will soon be a woman.

★ dream a little dream of me.
hannah elle sourit, tout le temps, qu'importe les circonstances, qu'il pleuve, ou qu'il fasse beau, elle rayonne. parce qu'elle a appris à masquer ses émotions, à passer au dessus de sa colère. c'est une belle optimiste, qui croit en la vie, qui croit en l'amour. malgré ses divers échecs. elle baisse rarement les bras, et reste toujours convaincue que la chance tourne. ☆ que ce soit en amitié, en amour, ou envers ses collègues, des inconnus, hannah est fidèle et ne revient pas sur ses paroles. elle aime donner sans essayer de recevoir en retour. très altruiste, il lui arrive de s'oublier en livrant son âme pour le bien-être de ses proches. ☆ sa famille est ce qui compte le plus à ses yeux. elle passe rarement une journée sans avoir une interaction avec son frère, ils sont très fusionnels, peut-être même trop. ils se complètent, s'entraident, et ne se lâchent jamais. ☆ passionnée par la pâtisserie, elle a toujours préparé des gourmandises. et même si elle a toujours souhaité travailler dans ce milieu, elle n'a jamais osé le faire jusqu'à ses vingt-sept ans. véritablement douée, elle a rapidement réussie à trouver un emploi. ses qualités de pâtissières étant reconnue, malgré son titre "d'amatrice". il faut dire qu'elle a participé à une émission de télé-réalité sur la pâtisserie, et qu'elle a terminé deuxième au classement. lui offrant la reconnaissance et le respect des professionnels vis-à-vis de son travail. ☆ hannah a toujours vécu à whitby mais a beaucoup voyagé. plus de quinze pays. elle aime aller à la rencontre de nouvelle culture, étudier les coutumes, découvrir des paysages atypiques. ☆ elle a vécu trois longues histoires amoureuses, qui se sont toujours terminées d'une mauvaise manière. lors de la première, âgée de dix-sept ans, son petit-ami s'est suicidé. ensuite, son copain l'a trompé avec sa meilleure-amie, sous ses yeux et ceux de ses parents. puis, son dernier petit-ami, avec lequel elle vivait et devait se marier, s'est cassé sans lui livrer d'explications. elle s'estime malchanceuse, et possède beaucoup de difficultés à rouvrir son coeur, dont la blessure est encore une plaie ouverte, saignante et douloureuse.

★ tell me sweet little lies.
le destin: l'absolu ou une excuse ? Je crois au destin, j'y ai toujours cru. Ce que nous vivons n'est pas dû au hasard. Nous méritons ce que nous obtenons, nous provoquons nos rencontres, nos réussites, nos échecs. Nous sommes à l'issue de tout ce qui nous arrive. A mon sens, notre vie est écrite. Ce qui se produit, doit se produire. Croire au destin me permet de me relever après avoir réceptionné un coup. Parce que je me dis, qu'un jour, la chance me sourira forcément. Que je serais à mon tour, moi aussi heureuse, comblée. les ingrédients du bonheur : Un amour fusionnel, respectueux. Une famille présente, bienveillante. Un métier passionnant, motivant. Un quotidien agréable, palpitant. Pour moi, ce sont les ingrédients du bonheur. Et le bonheur, provient des choses simples. Il faut savoir s'émerveiller, s'ouvrir à ce sentiment, et accepter d'être approché pour être touché. Je pensais avoir réussi à atteindre, à toucher du bout des doigts mon bonheur. Je me suis trompée. Mais je ne désespère pas. Cela viendra. Un jour. Je vivrais moi aussi dans le bonheur. rapportez les paroles de l'un de vos proches à votre sujet : "Ma fille possède le coeur sur les mains, les étoiles dans les yeux, et la douceur dans ses paroles. C'est une battante, qui n'abandonnera jamais sa conquête pour atteindre la lune." que pensez-vous de little charlie : Little Charlie ? J'y accorde très peu d'importance. Son but est uniquement de foutre le bordel dans le quotidien des hommes. Pour qui, pour quoi ? Si certains s'en amusent, moi, ça me dégoûte. Alors oui, il m'arrive de tomber dessus. D'y lire des atrocités. Mais je m'en éloigne toujours, préférant me faire mon propre avis sur les gens, les situations. Comment accorder de l'importance à cette personne, sérieusement ? C'est absurde. Je ne crois que ce que je vois, ou ce que je vis.

★ scars and souvenirs.
Veux-tu m'épouser ? Tu quittes tes pâtisseries avec un sourire idiot sur le coin des lèvres. Ton palpitant affolé repense à la demande en mariage que tu as vécu hier soir. Ton homme. Ton Noah. Qui souhaite lier sa vie avec la tienne. Enfin. Tu en rêves tellement, depuis des années, de vivre ce rêve de princesse. Vêtue d'une robe blanche. Auprès de tes parents, de ta famille et de tes amis. De devenir la femme de l'homme que tu aimes. Timide, tu n'as jamais osé parler à cet homme qui partage ton quotidien depuis cinq ans de ton envie de l'épouser. Parce que ce ne sont pas les traditions, ce n'est pas le rôle de la femme de prendre cette initiative. Pas à tes yeux. Tu glisses ta veste sur tes épaules, et parcourt la rue menant à ton appartement avec une allure rapide. Tu es pressée de rentrer chez toi. Pressée de retrouver cet endroit dans lequel tu ne pourrais pas te sentir mieux. Tu grimpes les marches, deux à deux. Ne pouvant t'empêcher de continuer à sourire. Ta vie est belle. Puis tu es tellement fière de cet emploi que tu exerces depuis quelques mois. Tu es discrète, mais tu sais que tu as déjà réussi à te faire une place dans l'équipe de chez humble pie and mash. Tu es chez toi, chez eux. Tu es persuadée que d'ici quelques semaines, tu pourras leur proposer tes propres créations. Pour l'instant, tu te contentes de reproduire ce que le chef pâtissier te demande de faire. Tu es consciente qu'il est en train de te tester. De chercher tes défauts pour essayer de tirer sur tes cordes sensibles. Qu'importe. Tu n'as pas peur de lui, pas peur d'affronter la difficulté. C'est cette petite angoisse permanente, parsemé d'adrénaline, qui te pousse à te réveiller chaque matin avec une envie de faire de meilleurs pâtisseries que la journée précédente. Tu es ainsi. Tu as besoin de te fixer des objectifs, et de tout faire pour les atteindre. Lorsque tu atteins le dernier étage de l'immeuble dans lequel tu vis, tu t'empresses d'ouvrir la porte et de pénétrer à l'intérieur. Une désagréable émotion te frappe. Violemment. C'est le vide. Tu ressens immédiatement son absence. Ta vision se brouille. Tu paniques. Gesticules dans tout les sens. L'appartement est vide. Dépossédé de la moitié de ses biens. Tu ouvres tout les placards. Tes mains tremblent. Ta respiration s'accélère, pour devenir saccadée. Non. C'est impensable. Tu étouffes un cri. "Noah ?" Tu l'appelles. Un bruit sec. Cassé par la peur qui agrippe tes cordes vocales. Des larmes grimpent dans tes yeux qui se noient. Ton ventre se tord. Et toi, tu continues de parcourir toutes les pièces. A la recherche d'une explication. L'impensable se produit. "Noah ?" Tu l'appelles, encore. Étouffant un sanglot. De tes doigts tremblant, tu récupères ton portable. Tu y découvres un message. Provenant de cet homme, ton homme. Je suis parti, c'est terminé. Ton portable tombe, se brise sur le sol. Tandis que tes genoux se plient. Que ton cri s'élève. Tes mains s'enfoncent dans tes cheveux. Tu cries. Sans cesse. Tu cries ta colère, ton désespoir, ton incompréhension. Tu as l'impression de vivre l'enfer. De traverser un cauchemar. Tu roules sur le sol. Te tordant de douleur. Te tordant sous la violence de cette nouvelle que tu ne comprends pas. C'est la première fois, la première fois de ta vie que tu éprouves une douleur aussi violente. Destructrice. Douloureuse. Tu as l'impression que des pointes sont en train de s'enfoncer dans ton coeur, sans chercher à le détruire, simplement à le pourrir. L’inonder de chagrin. Tu es en train de mourir. Tu es en train de mourir, et tu es atrocement consciente d'être brisée en un million de morceaux. (...) Tu ignores comment de temps s'écoule avant que tu ne réussisses à te redresser. Des minutes. Peut-être même des heures. Allongée sur le sol. Tu attrapes ton portable, dont l'écran s'est brisé. Ta peau est sèche, abîmée par l'acidité de tes nombreuses larmes. Ton instinct de survie te souffle une chose. Une seule et unique chose. Matthiew. Ton frère. Tu l'appelles. Tu as besoin de lui, besoin qu'il t'aide à te relever, pour te perdre dans ses bras. Et t'oublier.