe : C'est sa mère qui s’inquiète pour sa santé. Même s'il a toujours été gourmand. Cependant, il est accro aux burgers dégoulinant et aux frites baignent dans l'huile. Sans parler des donuts qui sont remplis de crèmes et qu'il peut s'enfiler par dix. Heureusement, Brett n'est pas diabétique, cela serait bien triste. Mais, Brett ne croit pas à la grande cuisine. Les grands restaurants c'est pas pour lui. Un snack, un hot-dog c'est parfait comme repas. Alors, pour le romantisme vous pouvez passer les grands restaurants français ou la cuisine nouvelle. Pour lui faire plaisir, un burger et vous êtes sûr de lui faire plaisir.  

★ tell me sweet little lies.

le destin: l'absolu ou une excuse? Une excuse. Chacun est maître de son destin. Il n'y a pas d'absolu. Pour Brett, il est hors de question que sa mère meurt. Il est prêt à tout pour déjouer ce sort funeste. Il a interdit à sa mère d'abandonner même si les médecins pensent qu'il n'y a pas d'espoir. C'est pour cela qu'il se bat. Qu'il est stagiaire, pour lui montrer qu'il a un avenir. Qu'il sera un jour un grand reporter. On forge son destin. Il ne faut pas pleurer si on est pas prêt à se battre pour avoir ce qu'on veut. Bien sûr, il baisse parfois les bras comme tout un chacun et ces soirs, il appelle Jules pour qu'ils se voient, pour qu'il se nourrit de sa chaleur, pour oublier que parfois le destin est absolu surtout quand on veut combattre la mort.
les ingrédients du bonheur: Pour Brett, le bonheur est simple même s'il n'a jamais eu une très grande saveur. Peut-être car il a été habitué à se contenter d'un bonheur bas de gamme. De se satisfaire de la première pinte après le boulot avec ces collègues. Du plaisir du premier donuts de la journée, tout chaud entre ses doigts. Du plaisir de regarder Jules reboutonner sa chemise, le plaisir de l'orgasme encore crépitant entre ses reins et l'odeur de stupre qui embaume la pièce. Le bonheur de rêver que son patron est aussi des sentiments pour lui, même si pour l'instant leurs histoires est uniquement entre des draps. Le bonheur pour Brett c'est pas une plage déserte, un luxe dégoulinant. La simplicité c'est aussi le bonheur. Le bonheur enfin pour Brett, c'est savoir les personnes qu'ils aiment en bonne santé. Savoir le cancer de sa mère en rémission.
rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet: « Tu vas t'attirer des problèmes, Brett. Tu es fou de te rendre dans ce quartier. Tu veux qu'ils te plantent ou pire. Tu te rends pas compte du risque que tu prends et pour quoi ? Tu es même pas journaliste dans ce journal. Tu n'es que stagiaire. Je sais que tu es plein de ressources. Et, je sais les reconnaitre, chéri, tu as toujours été débrouillard et j'ai vu très jeune dans tes yeux que tu irais très loin, mais c'est pas la bonne manière. Tu veux être reconnu. Tu veux être célèbre. Tu le seras, mon cœur, mais ne met pas ta vie en danger comme cela. Tu veux bien ? » -- Mme Tomwicks (sa mère)
que pensez-vous de little charlie: Que du bien. Il a pour Brett, le bon tempérament et la bonne attitude. Ils sont de la même trempe (ou en tout cas, Brett le croit) Même si pour Brett, le blog est dépassé et il a abandonné ce moyen de communiquer depuis son adolescence. Brett préfère twitter, cela touche beaucoup de personnes. Comme lui, Brett est à la recherche du dernier ragot et de la dernière chose croustillante à se mettre sous la dent. Brett n'a que de l'estime pour Charlie.

★ scars and souvenirs.
« Tu fais encore des heures supplémentaires, Tomwicks ? » demanda l'une des rédactrices qui fermait son manteau et qui semblait être sur le départ. Brett leva les yeux de son ordinateur, bien rangé dans son box attitré. Le regard fatigué, cette barbe naissante piquante et hirsute. Un énorme gobelet de café à moitié entamé sur le coin de son bureau. La même chemise que la veille, légèrement déboutonné, laissant apparaître un torse bien fait et entretenu. « Non, je termine cela et je m'en vais. » , répondit le jeune stagiaire. Elle sembla perplexe. Qu'est ce qu'il avait d’intéressant à ouvrir et répondre à des mails. Faire du rangement ou de l'archivage. Répondre au moindre caprice du propriétaire des lieux : Mr Godfrey. Elle offrit pourtant un sourire compatissant. Heureuse de voir, un jeune homme engagé et moins empoté que la moyenne. « Tu sais que le journal te payera aucun cents de plus ? Surtout, avec notre cher directeur. J'attends toujours mon augmentation annuelle. J'aurais du écouter mon mari, et aller bosser pour le Post. » Brett ferma l'écran de son portable et croisa les bras autour de son torse. Il adorait quand les employés du journal venait se confier à lui. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir ce petit rictus intérieur. Leurs regards se télescopèrent vers le bureau de ce cher Mr Godfrey. Ils semblaient n'être plus que les trois présents - en tout cas à cet étage. « Je suis pas payé déjà. Alors, je me fais plaisir, je vais ramener cette petite merveille à la maison ce soir.» Brett tapota sur l'ordinateur portable. Il en avait aucune honte et la rédactrice s'en amusa. « Tu as bien raison. Si tu es aventurier, notre cher directeur cacherait sous son bureau, une bouteille de Charles Lafite. Tu peux te la rafler avant de partir.  » ajouta la rédactrice avant de faire un signe de la main et de quitter l'étage. Brett agita la tête tout en souriant. Il se leva, s'étira et s'avança jusqu'au bureau de Jules. Il ne frappa pas, déjà il ne faisait jamais quand il avait du monde présent. « J'en ai appris une bonne. Alors, comme cela tu caches de l'alcool dans ton bureau ? Il faut que j'enlève combien de vêtements pour en profiter ? » Bien-sûr, comme à son habitude, Jules ne lui adressa un regard rapide.  « Je termine cela et je suis à toi. » Brett resta planté là, les bras croisés, à soupirer énergiquement. « Et, reste pas debout, assis-toi, tu me perturbes là. » Brett se mit à sourire et jeta un dernier regard derrière lui. L'étage était désert. Il tourna autour du bureau de son patron et posa ses mains sur ses épaules. Il commença à le masser tout en ajoutant : « Je te perturbes, c'est bon signe.  Je pourrais faire mieux. Tu n'as qu'un mot à dire. Ou deux, mais tu m'as compris ?» Brett tenta de déposer ses lèvres sur la nuque de Jules, mais il le repoussa violemment en arrière d'un mouvement d'épaule.  « Non. Jamais ici. Combien de fois il faut que je me répète ? N'importe qui pourrait nous voir. » Brett sembla vexé de se refus. Il marcha d'abord vers la porte sans se retourner, puis connaissant son caractère explosif, il termina par se retourner. Il pointa son doigt vers l'homme face à lui et lui parla avec ce langage de charretier qui lui appartenait : « Tu sais quoi ? Va-te-faire-mettre, mon cher Mr Godfrey. » Ils échangèrent un long regard, comme si le temps sembla se figer.  « C'est charmant. Heureusement, que tu n'écris pas comme tu parles, sinon ta lettre de motivation ne serait jamais arrivé jusqu'à mon bureau. » « Comme si tu l'avais lu. J'aurais du mettre à la fin de mon cv : fait des super fellations. Cela aurait été plus rapide à classer. » « J'ai connu mieux. Donc, sur ce point, je te rassure, tu as encore des progrès à faire. » Brett attrapa la première chose présente sur le bureau de son patron et le jeta sans aucune retenue contre le mur. Le bibelot en cristal explosa en milles morceaux au sol. Jules ne sembla pas plus réagir que cela. Brett quitta le bureau dans tous ses états. Il quitta le journal sans même se retourner. Pourquoi tout cela lui faisait autant de mal ? Peut-être car il était amoureux de Jules. Il était tombé, comme les enfants tombent et s'écorchent les genoux, sauf que pour Brett c'était son cœur qui était écorché. Oui, ils n'étaient qu'une histoire sans lendemain. Ils ne s'étaient jamais rien promis, alors pourquoi cela faisait aussi mal ? Brett s'arrêta au milieu du trottoir, serrant son poing contre sa poitrine. Son corps penché en avant. Cette tristesse au fond des yeux, mais non il ne pleurait pas. Non pas ce soir. Soudain, une main se déposa sur son épaule. « Salut, Fiston, pourquoi tu ne réponds pas à mes messages. Tu pourras pas me fuir toute ta vie. Je vais te harceler jusqu'à que tu acceptes de me parler. » C'était son père. Damian Tomwicks. Le père qui l'avait abandonné. Non, Brett, ne pourrait supporter cela ce soir. Il allait lui tourner le dos et fuir...fuir très loin...