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 Just another sunday ♦ feat. Maggie

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MessageSujet: Just another sunday ♦ feat. Maggie   Just another sunday ♦ feat. Maggie EmptyLun 7 Sep - 21:12



- Maggie & Oli' -
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Clouds are shrouding us in moments unforgettable you twist to fit the mold that I am in

Les premiers rayons du soleil perçaient à travers les stores de sa chambre, atterrissant sur le bord de son oreiller et réchauffant sa peau d'une douce chaleur. Un unique grognement étouffé par son coussin précéda son réveil, bien vite suivi par un bâillement sonore et le bruit peu ragoutant de sa bouche pâteuse s'ouvrant et se fermant à plusieurs reprises. Étirant ses bras comme dans l'espoir que cela l'aide à déployer des ailes suffisamment puissantes pour le tirer du lit, Oliver inspira un bon coup avant d'ouvrir définitivement les yeux, aveuglé par la lumière qui emplissait la pièce. De la main, il chercha à se saisit de son portable à tâtons, finissant par s'en emparer pour consulter l'heure : sept heures trente du matin, un dimanche. Une nouvelle fois, il n'était pas arrivé à faire une grasse matinée comme il en aurait rêvé, son cycle de sommeil trop perturbé pour lui permettre de rester dans le monde des songes trop longtemps, même durant son jour de repos. Il aurait bien traîné dans les draps pendant quelques heures mais à quoi bon ? Ce n'était pas vraiment comme s'il avait quelqu'un à ses côtés avec qui partager quelques douces étreintes.  Il valait mieux qu'il en profite pour être productif, quitte à aller se coucher plus tôt le soir venu s'il était vraiment trop fatigué durant la journée.

En se relevant, il remarqua qu'il portait encore les habits de la veille, chose qui devenait de plus en plus habituelle chez le jeune homme : d'ordinaire, il ne rejoignait son lit qu'une fois qu'il était à bout de forces, ne prenant pas le temps de se changer et s'écroulant sur le matelas, s'endormant sur le coup. Il veillait tard, se levait tôt et s'il ne donnait jamais l'impression d'être en pleine forme, avait au moins le mérite de ne jamais se plaindre d'un quelconque manque de sommeil : tout au plus, il s'endormait quelques instants avant de repartir pour le reste de la journée. Il se dirigea alors vers la commode, changeant de vêtements histoire de ne pas être trop crade, optant pour un simple t-shirt, une chemise délibérément déboutonnée et un jean confortable, parfait pour traîner le week-end. Aux vues de l'heure il y avait fort à parier qu'il était le premier debout, qu'avec un peu de chance, Anna n'ouvrirait les yeux que dans une petite heure et que Margaret était encore dans les bras de Morphée, le seul homme que tolérait Oliver lorsqu'il s'agissait d'étreindre la jeune fille. Pas qu'il soit particulièrement jaloux mais... Disons qu'il préférait la savoir célibataire, prétextant souvent que c'était pour le bien d'Anna. Réfléchissant un instant, il aurait bien pris une douche mais craignait que le bruit ne réveille les demoiselles avec qui il partageait son humble demeure : aussi, il quitta sa chambre pour se retrouver dans le salon, ayant en tête d'aller grignoter quelque chose.

Rejoignant la cuisine, le professeur passa par la même occasion à côté de son bureau, saisissant au passage la télécommande de la télévision et un paquet de copies qu'il avait commencé à corriger la veille. Allumant le poste, d'abord pour regarder la météo avant de zapper pour mettre un dessin animé, il finit par s'approcher du plan de travail pour préparer le petit-déjeuner. Le dimanche, il avait pris pour habitude de préparer des pancakes pour Maggie et lui : déjà parce qu'il prenait un certain plaisir à la réveiller avec la douce odeur de la pâte qui cuit mais aussi parce que de toutes les manières, c'était la seule chose qu'il savait cuisiner pour un petit-déjeuner ! Remplissant un saladier avec les ingrédients nécessaires à la préparation, il s'adonna à la dure tâche de préparer le repas pendant de longues minutes, agrémentant également la petite table sur laquelle ils mangeaient de pots de confiture et autres choses indispensables lorsqu'on voulait déguster des pancakes. Bien vite, il commença à faire sauter les premiers d'entre eux dans une poêle, gardant une des nombreuses copies dans sa main pour la lire alors qu'il cuisinait : ce n'était peut-être pas les meilleures conditions pour corriger le travail d'un élève mais au moins il gagnait du temps. Regardant la pendule près du frigo, il prit conscience qu'un peu de temps était passé : sa colocataire et sa filleule ne tarderaient pas à se lever. Il n'y avait plus qu'à atteindre que leur petit foyer ne reprenne vie en cette belle journée...
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MessageSujet: Re: Just another sunday ♦ feat. Maggie   Just another sunday ♦ feat. Maggie EmptyMar 8 Sep - 23:17

I am always in love
   
“She was looking into my eyes with that way she had of looking that made you wonder whether she really saw out of her own eyes. They would look on and on after every one else's eyes in the world would have stopped looking. She looked as though there were nothing on earth she would not look at like that, and really she was afraid of so many things.”
C'est la douce et alléchante odeur des pancakes cuisants qui réveille Maggie ce matin là. Mais malgré ça, c'est avec un grognement digne d'un homme des cavernes qu'elle attrape sa couette pour la serrer instinctivement contre elle, avant de rouler un peu brusquement de l'autre côté de son lit. Dieu merci, Anna n'est pas venue la rejoindre sournoisement au cour de la nuit. Maintenant, elle pousse un soupir parce que ce côté du lit est froid, et que la couette est en dessous d'elle. En semaine, Maggie est pleine d'énergie dès que le réveil sonne, parce qu'il faut s'occuper du petit-déjeuner d'Anna et la réveiller pour qu'elle aille à l'école, réveiller Oliver pour qu'il aille aussi à l'école, et puis ensuite tout s'enchaîne très vite et il n'y a pas une minute à perdre. Aussi banal qu'un matin de semaine puisse être, c'est toujours mouvementé et il vaut mieux être prêt pour attaquer la journée. Mais pas le week-end. Elle a décidé qu'elle n'était pas une personne matinale le week-end, et ce dans les mois qui ont suivis son accident lorsqu'elle a dû reprendre un rythme de sommeil normal. Le week-end, avant, il ne se passait rien avant six heures de l'après-midi, avant que Paige ne vienne frapper à sa porte avec un plan à chaque fois différent. Le week-end, maintenant, il ne se passe rien avant que son colocataire ne se réveille et s'occupe de faire le petit-déjeuner. Enfin, quand elle ne s'est pas relevé la nuit pour faire des gâteaux. Et ensuite, il faut attendre qu'Anna se réveille pour qu'on décide d'aller se promener ou de faire une quelconque activité.

Elle finit par ouvrir les yeux, dépitée de voir qu'il fait déjà jour. Comme d'habitude, elle se promet que la prochaine fois elle se couchera plus tôt juste pour se donner bonne conscience. Après ça, elle attrape son téléphone pour vérifier l'heure, à peine huit heures, et lire les messages de son frère qu'elle avait ignoré la veille. Jacob était sorti avec des amis à lui, et elle se met à rire en observant que son frère avec de l'alcool dans le sang était toujours aussi cocasse. Ses SMS commencent toujours par un « Meg, je suis bourré, JE T'AIME ! » et finissent d'une façon ou d'une autre par une grande réflexion sur un sujet minime de la vie. La jeune femme se presse d'envoyer un message à son frère pour savoir s'il va bien avant de se décider à se lever de son lit pour aller raconter cette grande aventure à Oliver. Au fur et à mesure qu'elle approche de la cuisine, son ventre se réveille lui aussi et se met à gargouiller et elle est presque sûre qu'il peut l'entendre de là où il est.  

C'est avec un sourire aux lèvres qu'elle finit enfin par apparaître aux yeux du garçon, dans sa glorieuse beauté du dimanche matin : en pyjama et avec les cheveux dans tous les sens. « Bonjour ! » Elle le salue, toujours souriante, en s'approchant de lui. Comme d'habitude, son coeur fait un raté à la proximité qu'elle s'inflige, mais elle n'y fait plus attention depuis longtemps. Elle fait l'effort de monter sur la pointe des pieds pour aller lui embrasser une joue, passant en même temps une main dans son dos pour se stabiliser un minimum, puis le bonjour étant passé elle va prendre place à la table dressée par son charmant colocataire, un peu désespérée d'elle même. « Mon frère a trop bu hier soir, et il s'est intéressé aux comportements animaux... Je pense qu'il est important que tu saches que les vaches ont des meilleures amies. » Elle dit avec un petit rire. « Et sinon, tu as bien dormi ? Il est à peine huit heures que t'es déjà en train de travailler... Tu sais qu'on est dimanche ? » Des fois, elle se demande si Oliver n'est pas un vampire pour dormir si peu. Mais en même temps, son manque de sommeil apparaît souvent sur son visage et il lui arrive plus de ressembler à un zombie qu'à un vampire - même s'il reste très agréable à regarder-, aussi elle est mitigée sur le sujet. Elle avise une copie qui trône sur le paquet posé sur la table et lit les grandes lignes. Puis elle grimace, pour les nombreuses fautes qu'elle y trouve. Il lui est arrivé une fois de vouloir corriger une copie d'élève, orthographiquement parlant, et elle ne s'en est toujours pas remise.

Et puis c'est à Anna de faire son entrée. Peu prête, Maggie sursaute lorsqu'elle entend la petite arriver en courant et en criant, son doudou à la main. Elle ne s'arrête qu'une fois qu'elle a atteint Oliver et qu'elle serre ses deux jambes fermement dans ses bras. La jeune femme sourit, attendrie par la scène, même s'il est probable que la petite ait fait un mauvais rêve ou soit encore apeuré d'une mésaventure avec le monstre qui vit en dessous de son lit. Elle se penche un peu et tend une main pour pouvoir caresser les jolies boucles de la chevelure brune de l'enfant, tout en soufflant son prénom. « Anna... Heeey. Psst ! » Anna lève légèrement la tête dans sa direction et elle sourit. « Tu veux un bonhomme de neige ? » La référence au dessin animé fait légèrement sourire la petite et elle secoue la tête avant de se diriger cette fois vers Maggie pour avoir son câlin matinal. « C'est le loup, il voulait manger Merlin ! » Elle dit en serrant son lapin en peluche contre elle. Ceci expliquait donc cela. « Tu sais bien que le loup est devenu végétarien après avoir mangé le petit chaperon rouge ! » Elle essaie de la rassurer du mieux qu'elle peut. Anna hausse les épaules, l'air de dire « je sais mais imagine le loup il voyage dans le temps !!! » et Maggie sourit avant de lui embrasser le front. Après quoi, elle pose son regard sur Oliver, puis sur Anna, et de nouveau sur Oliver. « Alooors, on fait quoi aujourd'hui ? » Parce qu'aujourd'hui est un joli dimanche d'été, il est peu probable qu'ils restent tous les trois à regarder les dessins animés sur le canapé. Alors, quel est le programme ?
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MessageSujet: Re: Just another sunday ♦ feat. Maggie   Just another sunday ♦ feat. Maggie EmptyVen 11 Sep - 4:34



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Ce ne fut donc qu'après un long moment que la porte de la chambre de Margaret s'ouvrit, dévoilant ainsi la jeune femme sous son plus beau jour : décoiffée et en pyjama, les yeux encore plissés car encore peu habitués à la lumière ambiante et son sourire toujours radieux et qui trahissait sa bonne humeur matinale. Naturelle, ayant ce charme particulier et qui avait un effet indéniable sur le jeune homme, la demoiselle avait beau ne pas du tout être à son avantage elle n'en avait pas moins ce petit plus envoûtant et qui provoquait toujours un sourire un peu niais chez Oliver. Ce n'était pas du tout quelque chose de déplaisant pour le garçon, ce dernier ne se plaignant bien évidemment pas de partager son appartement avec une jolie jeune fille pour laquelle il éprouvait bien plus que de l'indifférence ou même, de l'amitié. Cependant, il était difficile de ne pas voir l'intérêt qu'il lui portait, ne serais-ce que par le regard bienveillant et attiré qu'il lui portait de bon matin. Ne cherchant même pas à dissimuler cette facette de sa personnalité, il se contenta de la regarder s'avancer vers lui en silence, reportant distraitement son attention sur les pancakes lorsqu'elle arriva à sa hauter. C'était devenu une sorte de routine entre-eux et ils n'y faisaient plus attention, n'osaient aborder le sujet et se portant très bien ainsi. Elle déposa un léger baiser sur sa joue avant d'aller s'installer, partageant avec lui les dernières aventures de son frère. Mettant quelques unes de ses créations culinaires dans un grand plat afin d'en faire d'avantage par la suite, le jeune homme sourit :

« Tu sais, ton frère a peut-être pas tord ! Tu savais que la duchesse de Lancaster, au dix huitième siècle, était très intéressée par les relations avec les animaux ? Enfin, amicalement je veux dire ! Elle avait fait installé dans son palais une chambre spécialement pour une de ses vaches et passait le plus clair de son temps à la chouchouter, allant même jusqu'à l'amener à de hautes réceptions nobles ? Elle était sa meilleure amie ! »

Oliver et les faits historiques inutiles et normalement impossibles à placer en société : une grande histoire d'amour. Se retournant vers son interlocutrice avec un plat rempli de pancakes, il posa ces derniers sur la table en regardant Maggie consulter l'une des copies qu'il avait laissé sur la table. Même lorsqu'elle faisait quelque chose d'aussi anodin que lire un bout de papier, il la trouvait séduisante : avait-il un problème d'affection à son égard ? Peut-être, mais il préférait vivre avec sans rien dire, sans même le soulever. Alors qu'il retournait s'occuper de la cuisson des tous derniers pancakes, il ajouta :

« J'ai bien dormi, merci de t'en inquiéter maman ! Et je sais qu'on est dimanche, mais ce sont les premières copies de l'année et je veux y porter une attention toute particulière : tu sais, trouver qui est déjà en difficulté ou qui pourrait être aussi passionné que moi ! Et toi alors ? Je pensais que tu adorerais faire la grasse matinée le dimanche, surtout maintenant qu'Anna a commencé l'école ! »

Il était vrai qu'avec la petite fille, dormir pouvait parfois être très mouvementé, surtout pour Margaret. L'enfant avait pour habitude d'aller la rejoindre dans son lit lorsqu'elle prenait peur et rares étaient les matinées où il ne faille pas se lever pour elle, que ce soit pour l'emmener à l'école ou parce qu'elle avait fait un cauchemar. Et en parlant d'Anna, cette dernière déboula dans la cuisine pour venir se saisir de ses jambes, étreinte aimante mais aussi emplie de peur. Un sourire aux lèvres, Oliver se targua d'un simple : « Hey ! » amusé avant que sa colocataire n'entre en scène, accaparant l'attention de l'enfant de trois ans pour la rassurer et lui faire un gros câlin. C'était très mignon et avait pour conséquence de faire sourire le jeune homme : ce cadre, celui qui se dessinait sous ses yeux en ce dimanche ensoleillé, c'était typiquement celui d'une famille unie et heureuse, famille qu'il n'était pas vraiment mais qu'il aimait quand même. Sa poêle à la main, il s'approcha de la table pour déposer le dernier pancake dans le plat :

« Chaud devant ! Le loup ne mangera sûrement pas Merlin, mais montrons lui que nous on va se régaler ! »

Remplissant les assiettes de tout le monde, Oliver finit par prendre place à côté de Maggie et Anna, s'installant confortablement en prenant la peine de ranger ses copies dans un coin, histoire de ne pas perturber ce moment chaleureux :

« Je suppose qu'on peut aller profiter du beau temps pour aller faire un tour ! Anna, ça te dirait d'aller un peu jouer au parc ? On pourrait manger un morceau dehors à midi ! »

Il lui sourit avant de manger un morceau de pancake, un air bienveillant sur le visage. Il reporta alors son attention sur Maggie avec cette fois-ci un air un peu plus concerné :

« … Oh et j'ai croisé madame Mahoney hier soir en sortant les poubelles, elle insiste vraiment pour que notre ''charmante petite famille'' vienne dîner chez elle ce soir ! Après un an de vie commune elle n'a toujours pas compris notre situation alors c'est ton tour de trouver une excuse pour qu'on évite de goûter à son immonde ragoût ! »

Leur voisine du dessous, une grand-mère de quatre-vingt ans persuadée qu'ils étaient en couple, les invitait régulièrement à venir chez elle pour manger. S'ils avaient essayé une fois pour tenter entre-autre de lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas ensemble, leur tentative avait été un véritable échec : cuisine horrible et obsession de la vieille dame à le voir se marier... Un vrai bonheur auxquels ils essayaient d'éviter depuis, se relayant pour s'excuser de ne pas pouvoir retourner goûter à ses plats...
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MessageSujet: Re: Just another sunday ♦ feat. Maggie   Just another sunday ♦ feat. Maggie EmptySam 12 Sep - 21:42

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“She was looking into my eyes with that way she had of looking that made you wonder whether she really saw out of her own eyes. They would look on and on after every one else's eyes in the world would have stopped looking. She looked as though there were nothing on earth she would not look at like that, and really she was afraid of so many things.”
S'il y a bien une chose qu'elle aime plus que tout, chez Oliver, c'est le fait qu'il soit passionné. Même si la plupart du temps, ses remarques historiques sont soit mal placées, soit sans intérêt au bon fonctionnement de la terre, Oliver mettra tout son coeur dans l'anecdote et rendra la chose charmante. Ou bien peut-être parce que c'est justement lui qu'elle trouvera cela charmant. Mais fut un temps, elle était tout aussi passionnée que lui par son métier et elle aime retrouver cette étincelle dans le regard de son colocataire. Même si l'anecdote concerne une certaine duchesse dont elle n'a jamais entendu parler, et qui semble avoir des passions un peu... Décalées ? En tout cas, ça a le don de la faire rire. « Je l'ignorais mais... Je suis contente de le savoir ! » Elle dit d'un air moqueur. Il y a des fois comme ça où il la fascine. Et elle se couchera moins bête, ce soir ! « Et sinon, tu as bien dormi ? Il est à peine huit heures que t'es déjà en train de travailler... Tu sais qu'on est dimanche ? » Non, cette année passée ne lui a pas fait développer un certain côté maternel... Mais alors pas du tout ! Elle grimace un peu lorsqu'il l'appelle « maman », car elle aimerait qu'il la surnomme de beaucoup de choses mais maman n'est pas l'une d'entre elle. Mais d'un côté il a parfaitement raison. « Et je sais qu'on est dimanche, mais ce sont les premières copies de l'année et je veux y porter une attention toute particulière : tu sais, trouver qui est déjà en difficulté ou qui pourrait être aussi passionné que moi ! » Elle pose sa tête sur sa main en reposant sa copie sur le tas qu'il doit corriger. Elle retient un commentaire fourbe, pensant cependant que si ces gosses de douze ans sont aussi passionnés qu'Oliver il faudrait sérieusement qu'ils commencent à se poser des questions sur leur avenir. Au lieu de ça, elle garde un sourire et acquiesce tout simplement. « Si tu étais mon professeur, l'histoire serait sans doute ma matière favorite. » Et ceci n'est absolument pas une déclaration, si vous vous demandez.

« Et toi alors ? Je pensais que tu adorerais faire la grasse matinée le dimanche, surtout maintenant qu'Anna a commencé l'école ! » Cela fait à peine deux semaines que l'école a repris, mais ses deux tuteurs ont tachés de lui instaurer le rythme scolaire durant les vacances. Ça n'a pas été une partie de plaisir, et il est juste de dire que tous ont appréciés les jours de "pause" du week-end. Mais elle hausse les épaules, avant d'annoncer comme si c'était une évidence : « Oui, mais tu fais des pancakes ! ». Ce devrait être une évidence, d'ailleurs. Maggie, elle est facilement corruptible avec de la nourriture. Ou des câlins. Ça dépend des jours. Et puis Anna arrive, petite boule d'énergie au réveil. Réveil un peu difficile, de toute évidence, puisque son doudou est de la partie. Oliver salue l'enfant et Maggie décide de l'embêter pour capter son attention afin de pouvoir comprendre ce qu'il ne va pas. Ce n'est qu'une fois installée sur les genoux de la jeune femme que la petite s'explique. Son lapin en peluche a failli se faire dévorer par le loup, imaginez bien ! Maggie y va de son argument pour la rassurer, mais Anna hausse les épaules. Et puis c'est au tour d'Oliver, et Oliver il a quelque chose de magique avec lui : les pancakes. Les yeux d'Anna semble s'illuminer tandis qu'elle se met à sourire, puis elle va prendre place sur sa chaise où se trouve un rehausseur pour qu'elle puisse être au même niveau que tout le monde. En clair, Anna a faim et désormais, elle s'en fiche pas mal du loup. Margaret s'occupe de servir la petite pendant qu'Oliver range son travail et prend place à table, et c'est une fois qu'elle est elle aussi servie et que tout le monde est apte à discuter qu'elle demande : « Alooors, on fait quoi aujourd'hui ? » Même si elle aimait beaucoup chanter Let it go avec Anna, aujourd'hui elle avait plus envie de sortir dehors avant de faire une overdose de dessins animés. « Je suppose qu'on peut aller profiter du beau temps pour aller faire un tour ! Anna, ça te dirait d'aller un peu jouer au parc ? On pourrait manger un morceau dehors à midi ! » La petite relève la tête pour observer le garçon avec attention. « Une glace ? » Et Maggie elle pouffe de rire devant les priorités de l'enfant avant d'acquiescer vivement. « Et des frites ! » Elle ajoute. C'est dimanche, alors dimanche tout est permis ! « Haan, oui alors ! » Voilà, Anna est conquise et c'est décidé, aujourd'hui ils passeront la journée dehors ! Comme l'étrange famille qu'ils forment.

Margaret reporte son attention sur Oliver lorsqu'il l'informe, avec la tête des mauvais jours, qu'il a discuté avec leur voisine la veille. Elle ne retient pas un soupir, manquant un peu de patience. La vieille dame n'a toujours pas compris qu'Anna n'est pas la fille de ses voisins, même s'ils l'élèvent. Elle n'a pas n'ont plus remarqué que la situation femme et enfant est arrivée du jour au lendemain à Oliver. A croire que la famille, ça pousse comme ça ! De nature patiente, Maggie arrive à être de plus en plus agacé par sa voisine... Surtout lorsqu'elle lui demande s'ils veulent avoir d'autres enfants et passer par l'étape mariage. Mais ça, c'est une autre question. « Anna a de l'école demain, j'ai un repas de famille eeet tu viens de te fiancer avec ton collègue de mathématiques. Par conséquent j'ai le coeur brisé, et je ne peux doublement pas assister à son repas. » Et elle se met à rire, parce que son cerveau n'est pas très coopératif de bon matin. Ils s'en tiendront sans doute à la première excuse. « Peut-être qu'un matin, Madame Mahoney se réveillera et aura tout compris ! En attendant... Je ne sais pas, elle me fatigue ! » Elle fait avec un petit sourire. Elle était prête à dire qu'en attendant, ils n'avaient qu'à aller dans son sens. Mais ils avaient déjà essayé, et c'est ce qu'ils faisaient plus ou moins depuis ce premier dîner catastrophique. Malheureusement pour eux, leur voisine n'était pas la seule à ne pas comprendre de suite leur situation peu banale. Mais s'ils avaient la patience d'écouter, les gens comprenaient très vite et tachaient de ne pas faire de bourde. Au fond, Maggie avait l'habitude qu'on la pense en couple avec Oliver, et qu'Anna soit leur fille. Mais ça lui faisait toujours un peu mal au coeur, parce qu'elle avait l'impression de voler le bonheur de Paige et Lucas... Mais d'un côté, ce bonheur ne pouvait plus vraiment exister désormais. Elle se contente juste de vivre dans une sorte de bulle de transition qui la mènera elle ne sait où. En attendant, le petit-déjeuner englouti, elle se presse d'aller dans sa chambre pour se changer pour qu'ils puissent sortir, laissant la charge d'habiller Anna à son ami.

D'humeur champêtre, elle choisit de s'habiller d'une robe à fleurs qu'elle assort d'un chapeau de paille. Après un passage dans la salle de bain pour qu'elle puisse être un minimum propre et présentable, Maggie en ressort fraîche comme au premier jour de sa vie, avec un sourire aux lèvres. Elle prend dans un sac à dos tout ce qu'elle pense nécessaire au bon déroulement de cette journée, et les voilà vite partis vers le parc public le plus proche. S'y trouvent déjà quelques parents courageux et leurs enfants de bonne humeur, des têtes familières qui s'échangent des sourires et des gestes de la main. Si Anna court sans hésiter vers le toboggan, Maggie elle préfère se diriger vers un coin d'herbe, celui-là même ou vous n'êtes pas supposé marcher, pour y déposer son sac et s'y installer dans une position à moitié confortable. Elle a compris il y a bien longtemps que se faire du soucis pour Anna ne servirait à rien, qu'être constamment sur son dos ne lui fait guère plaisir et qu'une égratignure ne la tuera pas. La jeune femme n'attend pas plus longtemps pour sortir son baladeur MP3 et ses écouteurs et de lancer un de ses concertos pour piano préférés de Chopin. Il fait beau, elle peut sentir le soleil picoter doucement sa peau et la légère brise s'emmêler dans ses cheveux, l'odeur des plantes entre délicatement dans son nez lorsqu'elle inspire profondément et c'est avec un soupir d'aise qu'elle ferme les yeux un bref instant, appréciant le moment qu'il lui est donné de vivre. Lorsqu'elle ouvre les yeux, c'est la figure d'un Oliver approchant qui apparaît. Elle lui sourit et l'observe s'installer à ses côtés, puis se décide à lui offrir l'une de ses oreillettes. Pour plus de confort elle se rapproche de lui. Elle l'observe un bref instant pour voir sa réaction à sa musique, et garde un sourire lorsqu'elle porte son attention au loin, sur Anna et les autres enfants qui jouent dans le parc. « Une remarque sur Chopin ? » Elle lui demande, un peu taquine.
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MessageSujet: Re: Just another sunday ♦ feat. Maggie   Just another sunday ♦ feat. Maggie EmptyDim 13 Sep - 16:56



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Il avait toujours apprécié les remarques plus ou moins subtiles que Margaret avait à son égard : en même temps, comment passer à côté des compliments et des sous-entendus que vous adressait une personne avec qui vous aviez un lien aussi unique, oscillant entre la colocation à des fins parentales et l'amitié intéressée ? S'il ne réagissait pas tout le temps, sans doute de peur de transformer la situation d'agréable en inconfortable, il aimait l'entendre dire qu'elle aurait adoré être son élève par exemple, flattant son ego et trahissant un peu cette attirance qu'ils avaient l'un pour l'autre mais qu'ils n'osaient avouer, ni même accepter. Ils ne cessaient de vivre la chose telle qu'elle était, sans se poser de question, sans se confronter à la réalité : oui, agir comme des parents avait également induit d'agir parfois comme un couple et peut-être qu'au fond d'eux, ils ne souhaitaient que concrétiser ces sentiments naissants et qu'ils ne pouvaient refouler. Mais quelque chose les en empêchait et ils avaient préféré faire comme si de rien n'était, laissant le destin -ou quoi que ce soit qui puisse y ressembler- décider pour eux. A la place, ils se contentait d'être les meilleurs tuteurs possibles pour Anna, le reste n'étant pas vraiment sous leur contrôle.

Tous assis autour de la table de la cuisine, on aurait dit qu'ils formaient une petite famille parfaite. Il était vrai que sans explications, il aurait été facile de penser que Maggie et lui étaient ensemble et qu'Anna était leur enfant. Oliver ne pouvait donc pas vraiment blâmer les passants dans la rue ou les commerçants environnants de penser qu'ils constituaient un foyer heureux et uni. En soi, lui-même avait parfois l'impression d'être le père de la petite fille, sentiment gênant et perturbant qui le tourmentait parfois, comme s'il avait le sentiment de voler la place de son meilleur ami. Il savait que c'était ce que Lucas aurait voulu, mais une part de lui était mal à l'aise à l'idée d'être ce substitut de parent pour l'enfant. Il en avait parlé plusieurs fois avec sa colocataire et bien évidemment, en avait conclu que c'était pour le mieux mais pourtant, cela ne l'empêchait pas d'être parfois un peu confus. Au final, il préférait ne pas y penser, ne pas y réfléchir, comme il le faisait pour beaucoup de choses quand il s'agissait de leur petite famille dysfonctionnelle. Même leurs discussions donnaient ce sentiment d'intimité et de complicité particulier à de proches parents : lorsqu'Anna s'enthousiasma à l'idée d'aller manger une glace et que Maggie ajouta qu'ils pourraient aussi prendre quelques frites, le jeune homme pouffa de rire en ajoutant :

« Une glace et des frites pour ces demoiselles alors ! C'est noté ! »

Lorsqu'il évoqua madame Mahoney, Oliver ressentit clairement l'agacement de Margaret à ce sujet. Empathique, il eu un petit sourire triste comme pour la rassurer, comme un mari aimant et qui chercherait à aider sa femme lorsque cette dernière serait contrariée. Penchant légèrement la tête sur le côté, il la regarda râler en se disant que même lorsque quelque chose l'irritait, la jeune femme avait quelque chose de séduisant. Il était sans doute aveuglé par cette affection étrange qu'il avait à son égard, l'esprit sans doute embrouillé par leur relation intime sans l'être vraiment qui le rapprochait inévitablement d'elle. D'instinct, il avait posé délicatement sa main sur le bras de la demoiselle, caressant sa peau du bout du pouce en soufflant :

« Relax, elle finira par comprendre... Elle est juste un peu trop obsédée par le fait qu'elle trouve qu'on va bien ensemble ! On lui dira que demain Anna a école et ça ira très bien ! De toute façon, je suis à peu près sûr que mon collègue de mathématiques me hait et te briser le cœur est bien la dernière chose que je veux ! »

Un sourire avant de reprendre le petit-déjeuner, de le finir au plus vite pour aller se préparer. La table fut débarrassée à la va-vite, la vaisselle traînant encore dans l'évier alors qu'Oliver allait vite préparer Anna le temps que Maggie prenne sa douche. Maintenant habitué à habiller la petite fille, il ne lui fallut que très peu de temps pour le faire, ce qui lui permit d'aller se diriger à son tour dans la salle de bain. Une douche bien chaude était le meilleur moyen de bien se réveiller et d'attaquer cette journée ! Enfilant un jean, un t-shirt et une chemise laissée volontairement ouverte, il rejoignit les filles en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, prenant avec elles la direction du part tout en évitant soigneusement de faire trop de bruit en sortant de l'immeuble, au cas où la fameuse voisine ne les interpelle en les entendant s'en aller. Malgré le fait que l'on soit dimanche, certaines personnes matinales étaient déjà dans les rues de Whitby, dont certains parents ayant emmené leurs gosses se promener dans le parc. Dès leur arrivée, il put voir les yeux d'Anna miroiter de bonheur lorsqu'elle vit le terrain de jeu, cette dernière se tournant de manière implorante vers son tuteur comme pour demander si elle avait le droit d'aller jouer avant de courir vers le toboggan alors que lui prononçait un : « Fais attention ! » qu'elle n'avait certainement même pas entendu. Maggie, elle, s'était déjà dirigée vers un petit coin d'herbe où s'installer et il se décida à aller la rejoindre après avoir bien regardé où allait sa petite protégée. Papa poule sans en détenir le titre officiel, il savait pertinemment qu'il ne pourrait l'empêcher de jouer ou de se faire mal, mais la surveillait lui permettait au moins de se rassurer et de se sentir responsable. Les mains dans les poches, il sourit en voyant la jeune femme déjà assise dans l'herbe, à un endroit normalement interdit :

« Rebelle ! Je ne savais pas que je partageais ma vie avec une hors-la-loi ! »

Il n'avait peut-être pas bien choisi ses mots en disant qu'elle partageait avec lui plus qu'un simple appartement. Mais c'était pourtant vrai : elle avait une place importante dans son existence et il aurait été bête de le nier. S'asseyant à côté d'elle avant de poser son sac d'affaires à côté de lui, il saisit l'oreillette qu'elle lui tendit avec un léger sourire, un air exagérément sceptique sur le visage :

« Je suis prêt à parier que tu n'attends pas de moi une remarque historique sur Chopin, je me trompe ? Pourtant, c'est quelqu'un qui a eu une vie extraordinaire ! »

Il rit légèrement en enfilant l'oreillette, conscient que de toute manière, il n'était pas nécessaire de bassiner la demoiselle avec des anecdotes croustillantes sur la vie d'un compositeur célèbre. L'espace d'un instant, il resta silencieux, avec une moue concentrée avant de secouer légèrement la tête :

« Je pense que c'est trop contemporain pour moi ! Je suis plus Mozart, ou alors, des chants religieux chrétiens ! »

Un nouveau rire alors qu'il se penchait en arrière, s'appuyant sur ses coudes en gardant l'oreillette, appréciant bien évidemment la musique. La journée était belle, il était en charmante compagnie et rien ne pouvait troubler sa sérénité. Pendant un moment, il resta le regard fixé sur Anna, cette dernière s'amusant comme une folle sans même regarder dans leur direction. Il la surveillait attentivement, comme un berger veillant sur sa seule et unique brebis, perdu dans la contemplation du terrain de jeu :

« Tu crois que je devrais aller la voir pour lui dire de faire plus attention ? Je sais qu'elle craint rien, mais quand même ! »

Un poil trop protecteur, il avait l'habitude de l'emmener jouer et tout s'était jusqu'à présent bien passé. Mais c'était souvent comme ça, les premières minutes : il était inquiet et finalement, quelque chose ou quelqu'un arrivait à le rassurer, généralement c'était une personne en particulier qui y arrivait... Il s'en faisait beaucoup trop mais heureusement, il finissait toujours par retrouver un certain équilibre, d'une manière ou d'une autre...

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MessageSujet: Re: Just another sunday ♦ feat. Maggie   Just another sunday ♦ feat. Maggie EmptyMer 23 Sep - 13:17

I am always in love
 
“She was looking into my eyes with that way she had of looking that made you wonder whether she really saw out of her own eyes. They would look on and on after every one else's eyes in the world would have stopped looking. She looked as though there were nothing on earth she would not look at like that, and really she was afraid of so many things.”
A bien y penser, Margaret n'aurait jamais pensé se trouver à cet instant précis. Non pas qu'être au parc de jeux pour enfants à écouter de la musique classique a quelque chose de phénoménal, non. C'est être au parc de jeux à surveiller la fille de sa meilleure amie qu'elle élève depuis plus d'une année qui est étrange. Quand à sa relation avec Oliver... Non, décidément, ça elle n'aurait jamais pu l'imaginer. Lorsqu'elle rouvre les yeux, elle voit justement le garçon s'approcher et c'est avec un sourire amusé qu'elle l'accueille. Il partage sa vie avec une hors la loi, uh ? Elle hausse un sourcil, un peu moqueuse : « S'il-te-plait, n'appelle pas la police ! » Elle feint l'effroi avant de rire encore un peu et de se rapprocher de lui, par pur soucis de confort, en lui tendant l'un de ses écouteurs. « Une remarque sur Chopin ? » Elle lui demande, toujours avec un sourire. Elle se sent étrangement fière d'arriver à le faire rire, mais tâche d'ignorer ses pensées saugrenues. Vraiment, il y a des moments plus propices à. « Je suis prêt à parier que tu n'attends pas de moi une remarque historique sur Chopin, je me trompe ? Pourtant, c'est quelqu'un qui a eu une vie extraordinaire ! » Elle lève les yeux au ciel, faussement ennuyée. « Je sais ! Je ne suis pas si ignare que ça, je te promets. » Lui avouer qu'elle avait dû faire un exposé sur le compositeur durant son enfance ? Non ! Autant pour passer pour quelqu'un d'un tant soit peu cultivé.

Un léger silence se fait tandis qu'Oliver écoute les notes défiler, d'un air perplexe toute fois. « Je pense que c'est trop contemporain pour moi ! Je suis plus Mozart, ou alors, des chants religieux chrétiens ! » Elle fronce les sourcils, se demandant s'il est sérieux. Puis il éclate de rire et son visage reprend une forme décente avant qu'elle ne se mette elle aussi à rire. Des fois, elle avait encore du mal à comprendre le jeune homme. Mais elle s'y faisait. « Les chants religieux, je ne suis pas sûre... » Elle fait avec une petite moue avant de se mettre à sourire. Mais puisque c'est elle qui est aux commandes, et qu'il se moquait probablement un peu d'elle, ce sera Chopin ! Les deux jeunes finissent par reposer leur attention sur Anna, qui joue plus ou moins calmement avec ses camarades de jeux. Maggie ne peut s'empêcher d'être un tant soit peu fière de l'enfant, pensant que malgré les drames qu'elle n'a pas eu conscience de vivre elle est décidément en bonne santé et heureuse. En même temps, il faut avouer qu'elle et Oliver ne sont pas trop mauvais, comme parents... « Tu crois que je devrais aller la voir pour lui dire de faire plus attention ? Je sais qu'elle craint rien, mais quand même ! » Margaret rit un peu à sa question. Son ami, même si son apparence n'y tromperait pas, est en fait un stressé de la vie. Même si elle aussi, s'inquiète pour Anna, ce sera toujours lui prêt à agir dans l'excès. Alors pour le rassurer, elle pose une main sur son avant-bras pour l'empêcher de faire quoi que ce soit. « Ne t'inquiète pas... Elle est grande ! » Bon, certes, elle n'a que trois ans. Mais c'est assez grand pour savoir qu'il faut faire attention pour pas se blesser ! « Qu'est-ce que ce sera, plus tard ? ... Vas-tu l'enfermer dans sa chambre lorsqu'elle aura quinze ans et qu'elle voudra sortir avec des amis ? » En toute sincérité, Oliver ferait un bon dragon. Encore faudrait-il qu'ils s'occupent toujours d'Anna, lorsqu'elle aura quinze ans... Elle fronce les sourcils. « Enfin... C'est assez étrange, de l'imaginer avoir quinze ans. Avec un peu de chance, Paige ira mieux très vite et on pourra reprendre le cours de nos vie comme avant. » Comme s'il ne s'était rien passé et que cette année n'était qu'une parenthèse ? Maggie n'est pas très sûre de vouloir ça. Mais en même temps, Maggie n'est pas très sûre non plus de pouvoir vivre avec Oliver pendant une décennie sans finir folle. D'amour ou de frustration, il faut voir.
acidbrain
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