radio killed the radio star.

★ dream a little dream of me.
01. il est atteint d'hypersexualité, il pense souvent au sujet, peut avoir des rêves érotiques. condition désagréable, il se retrouve souvent frusté, ne voulant pas céder à ses pulsions, de peur de se considérer comme un réel pervers. il ne comprend pas pourquoi il est souvent excité. 02. Le sport, c'est la santé. Theo n'ayant jamais excellé à l'école, s'est toujours réfugié dans le sport et les activités pratiques. Il se sent à l'aise, fort, prodigieux même. Du temps de l'école, il obtenait même d'excellentes notes et c'est pourquoi il a décidé d'étudier à la faculté dans le domaine lié au sport et à ses soins. 03. Il adore collectionner les sous-vêtements colorés, aux innombrables motifs. Il en possède un paquet chez lui et n'hésite pas à en acheter régulièrement. 04. Si vous lui demandez quelle est sa meilleure amie, il vous répondrai sa planche de skateboard, elle est quasi-toujours avec lui, brandie fièrement dans sa main ou roulant à fière allure sur le trottoir. un unique moyen de déplacement qu'adore le jeune homme. 05. Il s'efforce de décliner l'alcool qu'on lui offre. Il ne peut pas en boire, il ne veut surtout pas en boire. Il peut finir saoul très vite et a une tendance à se déshabiller et à séduire tout ce qui bouge, ce qui s'avère gênant au réveil.

★ tell me sweet little lies.

   le destin: l'absolu ou une excuse? une excuse, une connerie, ça n'existe pas le destin. les gens qui pensent qu'ils ont un chemin tout tracé sont de beaux idiots qui ne réfléchissent pas. seuls les choix qu'on prend peuvent nous donner un aperçu de ce qu'on va vivre plus tard mais rien n'est figé, tout peut basculer, même sur le dernier moment, en une fraction de seconde.
   les ingrédients du bonheur: être beau, être riche, être en bonne santé, avoir tout ce que l'on veut et du sexe, surtout du sexe. rien de mieux pour combler un homme.
   rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet: "Un petit con, il fait le dur, on dit que c'est un véritable ours. Il a du potentiel, il pourrait être une grande personne mais ça se voit, clairement, il en a pas envie. On ne peut rien faire, le temps qu'il fera le con. Qu'il continue, il le regrettera sûrement." - un de ses professeurs durant son année de terminale.
   que pensez-vous de little charlie: Le temps qu'il ne parle pas de moi, ça me va. Dans le cas contraire, il pourrait saigner du nez et des dents à cause de conneries qu'il dit sur son blog. Les autres, je m'en fiche. Qu'on essaie de m'atteindre, non, ça ne passe pas.

★ scars and souvenirs.
Tu émergeais, tu te sentais lourd, la tête perdue, les pensées embrumées par un alcool lointain de quelques heures. Les lendemains de soirées, toujours aussi fatales, effets secondaires d'une partie de plaisir. Tu as froid, puis tu remarques que tu es complètement nu, que tu n'as aucun vêtement sur toi, pas même un caleçon. Tu tournes la tête, curieux et tu vois la tête de ce qui était ton amant. Forcément. Tu ne pouvais pas être comme tout le monde, être normal. Il fallait que t'aimes ça, les bites. Tu rages, tu rumines. Même bourré, il fallait que tu tournes vers les hommes et on t'avait même pas refoulé. Il dort. Discrètement, tu abaisses les droits pour avoir une vue sur son postérieur. Et tu remarques que tu es excité, que ta virilité est brandie. Merde, ce n'est pas le moment, ça t'énerve, tu aimerais te frapper la tête pour cela. Il fallait partir d'ici, de cette chambre, tu n'allais certainement pas attendre le réveil de l'autre. Sans faire aucun bruit -dans la mesure du possible-, tu te saisis de ton pantalon, d'un boxer à terre et aussi d'un tee-shirt et ciao. Avant de quitter la pièce, tu restes à contempler ce corps nu, et même si tu ne te rappelais plus des détails, tu pouvais te douter que tu avais aimé ça. Urgh. Il faut que tu quittes cet endroit. Par chance, l'homme avec qui tu as couché ne te connaissait pas, tu ne le connaissais pas et le risque des rumeurs atteignait donc la barre des zéros. Ce qui est bon pour toi. Tu connais ton entourage, ils aiment pas ça. Pour eux, les pédales, ce sont les enfants de Satan. Les garçons, ça va avec les filles. Discours de vieux, conservateurs. Toi, ça te dérange pas, t'adores ça mais tu préfères te cacher, tout refouler histoire de ne pas faire d'histoires. Ca te fait chier, la famille t'ampute de ta véritable identité. T'essayais de rêver d'une fille, d'aller sur des sites pornographiques, histoire de voir la chose mais rien, ton sexe en avait rien à foutre, il demandait un homme. Et toi, tu voulais une femme, toi, tu ne voulais pas de problèmes, tu voulais ta vie bien pépère, pas de problèmes, juste être heureux. Nuances de bonheur. Vie de merde.