mets tes peurs entre paranthèses et prends le risque d'être heureux.

★ dream a little dream of me.
   J’ai un tatouage sur le poignet gauche que j’ai fait lors de ma première mission avec Caleb, mon meilleur ami. ∞  Je suis le seul mec d’une famille de trois enfants, j’ai deux grandes sœurs plus jeunes que moi. ∞   Je n’aime pas recevoir d’ordre, je suis souvent mon instinct ce qui m’amène quelques fois à dépasser les lois de la légalité ! Je me fais souvent suspendre du coup. ∞ J’ai fait mes études de médecine  grâce à l’armée et  je suis toujours attaché à cette dernière. ∞ J’ai du mal quand ma vie n’est pas accompagné d’adrénaline, c’est pour ça que je suis médecin urgentiste de nuit. J’aime l’action. ∞  Je suis gourmand et je ne peux faire que mange du sucré ça me convient ∞ J’aime faire la cuisine. Surtout élaboré de nouveau plat. ∞  Le sport fait partie de moi, je ne peux jamais faire  sans ! J’aime les sports  dangereux et vivre de nouvelle expérience ∞  Je suis donneur universel ∞ Je désire avoir un enfant, même si actuellement c’est compliqué pour le coup. ∞    La mort de Caleb m’a ramené en arrière après la mort de l’un des nôtres, depuis ma femme est partie sans explication.

★ tell me sweet little lies.
 

   le destin: l'absolu ou une excuse? une excuse pour ma part. Je pense que nous pouvons façonner notre futur si on le veut réellement.
   les ingrédients du bonheur: une famille, unie et heureuse. L'argent ne fait pas le bonheur.
   rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet:  Dévoué, attachant, un peu borné sur les bords, mais il est toujours présent pour une bonne bière.
   que pensez-vous de little charlie:  Je n'y prête pas une seule intention ... à quoi bon ? aprés tout, on a été jeune et bête ! Donc je passe au dessus.

★ scars and souvenirs.
   J’étais perdu dans mes pensées, les mots de mon père rentraient et sortaient comme si ce qu’il me disait n’était point important. Ce n’était pas le cas. C’était un tournant dans ma vie. Je n’avais que six ans, moi je pensais à jouer avec mes petites figurines, énerver mes sœurs et m’amuser. «  Votre mère est partie … » Dakota quant à elle passait sa main dans ma nuque, comme si elle avait compris que mon esprit était bien loin à présent. Je levais les yeux vers elle, légèrement gêné. Tout le monde était inspiré par ce qui était dit, mais moi je n’avais même pas comprit un traitre mot de ce qui était dit pour le coup.  «  Elle est où maman ? » Je venais de lancer ma question. L’air de rien après tout, je n’avais rien capté de la situation, j’avais bien entendu qu’elle était partie, mais dans ma tête, elle était au magasin et allait revenir avec mes cornflakes préférés. Ma petite sœur qui n’avait que six mois commençait à pleurer, j’avais horreur des pleurs de cette dernière, surtout durant la nuit où elle me réveillait toujours. Je regardais mon père qui était finalement devenu blanc comme un linge, je fixais ce dernier attendant une réponse, puis la voix de l’une de mes deux grandes sœurs venues écorcher mon cœur. «  Elle ne reviendra plus !  Elle est partie ! »  Aucune idée de qui entre Dakota et Solma avait parlé, mais la seule question qui me venait en tête, avait commencé à faire couler les larmes de mes yeux. «  Maman est morte ? » Je regardais le ciel pleurant avant de dire tout bas pour moi-même.  «  Maman revient, s’il te plait, je serais sage, je ferais plus jamais de bêtise. » Mes larmes coulaient le long de mes joues, alors que je poussais un peu ma sœur qui me prenait dans ses bras.  Mon père attrapa ma petite sœur Alys et me prit dans ses bras, ce mettant à ma hauteur. Je ne comprenais rien, il me regardait les larmes aux yeux, je voulais juste ma maman. «  Maman n’est  pas morte, elle est juste partie. Je suis désolé bonhomme. » Il embrassait mon front, les larmes aux yeux, comme ci, il venait de faire une erreur. Je ne comprenais pas et ma tête faisait de petit mouvement de gauche à droite pour bien le faire comprendre.

J’étais installé sur le banc à enfiler mes crampons. J’écoutais un peu mes partenaires de jeu repensant à cette nouvelle qui avait osé relever une rumeur à mon sujet. Mon ex qui se vengeait de moi. Comment dire que cela ne me faisait rien. Mais, j’avais du mal à laisser à nouveau ces souvenirs venir me hanter. J’en avais horreur, petit après ce fameux départ de ma mère, j’avais perdu tous mes repères. J’avais complétement été déconnecté de la réalité. J’avais fini par aller voir un psychologue, j’avais l’impression que ma mère était encore là, j’avais du mal à croire en cet abandon. J’avais même été crié sur les toits que mon père l’avait tué. Je m’en voudrais toujours de ce jour où j’eus l’audace à huit  ans de lui cela en pleine face. Je ne voulais pas y croire. Pourquoi serait-elle partie ? Elle était heureuse, puis moi j’avais besoin d’elle, de ses bras et de ses mots. Je n’étais pas le seul à avoir eu du mal ! Mes sœurs, mon père on avait tous perdu le pilier. Ce pilier avait été anéanti, sans aucune raison.   Je devais pourtant faire avec ! J’avais fini par comprendre que personne n’y était pour quelques choses ! Elle n’avait pas donné plus d’explication sur son départ, alors je ne voulais même plus y penser. Après tout à mes seize ans maintenant, je pouvais  très bien  oublier cette histoire et passer outre cette relance ? Comme quoi ma mère nous avait quittés pour aller vivre une vie avec une famille mieux que la nôtre ? Oui, je le pouvais. Et je le devais.   Mon père avait eu quelque petit problème d’alcoolisme suite à son départ, mais il nous avait jamais lâché, il travaillait énormément pour  subvenir  à nos besoins et mes sœurs s’occupaient d’Alys et moi. On avait fini par s’en sortir et tout cela grâce à mon père !  Malgré ce petit problème où il avait bien failli perdre notre garde. J’avais eu peur cette fois-là, mais tout était à présent parfait, enfin ce mot était exagéré, mais on gérait parfaitement les choses. Ma petite sœur de dix ans était heureuse malgré  qu’elle n’ait jamais rencontré sa maman, elle avait deux modèles féminins à la maison, donc aucune raison que cela ne se passe mal.

Au revoir la bourse.  C’était fini. Je regardais le médecin qui m’annonçait que mon genou ne me permettrait jamais de rejouer en tant que professionnel, tout mon avenir que j’avais tracé dans ma tête était tout bonnement mort. Je ne savais même plus quoi penser pour le coup. Comment étais-je censé faire mes études de médecine grâce à cette bourse pour le football américain que j’avais eu ? Aucune idée. Mais, il faudrait que je le sache et vite. Ce n’était pas mon père ou même moi par moi-même qui allais pouvoir faire quoi que ce soit pour les payer. Sauf, si je vendais à rein au marché noir, mais l’envie n’y était pas. Je n’avais plus qu’à abandonner mon rêve de devenir médecin urgentiste ? Sans doute. J’allais devoir faire un boulot sans diplôme. C’était ainsi ma vie pour le coup et j’avais du mal à m’y faire.

  Ma vie avait pris un tournant totalement inattendu. Jamais je ne me serais attendu à me retrouver là où j’étais actuellement. J’étais complétement perdu, me demandant si ce n’était pas une erreur que j’étais en train de faire. Enfin, il serait temps de penser à cela, en sachant que cela faisait trois mois que j’étais là. Il fallait peut être que je réagisse avant pour me dire que c’était bête ce que je faisais. Mais, au final, c’était plus la peur d’y laisser la vie qui me hantait. J’aimais le pourquoi et le comment j’étais ici et ce que j’allais pouvoir faire, mais j’avais besoin de garder mes priorités en tête. J’étais ici surtout pour payer mes études, mais aussi pouvoir tout bonnement réussir à faire ce que je voulais. Devenir médecin urgentiste. J’avais tout ici pour faire de moi un bon urgentiste. J’allais y parvenir, j’étais tenace, malheureusement, je n’étais plus assez robuste pour courir et me faire plaquer sur un terrain, mais malgré ça, je pouvais être sous une tente pour soigner des soldats. Nos soldats. J’étais un soldat. Mais, je n’étais pas souvent sur le terrain, même si cela arrivait. Comme là. J’étais dans le tank, alors que je parlais de fille avec mes collègues dont un qui était devenu rapidement comme un frère : Caleb. On avait déjà partagé énormément en un trois mois. On avait prévu plein de chose. Dans un an et demi on rentrerait, moi j’étais sûr de me réengager, tout comme lui. On avait déjà tout prévu et cela me donnait encore plus envie de m’accrocher. Je suivais mes cours de théorie quand j’en avais le temps. Enfin, tout était fait pour qu’on y arrive, j’avais déjà un an entraînement théorique, donc je savais déceler pas mal de chose, mais là, c’était le terrain, le sang coulait réellement et il fallait être solide, je l’étais pourtant dés fois je devais mettre mes doigts sur les artères de mes amis, de mes frères quand une bombe, une balle avait atterri sur eux. C’était la guerre pas le paradis et pourtant je ne laisserais ma place à personne. Malgré ça j’étais présent par e-mail, lettre et appel pour ma famille. Mon père avait peur pour moi, mais ne disait rien. Enfin, c’était comme ça, je voulais me battre pour le pays tout en obtenant quelque chose qui m’aiderait plus tard tout comme plein d’autre personne.

Ma vie était parfaite. Du moins, c’était ce que je pensais. J’étais marié heureux, ma femme Jordan était présente pour moi tout comme je l’étais pour elle. On avait juste un peu de mal à avoir un enfant, le problème venait d’elle. Du moins c’était ce qu’elle m’avait dit, j’avais fait les tests et elle aussi. Tout allait bien de mon côté. J’avais fini mon contrat avec l’armée et j’avais finalement signé pour être médecin urgentiste de nuit. C’était exactement ce que je voulais. Peu de temps après, j’avais fini par me marier avec ma fiancé. J’étais toujours aussi proche de Caleb, même si forcément lui avait résigné et continuait les combats qui pourraient lui couter la vie. Mais, je le connaissais il était fort et il ne pouvait pas mourir. Enfin, c’était ce que j’espérais, ce que je préférais croire. Il était mort et ceux depuis très peu de temps pour que je puisse y croire parfaitement. Il était parti alors que sa copine était enceinte de lui. La sœur de Caleb nous avait mis en contact, je voulais adopter son enfant, non pas que je pensais Lexie incapable de le faire seul, non, juste qu’elle désirait le faire adopter ! Je voulais que cet enfant soit avec de la famille, je connaissais bien karolina et toute la famille de Caleb, alors c’était une bonne idée. Puis, l’idée plaisait à la jeune femme. Alors, j’allais offrir une vie parfaite à ce petit ou cette petite. Elle avait accepté car nous étions deux … sauf que cela aussi allait encore changer.
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