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Invité

- gia wardlow -
dancing with the devil

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nom complet: On la baptise Gia, un nom original, simple, choisi par sa mère à la naissance et covenant parfaitement à la personnalité de la jolie brune. Elle porte également le nom de son père, Wardlow, un pseudonyme connu dans la petite ville de Whitby.âge, date et lieu de naissance : Elle vagabonde depuis vingt-six ans, entre les rues de Whitby, où elle voit le jour un certain deux décembre. nationalité et origines: Bien qu’elle possède la nationalité anglaise, il semblerait que Gia possède des origines irlandaises. métier/études: Dépourvue de diplôme, Gia se voit obligée de travailler comme barmaid dans le restaurant familial, Wardlow’s Kitchen. Pourtant, elle ne cesse de rêver, d’imaginer ce que sa vie aurait pu être, si elle avait été une autre personne. orientation sexuelle: Une voix rauque, la barbe naissante, les bras forts et rassurants d’un homme. statut civil: Elle n’a jamais véritablement connu l’amour, Gia. Elle se sent seule et pourtant coupable d’éprouver une attirance certaine envers la mauvaise personne. statut familial: (£££) Une famille, installée depuis des générations dans le même coin du Royaume-Uni, à tel point qu’ici, une réputation s’est créée autour de leur nom. Elle partage sa vie entre une mère aimante, dévouée, et un père, attentif, bien que généralement absent, obnubilé par un travail trop prenant. Puis il y a Mae, jeune et rayonnante Mae, petite sœur au grand cœur, endormie dans un profond coma, après ce terrible accident. traits de caractère: Bienveillante, curieuse, maladroite, expressive, féminine, gourmande, modeste, naïve, protectrice, rêveuse, sensible, serviable, spontanée. groupe: Darjeeling. avatar: Emilia Clarke. crédits: écrire ici.

★ dream a little dream of me.

Les habitants de Whitby connaissent bien les Wardlow ; famille implantée en ville depuis des générations. Leur nom trône fièrement au-dessus de leur restaurant, dont la réputation ne se fait plus aux alentours. Tout le monde s’est déjà rendu chez Wardlow's Kitchen, pour y déguster le meilleur rosbif de tout le pays (preuve à l’appui avec l’article encadré fièrement derrière le bar).

Gia n’a jamais été très douée pour suivre les monologues de ses professeurs. Déjà enfant, elle rapportait à la maison des bulletins remplis de mauvaises appréciations sur son comportement ; bavardages répétés, mauvaises notes, sommeil rattrapés sur ses cahiers… Autant dire qu’elle s’était sentie soulagée en entamant sa dernière année scolaire, après le lycée.

Sans le moindre diplôme en poche, Gia a passé plusieurs mois à la recherche du job idéal, en vain. C’est son père, ce sauveur, qui a fini par l’embaucher en tant qu’hôtesse d’accueil, puis plus tard comme barmaid, où elle s’est révélée très douée, surtout pour appâter la clientèle.

L’ainée de la fratrie Wardlow possède un style particulier. Vous la verrez rarement en pantalon, car ses armoires débordent de robes et autres jupes aux couleurs de l’arc-en-ciel. Gia se révèle très douée pour se faire remarquer ; inutile de préciser que dans une foule, personne n’a de mal à la repérer.

La nouvelle génération des Wardlow se compose de Gia et de sa sœur, Mae. Nul doute qu’un lien de parenté les lie, car elles possèdent toutes deux les caractéristiques de la famille : chevelure châtain, regard clair et peau de poupée. Et pourtant, il n’est pas difficile de remarquer à quel point leurs personnalités diffèrent. Si l’ainée a la réputation d’être tête en l’air et maladroite, la benjamine est vue comme l’élégance au naturel ; discrète, douée et ambitieuse, tout lui sourit.

Gia ne s’est jamais sentie chanceuse en amour. En réalité, l’amour est un terme qu’elle n’a rencontré qu’à travers les quelques livres composant sa bibliothèque personnelle, un aspect de sa vie qu’elle préfère mettre de côté, à l’inverse de sa sœur qui, à l’adolescence, rapportait déjà des garçons manger le dimanche à la maison. Pourtant, elle se surprit en éprouvant des sentiments envers un homme en particulier, celui dont elle n’aurait jamais dû se rapprocher en premier lieu.

Wren Hayes faisait partie de ces hommes au sourire irrésistible, spécimen rare à Whitby, où les vieux bonhommes bedonnant semblaient se multiplier à vue d’œil. La logique voulut qu’il rejoigne les bras de Mae, reconnu comme étant l’une des plus jolies filles de la ville. Le couple parfait, en somme, certain de connaître le succès, d’avoir leur propre villa face à la mer et les enfants gambadant pieds nus sur le sable fin. Un avenir déjà réservé, jusqu’à ce qu’un accident de voiture endorme Mae dans un profond coma.

Gia ne s’était jamais sentie proche de Wren. Il n’était, après tout, que le petit-ami de sa sœur, un bellâtre trop intéressant pour s’arrêter sur sa personne. Elle le rencontrait souvent, alors qu’elle venait s’asseoir au chevet de sa sœur. Il lui arrivait même de l’observer discrètement, alors qu’il s’endormait près de Mae, sa main dans la sienne et, sans avertissement, un sentiment de solitude vint s’installer brutalement en elle. Tout comme de la tendresse, pour cet homme qu’elle ne connaissait pas, mais qui lui semblait si misérable, si seul…

Gia et Wren se rapprochèrent inévitablement. Une routine s’installa doucement, tandis qu’ils se partageaient les heures au chevet de celle qu’ils aimaient. L’un apportait le thé, l’autre de quoi manger pour la soirée. Les silences laissèrent place aux conversations, d’abord maladroites, puis intéressées, sur la vie de l’autre, ou sur des anecdotes concernant Mae. Sans même s’en rendre compte, Gia se pressait de plus en plus afin d’atteindre l’hôpital, inconsciente que ses motivations se tournaient moins vers sa sœur que vers Wren.

★ tell me sweet little lies.

le destin: l'absolu ou une excuse? Elle n’a jamais cru à une quelconque puissance supérieure, capable d’influencer les vies de chaque être humain sur Terre. Le destin, nous le créons grâce à nos choix, dont nous sommes les uniques responsables. Il est plus facile de donner la faute au hasard, cette force dont personne ne peut prouver l’existence, que de se sentir coupable de la route que nous avons pris, en toute connaissance de cause.
les ingrédients du bonheur: Pour Gia, les ingrédients du bonheur se mélangent en une recette d’une extrême facilité : sa routine. Elle se sent pleinement heureuse en se réveillant, entourée de ses proches. Elle se sent pleinement heureuse en travaillant au côté de son père, en discutant avec ses amis, en mangeant une part du meilleur cheesecake de la ville, ou encore en parcourant les pages d’un bon livre.
rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet: 'Je ne peux pas dire que Gia est un modèle à suivre ; elle n’a pas fini ses études et habite un studio juste en face de notre maison d’enfance. Elle ne rêve pas d’aventure et préfère au contraire son train-train quotidien, plutôt que la grande ville, qu’il lui a toujours fait peur. Mais, en fin de compte, je l’adore, Gia. C’est ma grande sœur et même si je ne l’avoue à personne, son avis est pour moi le plus important, bien avant celui de mes parents. Qu’il s’agisse d’une affaire de cœur, ou d’un problème concernant mon travail, elle a toujours le mot rassurant, tout en gardant son humour légendaire.' Mae Wardlow, avant son accident de voiture.
que pensez-vous de little charlie: Pour elle, il n’est qu’un jeune en manque d’aventure. Elle l’imagine vivre une existence bien monotone, pour vouloir s’intéresser à celles des autres. Bien sûr, il lui est déjà arrivé de faire un tour sur son blog, de lire sa curiosité et ses mots plein d’ironie et de sarcasme. Elle espère, évidemment, que son nom n’apparaîtra jamais entre les lignes de ses articles. Que d’autres l’intéresseront plus que sa petite vie monotone et ses secrets inavoués.

pseudo/prénom: seashell, lily. âge et pays: vingt ans, france. connexions: pratiquement tous les jours. commentaires sur le forum: notre petit bébé ♒ blank space, gw 2972567136

autres:

(parce que les ananas, c'est la vie).

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★ scars and souvenirs.

dancing with the devil
Les bras chargés de sachets, elle se dépêcha de gravir les quelques marches jusqu’au deuxième étage. Les couloirs étaient vides à cette heure-ci de la journée, mais elle n’oublia pas de saluer le peu d’infirmières qu’elle croisait sur la route. L’une d’elle, que Gia connaissait depuis six mois maintenant, lui demanda même des nouvelles. Un habituel ‘rien de nouveau’ sortit de ses lèvres, puis elle reprit son chemin, arpentant le labyrinthe de couloirs de l’hôpital. Arrivée devant la chambre 421, elle frappa quelques coups à la porte et rentra sans attendre, sachant pertinemment qui se trouvait derrière.
Il lui semblait l’avoir laissé dans la même position qu’hier ; assis sur le fauteuil à gauche du lit, les doigts entremêlés aux siens, le regard dirigé vers celui fermé de Mae. ‘J’ai rapporté le dessert.’ Au son de sa voix, les yeux de Wren se tournèrent instantanément vers elle, comme sorti de leur torpeur. Son visage s’éclaira et un sourire, ô combien ravissant, se dessina sur ses lèvres fines et elle ne put qu’imiter son geste. ‘C’est parfait, je meurs de faim, si tu savais !’. Le reste se fit en silence, pour ne pas importuner le sommeil de Mae, ou tout simplement pour profiter de ce bref instant de plaisir, à déguster le meilleur cheesecake de la ville.
Ce n’est qu’après avoir terminé sa part que Gia se tourna enfin vers sa sœur. Elle observa son visage, lissé des rides provoqués par le stress de la vie, ses cheveux, auparavant soyeux et parfumés, devenus ternes et cassants. Son apparence semblait se dégrader au fil des jours, transformant la Mae d’avant, la ‘plus belle fille du village’, en un mort-vivant. Les médecins, tout en essayant de paraître positifs, paraissaient sur le point de perdre patience, ne sachant pas quand est-ce qu’elle se réveillerait enfin.
‘Gia…’ En relevant la tête, elle s’aperçut que Wren s'était installé à ses côtés. Intriguée, elle le regarda avancer sa main, jusqu’à ce que ses doigts viennent caresser sa joue, avec une douceur parfaite. ‘Tu pleurais.’ Sans s’en être rendu compte, des larmes étaient venues se loger sur son visage, glissant le long de sa peau, pour finir leur route dans son cou. Gia renifla sans la moindre gêne et elle l’entendit rire ; quelque chose qu’il n’avait pas fait depuis des semaines déjà.
‘Désolée, je repensai juste à Mae.’ Elle se résolue à frotter son visage avec la manche de sa robe, mais les souvenirs remontés à la surface ne l’aidaient pas le moins du monde. ‘Je repensai à la manière qu’elle avait de se brosser les cheveux, tous les soirs.’ Elle la revit, face au miroir de sa chambre, faisant briller sa chevelure en quelques coups de brosse, tout en chantant les paroles d'une chanson à la radio.
Alors qu’elle essuyait une nouvelle fois son visage, Gia sentit la main de Wren se poser contre la sienne. Sa présence, bien qu’étonnante, lui parut étrangement nécessaire, comme si un aimant les forcer à se rapprocher. Elle emmêla ses doigts aux siens, tout en posant la joue contre son cou. ‘Je suis là.’ Un soupire d’aise s’échappa de ses lèvres, alors qu’il passait un bras autour de ses épaules, resserrant un peu plus leur étreinte. Le temps parut s’arrêter ; personne ne pouvait dire combien de temps ils restèrent dans cette même position, s’appuyant sur l’autre, comme pour puiser le peu de force qu’ils leur restaient. Les yeux à présent fermés, Gia sentit la pression de ses lèvres contre ses cheveux, puis ses doigts relevant délicatement son visage. Tout se passa trop rapidement ; elle ne put réfléchir à son acte, alors que ses lèvres se posaient tendrement sur les siennes, que ses mains resserraient leur prise sur son corps, parcouru de frissons. Il lui semblait avoir perdu pied, comme si elle s’était mise à voler, portée par la simple pression de sa peau contre la sienne. Elle s’enivra de son parfum boisé, exaltant. Et enfin, comprenant son geste, elle se retira.
Un relent amer de culpabilité semblait remonter en elle, comme pour recracher l’erreur qu’elle venait de commettre. Les yeux ouverts par la surprise, elle se précipita vers la sortie, désireuse d’oublier chaque détail de ce baiser, de cette trahison. Sans un regard en arrière, Gia se mit à courir jusque chez elle, où elle finit enfoncée dans ses draps blancs, avec l’impossibilité de dormir en paix.